dimanche 29 mars 2015

Pesticides... c'est quoi ?

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Pesticide
Un pesticide est une substance chimique utilisée pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles. C'est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides, les parasiticides. Ils s'attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux « mauvaises herbes » et aux vers parasites.

Le terme pesticide comprend non seulement les substances « phytosanitaires » ou « phytopharmaceutiques » utilisée en agriculture, sylviculture et horticulture, mais aussi les produits zoosanitaires, les produits de traitements conservateurs du bois, et de nombreux pesticides à usage domestique : shampoing anti-poux, boules antimites, poudres anti-fourmis, bombes insecticides contre les mouches, mites ou moustiques, colliers anti-puces, diffuseurs intérieurs de pesticides, etc.

Selon l'Institut de veille sanitaire, le sang d'un Français moyen contient presque toujours des pesticides et trois fois plus de certains pesticides que celui des Américains ou des Allemands.

Les pesticides sont également associés aux perturbateurs endocriniens et à des maladies et à l'infertilité.

Sans commentaires...


Engrais de synthèse

A côté des pesticides fleurissent les engrais de synthèses (chimiques), pas meilleurs pour l'environnement et nos enfants.


Voir aussi :

Roundup de Monsanto vient d’être classé cancérogène probable pour l’homme

Extrait de http://www.quechoisir.org/environnement-energie/risque-environnemental/actualite-jardinage-de-printemps-oubliez-le-roundup?utm_medium=email&utm_source=nlh&utm_campaign=nlh150326

Le principe actif du Roundup de Monsanto, et de ses concurrents moins connus du grand public, vient d’être classé cancérogène probable pour l’homme. Une raison supplémentaire pour renoncer au désherbage chimique polluant.

Le principe actif, le glyphosate, est l’un des principaux polluants de la ressource en eau, omniprésents dans les rivières et les nappes souterraines.

La firme Monsanto a d’ailleurs été condamnée, tant aux États-Unis qu’en France, pour avoir osé prétendre que le Roundup était biodégradable et respectueux de l’environnement alors que le glyphosate est officiellement classé « dangereux pour l’environnement », « toxique pour les organismes aquatiques et pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique » !

Le Centre international de recherche sur le cancer vient de classer le glyphosate cancérogène probable pour l’homme... cancer du système immunitaire chez l’homme (lymphome non hodgkinien) et dégâts sur les cellules humaines (lésions de l’ADN et de chromosomes).

4 autres pesticides classés cancérogènes

Les experts de l’OMS ont également classé 4 autres insecticides, moins connus du grand public que les herbicides au glyphosate. Le malathion et le diazinon entrent dans la catégorie cancérogène probable, le parathion et le tetrachlorvinphos comme cancérogène possible. Tous ces pesticides sont interdits en agriculture depuis des années, mais le diazinon était encore récemment utilisé comme biocide, et le malathion contre les moustiques dans la lutte anti-chikungunya.


Commentaire d'Abeilles-sur-Saône

Les humains attrapent le cancer, les abeilles et autres pollinisateurs meurent avant.
Les "mauvaises herbes" participent autant à la survie de l'environnement que les autres, alors acceptons les...

Voir aussi :

samedi 28 mars 2015

Sensibilisation à l'apiculture dans les écoles

Outils de sensibilisation à l'apiculture dans les écoles :


Si vous en connaissez d'autres n'hésitez pas à nous les indiquer, merci (Contacts).

Voir aussi : 

Disparition des abeilles : le problème c'est la destruction des fleurs

Extrait de http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1344017-disparition-des-abeilles-et-penurie-de-miel-le-probleme-c-est-la-destruction-des-fleurs.html

"""Dans les années 1950 une ruche déposée au fond du jardin pendant deux mois nous donnait pas moins de 30 kg de miel.
Les abeilles n’ont plus de fleurs à butiner

Les abeilles ne sont pas plus faibles, ni plus malades qu’elles ne l’étaient. Ce qui a véritablement changé, c’est notre agriculture.

Aujourd’hui, l’utilisation systématique de pesticides et d’insecticides fait du tort aux abeilles. Le lisier, qui n’est plus exclusivement composé de fumier de vache, détruit la flore. Les herbes sont coupées trop vite par les agriculteurs et les abeilles souffrent de cette pénurie. Certaines générations n’en voient jamais la couleur.

Or, pour faire du miel, les abeilles ont besoin de butiner.

Quand on leur trouve un coin au calme et fleuri, les abeilles produisent sans problème, mais ces conditions sont de plus en plus difficiles à réunir.

Le vrai problème, c’est l’exploitation des champs. Les agriculteurs ne pensent plus qu’au rendement, et abusent de l’utilisation de produits chimiques, fortement nocifs aux abeilles.

Dans les années à venir, mon métier [d'apiculteur] est certainement voué à disparaître. La seule chose qui pourrait encore le sauver serait de modifier le comportement de nos agriculteurs, qu’ils laissent enfin les fleurs fleurir, mais je doute que cela soit possible."""
Fin de citation.

Commentaire d'Abeilles-sur-Saône

Taper sur les agriculteurs ne résout rien.  Le problème est vaste et concerne toute la société. La plupart des apiculteurs mettent aussi des insecticides dans leurs ruches...

Trouvons des solutions ensemble.

Voir aussi : Vive-les-agriculteurs
et :

dimanche 22 mars 2015

Les ondes des mobiles fatales pour les abeilles

Extrait de http://ehs-action.org/?p=5028

La pollution électromagnétique serait l’une des causes de l’effondrement de la population d’abeilles. Plus de 83 expériences près des ruches ont donné les mêmes effets !
Les radiations des téléphones mobiles ont un impact considérable sur le comportement des abeilles, notamment en induisant des signaux d’alarme émis par les abeilles ouvrières. Ces sons de l’abeille ouvrière annoncent soit la préparation à l’essaimage, soit sont le reflet de grandes perturbations d’une colonie d’abeilles.

La technologie de la téléphonie mobile pourrait s’avérer fatale pour les abeilles. Les téléphones cellulaires et les tours de téléphonie mobile interféraient dans leur orientation. Lorsque que le téléphone mobile était maintenu à proximité d’une ruche, cela avait entraîné l’effondrement de la colonie dans les 5 à 10 jours, avec des ouvrières incapables de rentrer chez elles.

Plus de la moitié des causes de disparition d’abeilles dans l’hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour [les ondes pourraient en être la cause]. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l’hiver, à un moment où elles n’ont aucune chance de survivre dans la nature.

Voir aussi :

Insecticides et pesticides

Insecticides et pesticides :

Voir les articles sur Pesticide 

samedi 21 mars 2015

Les Colzas et tournesols OGM contaminent les crucifères sauvages

Extrait de http://www.liberation.fr/debats/2015/03/20/colzas-et-tournesols-genetiquement-modifiesla-contamination-a-commence_1224897

Comme l’a souligné l’Inra/CNRS en 2013, «la caractéristique de tolérance aux herbicides, introduite par manipulation génétique pourrait être diffusée à d’autres plantes, cultivées ou sauvages». Cette contamination est particulièrement importante avec le colza qui peut transmettre cette caractéristique à toutes les crucifères sauvages qui lui sont botaniquement proches : moutarde des champs, ravenelle, rapistre, etc. Autrement dit, une contamination génétique à grande échelle.

Un modèle agricole à bout de souffle
Ces OGM cachés, de quelque technologie dont ils sont issus, correspondent à un modèle agricole à bout de souffle, dans lequel les manipulations génétiques et la chimie constituent les deux béquilles. C’est encore et toujours plus de pesticides, dont les victimes sont les agriculteurs mais aussi les consommateurs qui respirent et absorbent dans leur alimentation les pesticides diffusés dans l’air et dont les plantes sont imbibées.

Voir aussi :

vendredi 20 mars 2015

Les abeilles savent compter et reconnaître un visage humain

Extrait de http://www.huffpostmaghreb.com/2015/03/19/abeilles-savent-compter-reconnaitre-visage-humain_n_6902250.html

Les abeilles ont une grande capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain.

Placées à l'entrée d'un labyrinthe, les abeilles ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense.

Malgré un cerveau pas plus grand qu'une tête d'épingle, les abeilles sont dotées "d'une bonne vision et d'une grande mémoire".

Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n'étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Elles savent "adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues".
 "On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d'intelligence, mais c'est faux".
Elle espère "sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents".

Selon elle, les molécules toxiques des pesticides "ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux". "Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs", met-elle en garde.

Voir aussi :

mercredi 18 mars 2015

« Mention abeille » pour pas de pesticides avant le coucher du soleil

Attention la « Mention abeille » ne signifie pas "Les abeilles adorent ce pesticide" mais signifie que ce pesticide ne doit PAS être utilisé en présence d'abeilles c'est à dire en journée.

Donc pas de pesticides « Mention abeille » avant le coucher du soleil. Merci.

http://www.unaf-apiculture.info/presse/2014PresseEtAutre/20140428_CP_UNAF_REACTION_SUR_LA_MENTION_ABEILLE.pdf

Voir aussi : 

lundi 16 mars 2015

Quelques trucs apicoles

Voici quelques trucs apicoles :

Nourrissage
  • Tiédir le candi ou le sirop avant de le donner, cela évite de refroidir inutilement la colonie
  • Retourner une boite de sucre en morceau si on n'a pas de candi ; il sera ramolli par l'humidité de la ruche (mais est-ce bon pour leur santé ?)
Inspection des oeufs et larves
  • Porter une lampe frontale pour bien voir au fond des alvéoles 
Enfumoir
  • Allumer avec une boite d'oeuf
  • Utiliser du carton ondulé roulé comme du papier WC et l'allumer par dessous ; il se consumera lentement en produisant de la fumée qui passera au travers de l'épaisseur du carton ondulé (mais est-ce bon pour leur/notre santé ?)
Cueillette d'essaim
  • Si l'essaim est haut perché, utiliser une épuisette de piscine montée sur sa perche télescopique.
  • Emporter un mini-aspirateur à main, avec un sac propre, pour aspirer les abeilles qui viendront se poser sur la branche ou sur le carton (ou ruchette) une fois l'essaim enfermé dans le carton. En réglant sur puissance minimum.
Fixer une colonie
  • C'est le couvain qui fixe les colonies, car les abeilles ne l'abandonnent jamais. Inversement, pas de couvain implique risque de désertion de la colonie.
  • Donc mettre un cadre de couvain naissant dans les essaims qu'on vient de récupérer.
Nettoyage des outils
  • Quand on ouvre les ruches et surtout si ce n’est pas son rucher habituel, une bonne habitude est d’avoir un boite ou un seau avec de l’eau et un peu de javel (sans additif d’odeur) pour nettoyer gants et outils afin de ne pas propager les maladies entre rucher.
  • On nettoie aussi en repartant.
Voir aussi : 

samedi 14 mars 2015

Méthode JOS GUTH de production professionnelle d’essaims

Extrait de la Conférence de JOS GUTH au Syndicat d’Apiculture du Rhône le 24 janvier 2015 http://www.rhone-apiculture.fr/CONFERENCE-DE-JOS-GUTH-A-LYON-LE.html

Les images et les textes ont été réalisés par JOS GUTH et/ou par le Syndicat d’Apiculture du Rhône. Un grand merci ! (Pour télécharger le schéma global en excellente qualité : https://www.rhone-apiculture.fr/IMG/pdf/Tableau_production_d_essaims_Jos_GUTH.pdf)

Jos GUTH multiplie 10 essaims en partant d’un seul ! Le principe est de profiter de la dynamique de développement d’un essaim et un soutien soutenu de nourrissement. La production d’essaim démarre vers le 15 avril avec des essaims hivernés très populeux.

Schéma-1

Une première division est faite selon la méthode utilisant un deuxième corps d’extension (voir ci-dessus) et après 15 à 20 jours, ce deuxième corps étant rempli de couvain peut être divisé en deux en répartissant les cadres de couvain dans 2 ruchettes (voir ci-dessous).

Schéma-2

Chaque opération est complétée par un nourrissement de 3 à 4 litres de sirop dilué pour permettre à l’essaim de tirer les cires et de se développer car le sirop dilué à 20% incite la reine à la ponte.

SCHEMA-3

Ces essaims sont déplacés vers la station de fécondation et une cellule royale est introduite avec protection plastique, au centre du couvain.

Protecteur-de-cellules

Un contrôle de la ponte est effectué 12 à 15 jours après. Les reines sont ensuite clippées et marquées. Cet essaim sera nourri. 3 à 4 semaines après le début de la ponte, ces essaims se sont développés dans toute la ruchette et une seconde division peut alors avoir lieu.

Schema-4

Ces opérations de production d’essaims peuvent avoir lieu 3 semaines après le début de la ponte suivant le même schéma jusqu’à fin juillet. La dernière opération de division se fait avec le corps d’extension comme le corps, la reine de l’essaim reste avec juste un cadre de couvain. Les 5 autres cadres de couvain (ensemble 11 cadres) sont répartis en 3 ou 4 essaims.

Essaim-sur-cire-gaufree
Derniers essaims fin juillet.


Remarques d'Abeilles-sur-Saône
  • La méthode ci-dessus nécessite l'apport d'une reine et un fort nourrissage. Mais on peut aussi s'inspirer de cette méthode pour dupliquer ses colonies sans apport de reine, et éventuellement sans fort nourrissage. Bien évidemment dans ce cas les ruches orphelines mettent 10 à 11 jours de plus à produire leur reine, il n'est donc pas possible de multiplier une colonie par 10.Voir Division de ruche sans recherche de reine
  • Voir aussi L'apiculture durable - Quelques propositions

Voir aussi : 

Bâtardes, nos abeilles ?

Plusieurs "lignées" d'abeilles co-existent. Essayons d'y voir plus clair :
  • Les lignées protégées conservées à l'abri de croisements avec d'autres lignées, comme l'Abeille Noire de l'île d'Ouessant (Apis mellifera mellifera), en principe douce et résistante (http://www.abeillenoireouessant.fr).

  •  Les lignées dont les reines et faux-bourdons sont maîtrisés par les apiculteurs-reproducteurs, par exemple les Buckfast, très productives mais nécessitant un nourrissage et des traitements contre le varroa sous peine de perdre la colonie.
  • Les nouvelles lignées produites par croisement avec des abeilles d'autres continents, par exemple les Abeilles VSH ou SMR ou Hygiéniques, dont l'objectif affiché serait 1) d'abord d'être très productive, 2) de résister au varroa sans traitements.
  • Les reines et abeilles de toutes sortes importées d'autres pays ou continents, aux caractéristiques variées.
  • Les bâtardes que les apiculteurs récupères dans les arbres (essaims naturels provenant de leurs ruchers ou d'ailleurs), ou bien qu'ils produisent par division des ruches et remérage naturel. Les reines peuvent éventuellement être connues mais pas les 10 à 20 faux-bourdons qui les fécondent. Ces bâtardes peuvent ou non survivre sans nourrissage ni traitement contre le varroa. 
  • Les mêmes bâtardes qui vivent librement dans des cheminées ou des troncs creux, et qui survivent ou non. Les plus résistantes essaiment et refondent des colonies. Ces bâtardes sont extrêmement utiles pour maintenir et développer de lignées naturellement résistantes.

On peut acheter des reines et colonies de toutes ces sortes d'abeilles.

Les bâtardes se trouvant dans les ruches ou dans les cheminées sont donc des mélanges de toutes ces sortes d'abeilles, une femelle s'accouplant avec 10 à 20 mâles de provenances variées. En permettant à l'espèce d'accroître la diversité génétique de sa descendance ce phénomène permet de renforcer ses capacités d'adaptation vis-à-vis de l'environnement colonisé et de contribuer ainsi à sa survie.

Voir aussi L'apiculture durable - Quelques propositions 
et :

Pétitions pour une protection de l’apiculture, des consommateurs et des pollinisateurs

Pétition pour une protection de l’apiculture et des consommateurs face au lobby des OGM :

http://www.ogm-abeille.org/
  • Suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
  • Bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
  • Faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
  • Respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Pétition de GREENPEACE :

http://sauvonslesabeilles.be/demandes/
  • Interdire l’utilisation des pesticides nocifs pour les abeilles
  • Soutenir et promouvoir les pratiques agricoles qui favorisent les services de pollinisation
  • Améliorer la conservation des habitats naturels et semi-naturels au sein et autour des paysages agricoles, et renforcer la biodiversité sur les exploitations
  • Augmenter les crédits en faveur de la recherche, du développement et de l’application de pratiques agricoles écologiques 

Voir aussi :

Solutions autre que le nourrissement pour diminuer les mortalités hivernales

Voici des propositions de solutions autre que le nourrissement pour diminuer les mortalités hivernales :

  • Arrêter de sélectionner artificiellement des abeilles hyper-productives mais non-résistantes non-résiliantes incapables de se débrouiller seules contre varroa, pesticide et rareté de la nourriture. Ces abeilles génèrent probablement un cercle vicieux (nourrir et traiter toujours plus) préjudiciable aux apiculteurs et aux colonies sauvages.
  • Prélever moins de miel, leur permettre de se nourrir avec leur miel toute l'année (alimentation riche et équilibrée).
  • Mettre au point d'autres techniques de surveillance que l'ouverture des ruches qui refroidit le couvain : 
    • Observation de la planche de vol et alentour
    • Mini-caméras hors et dans les ruches
    • Enregistrements des sons internes de la ruche
    • Pesée automatique permanente
    • Enregistrement des entrées-sorties
    • Et analyses automatiques permanentes de tous ces éléments (vidéos, sons, poids, entrées-sorties) 
 Message aux lycées, lycées techniques et aux universités

Les techniques de surveillance des ruches listées ci-dessus peuvent être d'excellents sujets pour vos projets d'écoles ou de groupes de travail. N'hésitez pas à prendre contact avec des apiculteurs (Contacts).
 Voir aussi L'apiculture durable - Quelques propositions 
et :

Vos témoignages sur : vos abeilles noires naturellement résistantes


Vous élevez des colonies d'abeilles noires ou locales sans les traiter contre le varroa et sans les nourrir ? Peut-être aussi sans prélever leur miel ?

Votre témoignage nous intéressent. Faites nous part de votre expérience, de vos succès, de vos échecs, et des satisfactions que vous en tirez.

Vos témoignages seront affichés dans cette page et serviront d'exemples pour les apiculteurs amateurs qui combattent chaque jour pour la survie des abeilles et pour le maintien d'abeilles naturellement résistantes.


"J'ai perdu 6 ruches... mais j'ai la joie de voir la 7e survivre !"

En 2014 j'ai cueilli 7 essaims plus ou moins gros dans des arbres et les ai placés dans des ruches Warrés totalement vides (sans aucun cadre). Toutes ont construit leurs rayons. Je ne les ai ni nourries, ni traitées.
Dans quatre ruches les abeilles ont disparu plusieurs mois après en laissant leurs rayons presque vides. Dans deux ruches elles sont mortes de faim. Peut-être aurais-je dû placer les petits essaims dans des boites plus petites que des Warrés 30x30 pour éviter les pertes de chaleur ?
Une seule a survécu. Elle n'a apparemment pas été touchée par le varroa. En ce printemps elle se porte bien et rapporte du pollen.
Je pense que cette 7e colonie est d'une souche très résistante.  Elle fera sans doute des essaims naturels qui participeront au maintien de lignées d'abeilles résistant naturellement.

Voir aussi 

Ruches décimées : "Les abeilles ont été empoisonnées"

Extrait de http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/ruches-decimees-les-abeilles-ont-ete-empoisonnees_847271.html

Après l'hiver "On a perdu 70% du cheptel. On vient de découvrir que certaines ruches étaient désertes, et dans d'autres, les abeilles sont mortes à l'intérieur alors qu'elles avaient encore de la nourriture !"

"Sur neuf colonies, il lui en reste deux vivantes. Un autre a perdu 500 ruches sur les 2 000 qu'il possédait."

"Les abeilles ne meurent pas de faim puisqu'elles ont encore de quoi manger dans les ruches. Elles meurent empoisonnées." En cause, les pesticides utilisés dans les cultures industrielles, qui contaminent le pollen. "Les abeilles font des provisions qu'elles consomment tout l'hiver, et c'est comme cela qu'elles s'empoisonnent petit à petit."

Affectés par les pesticides, ces insectes perdent le sens de l'orientation, ne retrouvent plus la ruche comme l'ont déjà prouvé plusieurs études. Pour celles qui parviennent à la ruche "les pesticides s'accrochent à la cire de l'abeille, qui constitue son habitat. Elle vit donc dans un milieu pollué tout le temps."

"Si la colonie est affaiblie par intoxication, elle n'en est que plus vulnérable aux parasites, aux virus... et ainsi, toutes les pathologies opportunistes peuvent s'installer" (Jean-Marc Bonmatin, chargé de recherche au CNRS).

"Ca a commencé il y a une vingtaine d'années, avec l'apparition des pesticides néonicotinoïdes." La production est passée de 32 000 à 10 000 tonnes.

"Une aberration ! Les abeilles en milieu urbain se portent beaucoup mieux que celles à la campagne."

Luc élève des abeilles locales, et pratique une apiculture raisonnée, "dégagée des contraintes de rendement à tout prix". Il pointe du doigt les pratiques de certains professionnels qui ont développé une apiculture intensive. "Nourissement intensif pour stimuler la ponte, traitement des colonies avec des produits non homologués parce que moins chers...".

"Certains apiculteurs achètent des reines productivistes qui font beaucoup d'abeilles". Des reines fabriquées artificiellement. Ces nouvelles reines sont mal adaptées à notre environnement et plus fragiles.

La question du jour
« Comment expliquer que sur l' île d'Ouessant, un milieu préservé des pesticides, la mortalité des abeilles est seulement de 1 à 3 % ? » (Source : http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/nouveau-seuil-d-alerte-pour-les-abeilles-20-03-2015-61443_8.php)

Voir aussi 

samedi 7 mars 2015

Légion d’honneur pour un agriculteur passé de la chimie au biologique

Extrait de http://www.francetvinfo.fr/societe/salon-de-l-agriculture/paul-francois-l-agriculteur-qui-defie-monsanto-j-etais-un-pur-produit-du-tout-chimique_828111.html

Il lutte contre l'agriculture intensive nourrie aux pesticides. Paul François a cessé d'en manipuler depuis bientôt onze ans.

"J'ai cru à cette agriculture intensive. J'étais formaté, un pur produit du tout-chimique. Je considérais qu'on ne pouvait pas se passer de ces produits qui apportaient une solution à tout". Mais dès les années 1990 la monoculture et les produits phytosanitaires épuisent les sols.

"Il m'a fallu dix ans pour ramener de la vie dans le sol. Je sais combien il est difficile de sortir de ces méthodes-là. Il m'a fallu ce que j'ai vécu pour comprendre que tous ceux qui nous disaient : 'On ne peut pas faire autrement' étaient ceux qui en profitaient.
Désormais, il a diminué "de façon drastique" le recours au chimique. Il a remplacé les sempiternels maïs, blé et colza par une douzaine d’espèces végétales cultivées en alternance, réintroduit des engrais verts, fumier, paillage et couverts végétaux, qui apportent de l'azote et font vivre le sol. 
Il faut changer notre agriculture dans sa globalité. Il faut retrouver le bon sens paysan. Ce n’est pas rétrograde. Au contraire, c’est l’avenir.
Cette année, il va passer une centaine d'hectares en agriculture biologique. "Ce n'est pas un petit challenge, reconnaît-il. L'agriculture biologique est beaucoup plus technique." Il le fait par conviction. Et par intérêts.

 "Les produits les plus dangereux ont été retirés, mais ceux qui restent entre les mains des agriculteurs sont bien trop nombreux. Il faut une politique d'élimination très rapide", lance-t-il, pointant les carences du plan Ecophyto.

En 2014, il a été décoré de la Légion d’honneur, à sa "grande surprise""J’ai mis longtemps à savoir si j’allais l’accepter, assure-t-il. Je l’ai acceptée au nom de mon combat et de mon association. Et aussi pour dire aux politiques : 'Vous me l’avez donnée, alors maintenant, vous allez m’écouter.'"

Voir aussi : 

Essaim tardif

Certains essaims arrivent très tardivement, par exemple en octobre.

Rien n'est perdu : le mettre dans une très petite ruche (exemple ruchette avec partitions, Mini-Plus ou simple boite bricolée), avec un pain de candi dessus car l'essaim ne sera probablement pas capable de trouver suffisamment de nourriture dans la nature pour construire ses 1ers rayons et stocker des réserves de nourriture pour passer les mois d'hiver.

La taille de la boite doit être proportionnée à la taille de l'essaim.

Au printemps vous aurez en principe une colonie en bonne santé. 

Voir aussi :

jeudi 5 mars 2015

Enrayer le déclin de l'abeille noire !

Extrait de http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2015/03/05/l-auvergne-veut-enrayer-le-declin-de-l-abeille-noire_11351798.html

Au-delà des pesticides et parasites, l’économie apicole dans son ensemble menace l’abeille noire. Le projet Beehope tentera de sauver ce patrimoine.

C’est l’espèce la mieux adaptée à nos milieux naturels. Et pourtant, il n’y a plus guère que les conservatoires pour perpétuer, en Europe occidentale, des populations d’abeilles noires au patrimoine génétique quasi intact. Jamais il n’a été aussi menacé par le transfert de gènes d’autres espèces !

L’Apis mellifera mellifera, est menacée par les mutations de l’apiculture contemporaine, qui fait massivement appel à des abeilles importées. 

1. L’abeille noire.

« C’est la mieux adaptée à nos climats où elle se débrouille seule. On la trouve encore à 1.300 mètres d’altitude. Économe en hiver, elle sait réguler sa population pour affronter les aléas. C’est une abeille toutes fleurs, qui plus est très performante sur nos floraisons tardives. C’est aussi une abeille peu agressive et plutôt douce. »
Elle tend pourtant à céder le pas devant les abeilles importées, passées de 5 à 48 % entre 2007 et 2012.
En résulte une hybridation génétique naturelle qui s’accélère au détriment du patrimoine génétique adapté et résistant que portait l’abeille noire.

2. Un rapport avec le déclin des colonies d’abeilles mellifères ?

Parasites et pesticides ont été largement mis en cause pour expliquer ce phénomène. Les initiateurs du projet Beehope invitent à explorer une nouvelle piste en s’intéressant aux abeilles sauvages et à l’impact de l’importation.
« On a créé des combinaisons de gènes que la sélection naturelle élimine. Il faut donc se demander si les pertes ne sont pas aussi liées à des pratiques apicoles qui amènent une moins bonne adaptation des colonies à l’environnement » estime David Biron, chercheur CNRS.

3. L’impact d’un brassage génétique qui s’accélère.

La ruche carrée et mobile marque le début d’une nouvelle phase de domestication : la production ne dépendra plus d’abeilles en milieu sauvage, mais de colonies que l’on sait installer et élever. Progrès technologiques, évolution de l’offre et de la demande sur le marché : le brassage génétique n’a plus qu’à s’emballer.
L’ouverture de l’espace Schengen favorise l’importation de reines. Elles arrivent d’Italie, puis du Caucase, des Balkans… C’est maintenant la buckfast, une espèce multi-hybrides sélectionnée qui inonde le marché… et donc le berceau naturel de l’abeille noire !

4. Le cercle vicieux.

Des colonies d’abeilles domestiques qui pouvaient survivre presque sans l’intervention de l’homme sont de plus en plus souvent remplacées par des insectes plus fragiles et dépendants de l’homme, pour leur entretien et leur alimentation.
« On est entre 30 et 40 % de mortalité en moyenne dans les colonies, mais on considère cela comme normal ! ».
Et le pire reste à venir si l’on ne s’y intéresse pas : quand bien même des apiculteurs éclairés voudraient travailler avec des abeilles noires au patrimoine génétique préservé, il est de plus en plus difficile de se procurer des couvains !
« Si l’on ne fait rien, d’ici dix ans, on perdra ce patrimoine génétique. C’est un vrai problème écologique qui est posé : soit on “domestique” tout à fait l’abeille et nous aurons des abeilles mellifères qui ne pourront plus se passer de l’homme ; soit on conserve une abeille qui peut survivre seule. »

Beehope : un projet en Auvergne et à l'échelle européenne
Le lycée agricole des Combrailles et le laboratoire micro-organismes génome environnement (UMR CNRS/université Blaise-Pascal/UDA 6023) sont partenaires d’un vaste programme européen dédié à l’apiculture durable en général et à la préservation et valorisation des abeilles domestiques noire et ibérique.
Avec eux, le projet Beehope réunit cinq partenaires sur un axe nord-sud : le laboratoire Évolution génome comportement et écologie de Gif-sur-Yvette, le centre d’études biologique de Chizé (CNRS), le centre INRA Poitou-Charentes, l’université basque d’Espagne et l’Institut polytechnique de Braganca (Portugal), les partenaires auvergnats.
Beehope a aussi pour vocation de créer une dynamique entre les citoyens, les apiculteurs, les élus, les scientifiques et les formateurs.
Ce vaste projet aura cinq objectifs principaux, dont : Constituer une réserve de diversité utilisable par l’industrie apicole et les apiculteurs.


Voir aussi

Votre témoignage nous intéresse

Arrivez-vous à conserver des colonies d'abeilles noires sans jamais les nourrir ni leur mettre d'insecticide anti-varroa ?  Mettez un commentaire ci-dessous ou contactez le webmaster (Contacts).

mercredi 4 mars 2015

Piéger des essaims - "SCION Russe" ou "Drapeau à Essaims"

"SCION Russe" ou "Drapeau à Essaims"  

Cette technique très simple permet de récupérer des essaims qui s'échappent de nos ruches. Voir :

Vieille ruche chargée d'odeurs

Un pièges à essaim est une vieille ruche ou ruchette avec des rayons déjà utilisés, le tout chargé d'odeurs montrant que l'implantation d'une colonie est possible en cet endroit.

Quand poser les pièges à essaim ?

Il faut poser les pièges au moins 15 jours avant le début de l'essaimage, qui peut intervenir début avril voire avant suivant la douceur de la météo au début du printemps.

Dès leurs premières sorties(?) certaines butineuses "repéreuses" (ou les pillardes) repèrent des abris attrayants pour le jour de l'essaimage.

Voir aussi :

mardi 3 mars 2015

Nourrissage des abeilles

Quelques notions concernant le nourrissage des abeilles, pour ceux qui souhaitent les nourrir :

Sirop non dilué ==> Provision de miel

Sirop dilué ==> Incitation à la ponte et à la construction de cadres
(Attention : c'est aussi facteur d’essaimage)

Notes :
  • Toute stimulation change le développement normal et la relation entre nombre de jeunes abeilles et nombre de butineuses
  • Le nourrissage par l'apiculteur augmente à court terme les chances de survie de la colonie et de production de miel, mais diminue à long terme les capacités naturelles des abeilles à survivre dans l'environnement actuel
Voir aussi L'apiculture durable - Quelques propositions
Et :

lundi 2 mars 2015

Comment limiter le Varroa Destructor ?


Voici des axes pour limiter le Varroa Destructor :


Elaboration d'abeilles résistantes au varroa

Des centres de recherche tentent de produire des lignées d'abeilles résistantes au varroa. Leurs programmes s'appellent :
  • Varroa Sensitive Hygiene - VSH
  • Suppression of Mite Reproduction - SMR
  • Abeilles Hygiéniques - HYG

Citons parmi les recherches scientifiques :

Lutte naturelle

Voir aussi :