Le plus important pour réussir à vivre de l'apiculture, est peut-être de vendre directement sur les marchés et sur Internet, avec de très beaux packaging, logo, site Internet.
Faire et vendre des produits dérivés par exemple gâteau au miel, car ils contiennent relativement peu de produits issus de la ruche mais leur donnent une très grande valeur ajoutée commerciale.
Pour avoir le maximum d'essaims dès la premières années, une solution est de s'inscrire sur des sites listant les apiculteurs, par exemple Gudule, et sur des sites d'annonces.
Bon courage en ces temps difficiles pour les abeilles et les apiculteurs.
Voir aussi : Apiculteur,
Apiculture,
Femmes apicultrices,
Miel
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dimanche 1 janvier 2017
mardi 27 décembre 2016
Valse mortuaire de l'apiculture jusqu'à disparition des abeilles
Premier temps de la valse : depuis la nuit des temps les colonies sauvages d'abeilles à miel prolifèrent, donc les humains se contentent de prélever leur miel.
Deuxième temps de la valse : la préoccupation des apiculteurs est d'augmenter la production de miel grâce aux ruches en paille, en bois, puis "à cadre".
Dernier temps de la valse : depuis la Révolution industrielle et les importations/exportations d'abeilles, les apiculteurs doivent faire face :
L'objectif des apiculteurs N'EST PLUS DE PRODUIRE DU MIEL, MAIS DE GARDER DES COLONIES EN VIE !!!
CAUSES
Des personnes influentes (ou lobbies) disent que les pesticides ne sont pas responsables, qu'il s'agit de mauvaises pratiques apicoles, d'une mauvaise lutte contre le varroa, de problème multi-factoriels...
Admettons que les causes soient multi-factorielles.
SOLUTIONS
Nous avons soit la solution "moderne", sur lesquels se penchent labos et gros producteurs apicoles : sélection/manipulation génétique, au risque d'un appauvrissement génétique donc d'une moindre résilience.
Soit la solution "classique" : toujours plus de lutte chimique contre le varroa, et multiplications des colonies par élevage intensif de reines et nourrissage intensif des abeilles par du sucre+protéines.
Soit la solution "écolo" : multiplication des colonies par essaimage naturel et local, au risque de perdre chaque année 90% des colonies, mais en espérant que les 10% restants aient une variété génétique et épigénétique suffisante pour résister aux calamités.
Autres articles : Aethina tumida, Agriculture, Effondrement des colonies, Epigénétique, Essaim, Génétique, Lobby, Miel, Mortalité, Pesticide, Reine, Varroa
Deuxième temps de la valse : la préoccupation des apiculteurs est d'augmenter la production de miel grâce aux ruches en paille, en bois, puis "à cadre".
Dernier temps de la valse : depuis la Révolution industrielle et les importations/exportations d'abeilles, les apiculteurs doivent faire face :
- aux pesticides
- à la monoculture et à la disparition des variétés de fleurs
- aux maladies et parasites en tous genres (VARROA, frelon asiatique, Aethina tumida, etc...)
L'objectif des apiculteurs N'EST PLUS DE PRODUIRE DU MIEL, MAIS DE GARDER DES COLONIES EN VIE !!!
CAUSES
Des personnes influentes (ou lobbies) disent que les pesticides ne sont pas responsables, qu'il s'agit de mauvaises pratiques apicoles, d'une mauvaise lutte contre le varroa, de problème multi-factoriels...
Admettons que les causes soient multi-factorielles.
SOLUTIONS
Nous avons soit la solution "moderne", sur lesquels se penchent labos et gros producteurs apicoles : sélection/manipulation génétique, au risque d'un appauvrissement génétique donc d'une moindre résilience.
Soit la solution "classique" : toujours plus de lutte chimique contre le varroa, et multiplications des colonies par élevage intensif de reines et nourrissage intensif des abeilles par du sucre+protéines.
Soit la solution "écolo" : multiplication des colonies par essaimage naturel et local, au risque de perdre chaque année 90% des colonies, mais en espérant que les 10% restants aient une variété génétique et épigénétique suffisante pour résister aux calamités.
Autres articles : Aethina tumida, Agriculture, Effondrement des colonies, Epigénétique, Essaim, Génétique, Lobby, Miel, Mortalité, Pesticide, Reine, Varroa
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vendredi 5 juin 2015
Les plantes TRES mellifères à semer
Vous voulez semer/cultiver des plantes TRES mellifères ? Consultez http://www.interapi.itsap.asso.fr/mellifere/
Extrait :
Plantes à Potentiel Mellifère Excellent
Coriandre : Rendement en miel d'environ 325 kg/ha. Floraison plus de 4 semaines de juin à fin juillet.
Mélilot blanc bisannuel : Rendement en miel de 450 kg/ha. Hauteur de 40 à 150 cm. Floraison d'un à deux mois de mai à septembre, l'année suivant celle du semis.
Phacélie : Rendement en miel d'environ 550 kg/ha. Floraison de 7 à 9 semaines après le semis, pour une durée de 5 à 8 semaines de mi-avril à mi-novembre. Tous types de sols.
Vipérine commune : Rendement en miel d'environ 400 kg/ha en moyenne. Bisannuelle de 30 à 90 cm
Plantes à Potentiel Mellifère Bon :
Voir aussi : Agriculture, Fleur, Miel, Plante mellifère, Semer
Extrait :
Plantes à Potentiel Mellifère Excellent
Coriandre : Rendement en miel d'environ 325 kg/ha. Floraison plus de 4 semaines de juin à fin juillet.
Mélilot blanc bisannuel : Rendement en miel de 450 kg/ha. Hauteur de 40 à 150 cm. Floraison d'un à deux mois de mai à septembre, l'année suivant celle du semis.
Phacélie : Rendement en miel d'environ 550 kg/ha. Floraison de 7 à 9 semaines après le semis, pour une durée de 5 à 8 semaines de mi-avril à mi-novembre. Tous types de sols.
Vipérine commune : Rendement en miel d'environ 400 kg/ha en moyenne. Bisannuelle de 30 à 90 cm
La floraison dure cinq semaines d'avril à début septembre. Apprécie les sols maigres (peu profonds voire caillouteux).
Plantes à Potentiel Mellifère Bon :
- Bleuet,
- Bourrache,
- Luzerne,
- Mélilot jaune,
- Sainfoin,
- Trèfle d'Alexandrie,
- Trèfle hybride
Voir aussi : Agriculture, Fleur, Miel, Plante mellifère, Semer
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mercredi 3 juin 2015
Division de ruche sans recherche de reine
Voici une méthode pour diviser une ruche sans rechercher la reine :
Opérer quand les mâles sont prêts à féconder les nouvelles reines, c'est à dire depuis l'arrivée des essaims naturels dans votre région (fin avril...) jusqu'à mi-juillet.On peut opérer à une heure quelconque (?).
Choisir une ruche bien peuplée et en bonne santé.
Constituer autant de ruchettes que possible avec dans chacune au strict minimum :
Compléter ces ruchettes avec 1 ou 2 cadres (partiellement ou totalement) gaufrés. Utiliser de préférence des ruchettes petites et bien isolées du froids pour aider à maintenir la chaleur dans les 1eres semaines nécessaires à l'éclosion d'une nouvelle reine.
Dans l'une de ces ruchettes (peu importe laquelle) se trouve la reine. Cette ruchette se peuplera rapidement.
Ne laisser qu'une des ruchettes sur place, peu importe laquelle. Elle attirera les butineuses qui reviendront. Placer les autres sur un (ou plusieurs) site à plus de 3 km.
L'environnement de toutes les ruchettes doit absolument être nourricier (voir Les plantes TRES mellifères).
Les ruchettes orphelines produiront leur reine. Cette reine pondra ses 1ers oeufs 21 à 26 jours après la division (12 à 15 jours après si on avait introduit des cellules royales).
On peut recommencer les mêmes divisions 3 à 4 semaines après le début de la ponte jusqu’à mi-juillet.
Variantes
Il est possible de mettre plus de cadres de couvain ou de nourriture dans les ruchettes. Cela diminue le nombre de nouvelles colonies mais augmente leurs chances de redémarrage.
Si on ne prélève que quelques cadres d'une ruche, il est vital de s'assurer qu'il lui reste du couvain jeune, larves d'une jour et oeufs (ou bien la reine). Dans le cas contraire la colonie est condamnée à mourir car serait incapable de produire une nouvelle reine.
Alternatives possibles
Voir aussi : Couvain, Division, Essaim, Miel, Pollen, Reine, Ruchette
Opérer quand les mâles sont prêts à féconder les nouvelles reines, c'est à dire depuis l'arrivée des essaims naturels dans votre région (fin avril...) jusqu'à mi-juillet.On peut opérer à une heure quelconque (?).
Choisir une ruche bien peuplée et en bonne santé.
Constituer autant de ruchettes que possible avec dans chacune au strict minimum :
- un cadre ayant de façon certaine du couvain jeune (larves de 1 jour et oeufs, sachant qu'un oeuf mesure 1,5 mm de long pour 0,3 mm de diamètre),
- un cadre de nourriture (miel et pollen),
- les abeilles couvrant ces cadres. Elles doivent être en nombre suffisant pour butiner et pour produire chaleur et gelée royale nécessaires aux cellules royales.
Compléter ces ruchettes avec 1 ou 2 cadres (partiellement ou totalement) gaufrés. Utiliser de préférence des ruchettes petites et bien isolées du froids pour aider à maintenir la chaleur dans les 1eres semaines nécessaires à l'éclosion d'une nouvelle reine.
Dans l'une de ces ruchettes (peu importe laquelle) se trouve la reine. Cette ruchette se peuplera rapidement.
Ne laisser qu'une des ruchettes sur place, peu importe laquelle. Elle attirera les butineuses qui reviendront. Placer les autres sur un (ou plusieurs) site à plus de 3 km.
L'environnement de toutes les ruchettes doit absolument être nourricier (voir Les plantes TRES mellifères).
Les ruchettes orphelines produiront leur reine. Cette reine pondra ses 1ers oeufs 21 à 26 jours après la division (12 à 15 jours après si on avait introduit des cellules royales).
On peut recommencer les mêmes divisions 3 à 4 semaines après le début de la ponte jusqu’à mi-juillet.
Variantes
Il est possible de mettre plus de cadres de couvain ou de nourriture dans les ruchettes. Cela diminue le nombre de nouvelles colonies mais augmente leurs chances de redémarrage.
Si on ne prélève que quelques cadres d'une ruche, il est vital de s'assurer qu'il lui reste du couvain jeune, larves d'une jour et oeufs (ou bien la reine). Dans le cas contraire la colonie est condamnée à mourir car serait incapable de produire une nouvelle reine.
Alternatives possibles
- Nourrir les ruchettes (plus efficace à court terme, mais aide des colonies peu robustes à survivre)
- Introduire des cellules royales (1eres pontes plus rapides, mais risques d'avoir des reines de moins bonne qualité car non sélectionnées par les abeilles sur leurs qualités)
Voir aussi : Couvain, Division, Essaim, Miel, Pollen, Reine, Ruchette
vendredi 22 mai 2015
Des ruches au bord des autoroutes
Extrait de http://www.francetvinfo.fr/france/les-abeilles-s-installent-au-bord-des-autoroutes_916671.html
La ministre de l’Écologie étend la production du miel le long des autoroutes. 400 kilos de miel d'autoroutes ont déjà été récoltés et distribués à des fins pédagogiques.
Pas de métaux lourds dans le miel"Les abeilles sont mieux sur des espaces où on n'utilise pas de produits phytosanitaires". Et ni la circulation, ni la pollution ne dérangent les abeilles. "Les métaux lourds, on n'en trouve pas dans le miel".
Les butineuses s'adaptent à des lieux très divers, des terrasses des centres commerciaux aux jardins de l'Assemblée nationale.
Voir aussi : Miel, Route, Rucher
La ministre de l’Écologie étend la production du miel le long des autoroutes. 400 kilos de miel d'autoroutes ont déjà été récoltés et distribués à des fins pédagogiques.
Pas de métaux lourds dans le miel"Les abeilles sont mieux sur des espaces où on n'utilise pas de produits phytosanitaires". Et ni la circulation, ni la pollution ne dérangent les abeilles. "Les métaux lourds, on n'en trouve pas dans le miel".
Les butineuses s'adaptent à des lieux très divers, des terrasses des centres commerciaux aux jardins de l'Assemblée nationale.
Voir aussi : Miel, Route, Rucher
vendredi 1 mai 2015
L'apiculture durable - Quelques propositions
Voici quelques propositions pour pratiquer une apiculture durable :
Cellules de reines
Les laisser vivre, elles permettent de remplacer très rapidement la reine si elle meurt et favorisent la multiplication de la colonie. Cela offre aussi une plus grande compétitions entre reines naissantes, ainsi seule la plus vigoureuse survivra.
En cas de division, des reines seront déjà prêtes à éclore.
A l'inverse, créer des reines à la chaîne (picking), en conservant toutes celles qui naissent, conduit à faire survivre aussi les reines de mauvaise qualité qui n'auraient eu aucune chance de survivre naturellement.
Cellules de mâles
Les laisser vivre, elles favorisent la variété génétique, offrant une plus grande compétitions entre mâles quand une reine se fait féconder. Ainsi elle a plus de chance d'être fécondée par des mâles de bonne qualité. De plus ils participent à la bonne vie de la colonie en la réchauffant (et par d'autres effets non encore découverts ?).
Essaims naturels
Les laisser essaimer, les apiculteurs (dont vous) ont ainsi plus de chance d'obtenir des essaims pour créer de nouvelles colonies, et cela permet de rémérer (renouveler la reine) de votre ruche sans rien avoir à faire. Vous aurez ainsi une reine toute jeune dans la ruche qui a essaimé ; si vous avez conservé les cellules de reine comme expliqué ci-dessus, de nouvelles reines ne tarderont pas à éclore si ce n'est déjà fait, raccourcissant au minimum le délai avant qu'une nouvelle reine fécondée commence à pondre ses 1000 à 3000 oeufs / jour.
Varroa
Non, il ne va quand même pas écrire qu'il faut les laisser vivre ?! Et si, laissons les vivre sans mettre de pesticide dans la ruche. Maintenir artificiellement une colonie particulièrement sensible au varroa empêche la nature de faire émerger des abeilles résistantes.
Les colonies trop infestées essaiment pour se débarrasser d'un bon nombre de varroas. Les apiculteurs (dont vous) auront ainsi plus de chance d'obtenir des essaims suffisamment sains pour créer de nouvelles colonies.
Un parasite ne survit que s'il ne tue pas tous ses hôtes. Autrement dit, les varroas ont on besoin vitale qu'il y ait des abeilles ! Un équilibre se forme donc naturellement entre l'optimum de varroas par ruche et l'optimum d'abeilles pour faire vivre ces parasites.
Les produits utilisés pour détruire les varroas perdent progressivement leur efficacité car les varroas deviennent résistants. Traiter chimiquement sur le long terme des populations est une voie sans issue. Cela aurait seulement pu être une solution temporaire.
Faisons confiance aux abeilles pour trouver des solutions contre les varroas. Certaines colonies à miel sauvages savent y résister.
Insémination des reines
Laissons aux reines le "plaisir" de s'accoupler avec 10 à 20 mâles, et surtout de les choisir suivant leurs qualités. Elles sont les mieux placées pour en juger.
Variété génétique
Des mâles en grand nombre, de provenances locales variées. Des reines locales issues d'une compétition naturelle. Des accouplements basés sur la qualité des mâles. C'est ainsi que la nature a permis aux abeilles de vivre des millions d'années.
Une femelle s'accouple avec plusieurs mâles. En permettant à l'espèce d'accroître la diversité génétique de sa descendance, ce phénomène permet de renforcer ses capacités d'adaptation vis-à-vis de son environnement et de contribuer ainsi à sa survie.
Ouverture des ruches
N'ouvrons jamais les ruches pour observer la santé et la population, cela évite de refroidir le couvain et nous n'avons pas besoin de les nourrir pour compenser cette perte de calories.
L'observation de la planche d'envol (cf. livre "Au trou de vol") devrait suffire.
Récolte de miel
La récolte peut s'effectuer sans ouvrir la ruche en glissant depuis l'extérieur le chasse-abeille sous la hausse par différents mécanismes existants (si vous connaissez les références ajoutez des commentaires), puis en prélevant la hausse le lendemain.
Leur laisser la quantité de miel dont elles ont besoin pour l'hiver en leur laissant une hausse pleine, ou en faisant la récolte après l'hiver et non avant. La richesse de cette nourriture leur apporte le maximum de résistance pour combattre leurs varroas et maladies.
On fait moins de pots de miels, mais on en fera encore l'année suivante !
Nourrissage
Favorisons la végétation (mellifère) sauvage et locale, fauchons au lieu de tondre, etc... convainquons nos voisins et mairies de faire de même... cela permet aux abeilles de manger à leur faim. C'est le B-A-BA de la vie sur terre et cela fonctionne à merveille.
Réservons le sucre candi et les sirops pour les confiseries humaines, et la levure de bière pour nos bouteilles. C'est une nourriture trop pauvre pour être donnée à une abeille.
Froid et ventilation
L'humidité favorisant maladies et champignons, une aération large en bas, et éventuellement en haut pas des trous qu'elles peuvent obstruer si elles le souhaitent, semble utile toute l'année.
Le froid l'hiver a des avantages : il stoppe les pontes, donc stoppe les possibilités de reproduction du varroa ; les abeilles réduisent leur activité au seul chauffage du centre de l'essaim donc se reposent autant que possible (et vivent plus longtemps au printemps?). La reine ne pondant plus elle se repose (et vit aussi plus longtemps?).
Donc inutile de calfeutrer les ruches, les abeilles ont toujours su se débrouiller seules face au froid et à un passage d'air raisonnable.
Maladies et parasites
La variété génétique est un foisonnement de solutions possibles contres maladies et parasites. Certaines lignées disparaissent, d'autres sont favorisées. Cela permet la survie et l'évolution de l’espèce.
Multiplication des colonies à très grande échelle
La production française de miel a été divisée par 3 en quelques années. Le nombre de ruches et d'apiculteurs professionnels s'effondre. Les calamités se multiplient (maladies, parasites, pesticides, rareté de la flore).
La multiplication des colonies à grande échelle est donc indispensable. Pour y arriver, les techniques de duplication et de de division de ruches sont secondaires. On multiplie avant tout les colonies par un traitement de fond durable : former de nombreux amateurs à l'apiculture, implanter des ruches en de multiples endroits afin de réduire les risques et d'exploiter au mieux les ressources, sensibiliser le public et les enfants, re-semer des fleurs (mellifères) et replanter des espèces végétales variées et locales, bannir les pesticides de ses achats, recueillir tous les essaims qui se présentent, poser de multiples ruches pièges...
Conservatoire de ruches libres
Laisser une partie de ses ruches vivre sans aucune intervention humaine. Ni nourrissage, ni ouverture, ni traitement, ni protection contre le froid, ni récolte... Simplement y mettre un essaim nu ou sur cadre, puis le laisser totalement autonome durant toutes les années où il vivra. Il peut s'agir de ruches classiques, avec ou sans cadre, ou mieux de simples caisses de formes diverses sans cadre.
Si une colonie meurt, la remplacer par un nouvel essaim, ou attendre qu'un essaim revienne spontanément, et persévérer.
N'ayant pas besoin d'accéder à ces ruches, elles peuvent être placées dans n'importe quel endroit (dans un arbre, sous l'avancée d'un toit...), éventuellement éloignées de votre rucher.
Vous découvrirez de nombreux intérêts à cette démarche : le plaisir d'observer des insectes sauvages ; avoir un groupe témoin montrant les chances naturelles de survie face au varroa et pesticides ; remettre en question les certitudes apicoles si une bonne partie d'entre elles survit ; apprendre à observer le comportement de colonies seulement par la planche d'envol ; obtenir des essaims 100% naturels que vous pourrez récupérer pour de nouvelles ruches libre ou pour votre rucher ; et bien sûr obtenir des souches résistantes ! (Voir Conservatoire de ruches libres)
ALTERNATIVE A CES PROPOSITIONS DURABLES
Si vous n'êtes pas convaincu par tout ce qui précède, alors suivez les conseils apicoles largement répandus, à court terme cela marche très bien (mais à moyen et long terme...) :
- importez des reines et essaims (et leurs maladies/parasites)
- élevez des reines à la chaine
- inséminez les artificiellement
- faites des lignées génétiquement identiques
- ouvrez la ruche tous les 10 jours
- nourrissez : à chaque ouverture de ruche, à chaque division de ruche, avant l'hiver, au début du printemps, quand la pluie se prolonge...
- prenez une bonne partie du miel
- détruisez les cellules de mâles et les cellules royales
- ignorez les essaims sauvages, ils sont peut-être couverts de varroas et porteurs de maladies, en tout cas ce n'est pas rentable de les récupérer. (Il y a cependant des apiculteurs qui souhaitent récupérer des essaims : Au secours un essaim !!!)
- traitez 1 (à 2) fois par an contre le varroa
- dénoncez les apiculteurs qui ne traitent pas leurs ruches
- croisez les doigts pour que l'apiculture ne s'effondre pas encore plus...
Voir aussi :
- Nichoir pour abeilles à miel sauvages (abeilles mellifères
- Participez à la conservation d'abeilles noires résistant au varroa, ou à leur émergence
- et : Apiculture durable, Cellule Royale, Conservatoire, Division, Essaim, Génétique, Maladie, Mâle, Miel, Multiplication, Nourrissage, Parasite, Récolter, Reine, Rémérer, Ruche piège, Traitement, Varroa
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jeudi 23 avril 2015
La Commission Européenne autorise le Miel allongé au sucre !?
Extrait de http://www.lamarseillaise.fr/var/developpement-durable/35147-miel-amer-comme-un-gout-de-trop-sucre
La Commission européenne autorise depuis le 1er janvier 2015 la commercialisation des miels avec 23 % de miel naturel et 77 % de glucose (à condition de le préciser sur l’étiquette).
Il est très difficile de déceler l’apport sucrier dans le pot. Les analyses sont très coûteuses. Les pots de miel sont de plus en plus des pots de sucre qui n’ont plus rien à voir avec le doux hydromel des dieux de la Grèce !
8 pots sur 10 proviennent de Chine ou du Vietnam, des pays moins regardant sur les normes et la traçabilité. « C’est bien simple : en dessous de 4 euros le kilo, le consommateur ne peut s’attendre qu’à des miels d’importation dont certains ont moins de 25% de produits fournis par les abeilles. » Henri Clément, de l’UNAF (Union nationale de l’apiculture française) précise même que l’on peut fabriquer un miel totalement artificiel. Peu de différence avec un sirop industriel.
Le miel de Chine revient à l’apiculteur chinois, 0,50 centimes d’euro le kilo. Mais le miel d’apiculteur français, lui, revient à 3 euros ou 4 euros le kilo à la production et il est vendu environ 10 euros chez le producteur.
On comprend qu’en autorisant la commercialisation du miel d’importation, d’une part, on tue la filière française, mais que d’autre part, dans cette guerre des prix, on incite indirectement les petits apiculteurs à ajouter du glucose dans le pot pour lutter contre le dumping des importateurs.
En 2013, la Commission européenne, pour donner le change, a interdit l’épandage du pesticide appelé « Gaucho », alors qu’une trentaine d’autres molécules neurotoxiques restent autorisées pour ne pas trop faire perdre de l’argent aux grands lobbys de l’agrochimie internationale. Miel alors !
Voir aussi : Faux-miel, Glucose, Miel, Sucre
La Commission européenne autorise depuis le 1er janvier 2015 la commercialisation des miels avec 23 % de miel naturel et 77 % de glucose (à condition de le préciser sur l’étiquette).
Il est très difficile de déceler l’apport sucrier dans le pot. Les analyses sont très coûteuses. Les pots de miel sont de plus en plus des pots de sucre qui n’ont plus rien à voir avec le doux hydromel des dieux de la Grèce !
8 pots sur 10 proviennent de Chine ou du Vietnam, des pays moins regardant sur les normes et la traçabilité. « C’est bien simple : en dessous de 4 euros le kilo, le consommateur ne peut s’attendre qu’à des miels d’importation dont certains ont moins de 25% de produits fournis par les abeilles. » Henri Clément, de l’UNAF (Union nationale de l’apiculture française) précise même que l’on peut fabriquer un miel totalement artificiel. Peu de différence avec un sirop industriel.
Le miel de Chine revient à l’apiculteur chinois, 0,50 centimes d’euro le kilo. Mais le miel d’apiculteur français, lui, revient à 3 euros ou 4 euros le kilo à la production et il est vendu environ 10 euros chez le producteur.
On comprend qu’en autorisant la commercialisation du miel d’importation, d’une part, on tue la filière française, mais que d’autre part, dans cette guerre des prix, on incite indirectement les petits apiculteurs à ajouter du glucose dans le pot pour lutter contre le dumping des importateurs.
En 2013, la Commission européenne, pour donner le change, a interdit l’épandage du pesticide appelé « Gaucho », alors qu’une trentaine d’autres molécules neurotoxiques restent autorisées pour ne pas trop faire perdre de l’argent aux grands lobbys de l’agrochimie internationale. Miel alors !
Voir aussi : Faux-miel, Glucose, Miel, Sucre
dimanche 5 avril 2015
Recette pour fabriquer... du faux-miel !
Pour fabriquer du faux-miel ou augmenter les quantités de miel récoltées rien de plus facile, il suffit d'appliquer cette recette : https://www.youtube.com/watch?v=nGhQyHOWWFQ&authuser=0
Encore plus facile : acheter directement du faux-miel en supermarché, c'est marqué "Miel" sur l'étiquette mais cela coûte bizarrement beaucoup moins cher que chez un apiculteur.
Pour fabriquer du vrai miel c'est beaucoup plus compliqué, il faut une ruche, un essaim d'abeilles, un terrain entouré de fleurs de février à octobre, et exempt de pesticides... le truc impossible à trouver. Cet page peut cependant vous aider à débuter en apiculture : Ma première ruche.
Voir aussi : Faux-miel, Glucose, Miel, Sucre
Encore plus facile : acheter directement du faux-miel en supermarché, c'est marqué "Miel" sur l'étiquette mais cela coûte bizarrement beaucoup moins cher que chez un apiculteur.
Pour fabriquer du vrai miel c'est beaucoup plus compliqué, il faut une ruche, un essaim d'abeilles, un terrain entouré de fleurs de février à octobre, et exempt de pesticides... le truc impossible à trouver. Cet page peut cependant vous aider à débuter en apiculture : Ma première ruche.
Voir aussi : Faux-miel, Glucose, Miel, Sucre
samedi 28 mars 2015
Disparition des abeilles : le problème c'est la destruction des fleurs
Extrait de http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1344017-disparition-des-abeilles-et-penurie-de-miel-le-probleme-c-est-la-destruction-des-fleurs.html
Commentaire d'Abeilles-sur-Saône
Taper sur les agriculteurs ne résout rien. Le problème est vaste et concerne toute la société. La plupart des apiculteurs mettent aussi des insecticides dans leurs ruches...
Trouvons des solutions ensemble.
Voir aussi : Vive-les-agriculteurs
et : Agriculture, Butiner, Fleur, Miel, Pesticide, Plante mellifère
"""Dans les années 1950 une ruche déposée au fond du jardin pendant deux mois nous donnait pas moins de 30 kg de miel.
Les abeilles n’ont plus de fleurs à butinerFin de citation.
Les abeilles ne sont pas plus faibles, ni plus malades qu’elles ne l’étaient. Ce qui a véritablement changé, c’est notre agriculture.
Aujourd’hui, l’utilisation systématique de pesticides et d’insecticides fait du tort aux abeilles. Le lisier, qui n’est plus exclusivement composé de fumier de vache, détruit la flore. Les herbes sont coupées trop vite par les agriculteurs et les abeilles souffrent de cette pénurie. Certaines générations n’en voient jamais la couleur.
Or, pour faire du miel, les abeilles ont besoin de butiner.
Quand on leur trouve un coin au calme et fleuri, les abeilles produisent sans problème, mais ces conditions sont de plus en plus difficiles à réunir.
Le vrai problème, c’est l’exploitation des champs. Les agriculteurs ne pensent plus qu’au rendement, et abusent de l’utilisation de produits chimiques, fortement nocifs aux abeilles.
Dans les années à venir, mon métier [d'apiculteur] est certainement voué à disparaître. La seule chose qui pourrait encore le sauver serait de modifier le comportement de nos agriculteurs, qu’ils laissent enfin les fleurs fleurir, mais je doute que cela soit possible."""
Commentaire d'Abeilles-sur-Saône
Taper sur les agriculteurs ne résout rien. Le problème est vaste et concerne toute la société. La plupart des apiculteurs mettent aussi des insecticides dans leurs ruches...
Trouvons des solutions ensemble.
Voir aussi : Vive-les-agriculteurs
et : Agriculture, Butiner, Fleur, Miel, Pesticide, Plante mellifère
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