samedi 28 février 2015

Toit végétalisé et fauchage tardif

Votre toit

Vous avez un toit plat ou peu incliné ?

Laissez les herbes y pousser naturellement, assez longues et d'espèces locales.

Au besoin amorcez l'implantation par un apport de substrat quelconque : terreau, compost décomposé ou non, branchage, mauvaises herbes... Les herbes et plantes y viendront progressivement, emportées par le vent et les oiseaux.

Vous pouvez aussi :
  • y poser une ruche piège destinée à récupérer un essaim
  • (Fabriquer un piège à essaim en carton
  • ou une ruche habitée : les abeilles iront butiner sur les 3 km alentour (Ma première ruche)
  • ou bien proposer cela à un apiculteur (voir Contacts et Au secours un essaim !!!)

Fauchage

Si vous fauchez (votre toit ou votre morceau de terrain) attendez la fin de la saison, le plus tard possible, car les abeilles y butinent jusqu'à septembre. Merci !

Voir aussi Aider les abeilles
Et :  

Amélioration/diminution de la diversité génétique

Inspiré de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Diversit%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9tique


La diversité génétique est favorisée par :
  • les recombinaisons génétiques, c'est à dire les mélanges de faux-bourdons et de reines de provenances variées,
  • les mutations génétiques naturelles,
  • une sélection naturelle diversifiante due à des conditions de vie variées. Par exemple : en montagne, en plaine, en forêt ou en ville ; dans des ruches d'apiculteurs, des cheminées abandonnées, des troncs d'arbres creux...

Facteurs diminuant la diversité génétique 

De nombreux facteurs peuvent affecter la diversité génétique d'une population. Ce sont des facteurs naturels [rares] comme l'insularisation à la suite de la montée de la mer, ou des facteurs humains [fréquents !] comme :
  • le gazage d'un essaim sauvage (interdit par la loi), 
  • l'apiculture trop centrée sur la sélection et le clonage, 
  • la fragmentation des zones de butinage, 
  • la destruction ou modification des habitats naturels, etc.

Certaines causes d'effondrement de la diversité génétique peuvent être anciennes ou au contraire très contemporaines :
  • L'apiculture, agriculture, la sélection animale et végétale contemporaine sont de nouvelles sources d'appauvrissement de la diversité génétique qui pourrait s'aggraver avec la généralisation du clonage.
  • La dérive génétique est amplifiée par une diminution de la taille de la population d'abeilles.
  • L'endogamie (reproduction au sein d'une population réduite) est un autre facteur d'appauvrissement. Elle peut être aggravée par le morcellement des habitats naturels et la fragmentation écologique des paysages (contre laquelle la Trame verte et bleue est proposée en France). 
  • Les pratiques d'amélioration des espèces d'abeilles ou végétales, de stimulation hormonale, de croisement avec des espèces exotiques ou d'insémination artificielle ou encore de cryoconservation d'embryons sélectionnés contribuent souvent à diminuer la biodiversité locale et globale (alors qu'utilisée autrement, et avec d'autres objectifs, l'insémination et la cryoconservation pourraient améliorer la conservation génétique de populations ou de génomes menacées).
  • La sélection naturelle peut parfois elle-même contribuer à cette perte de diversité quand des changements de conditions environnementales (réchauffement climatique, pression du varroa, ...) éliminent des groupes important de génotypes ou d'allèles moins adaptés à cet environnement, au profit alors (si par chance il n'y a pas extinction de l'espèce) de nouvelles possibilités d'évolutions.


Protéger la biodiversité
    Extrait de http://www.fondation-nicolas-hulot.org/extras/dossiers-pedagogiques/biodiversite/proteger-biodiversite.php :
    La conservation des espèces passe par la protection de leur habitat [endroit où la colonie d'abeille s'implante, et végétaux qui la nourrissent].

    Les perturbations naturelles (tempêtes, inondations, incendies) font partie de l'évolution des paysages et sont une source de maintien de la biodiversité. Il est important de respecter l'évolution dynamique des habitats dans les sites perturbés, même si cela va contre une certaine vision esthétique de la nature. [Abeilles-sur-Saône : Autrement dit évitons d'assécher les zones humides, d'endiguer et barrer les rivières, d'aplanir les montagnes, d'uniformiser tout ce qui nous entoure]

    Il faut veiller à mettre en place des espèces diversifiées et similaires à celles qui occupaient le site auparavant. L'introduction de nouvelles espèces peut avoir des conséquences lourdes et entraîner de nombreux problèmes !

    Les résultats des efforts de gestion ou de restauration ne se voient pas toujours rapidement : il faut être patient et persévérant !

    Voir aussi L'apiculture durable - Quelques propositions
    Et :  

    jeudi 26 février 2015

    2014 désastreuse pour l'apiculture

    Extrait de http://www.leprogres.fr/economie/2015/02/25/les-apiculteurs-ont-de-sacrees-raisons-d-avoir-le-bourdon

    Météo pourrie, parasites, pesticides, frelons…

    Pourtant, tout avait bien commencé. « L’hiver a été doux et nous avons eu un printemps sec avec de nombreuses fleurs ». Malheureusement, « les pluies de juin, juillet et août ont tout gâché. Non seulement les abeilles ont consommé le nectar ramassé mais il a fallu les nourrir massivement pour les sauver ».

    « Pour le colza et l’acacia, c’est carrément zéro [kg de miel]. Pour le miel de fleurs, on est à 3 kg de moyenne. Du coup, ça fait augmenter le prix du miel de 20 à 30 % et celui des essaims d’abeilles ».

    Afin de maintenir une certaine production et soutenir les apiculteurs, le conseil départemental de la Haute-Loire avait donné des instructions pour un fauchage tardif des talus [voir aussi
    Vive les Mairies !].

    Les pesticides : « Nous remercions nos sénateurs qui ont voté le texte pour leur suppression mais c’est très regrettable qu’il n’ait pas été adopté, faute de majorité. »

    Enfin, il est avéré que le frelon [asiatique] a bien fait son arrivée en Haute-Loire.

    Que faire ?

    Arrêtons de jouer et prenons le taureau par les cornes : voir Aider les abeilles.

    mercredi 25 février 2015

    Déjà 350 000 signatures contre les pesticides tueurs d’abeilles

    mardi 24 février 2015

    Flow Hive : une ruche « à robinet » qui permet de récolter le miel sans ouvrir la ruche

    Extrait de https://mrmondialisation.org/ils-ont-invente-la-ruche-a-robinet

    Leur procédé permet d’extraire le miel d’une ruche... avec un simple robinet.

    Des alvéoles artificielles partiellement construites sont placées dans la ruche. Les abeilles terminent la construction entamée de leur cire naturelle, remplissent les alvéoles de miel et les referment.

    Les cellules peuvent être séparées verticalement de l’intérieur par effet mécanique afin que le miel se déverse par gravité jusqu’à la base de la ruche. Un simple tour de robinet suffit à réaliser l’opération.

    Les abeilles, voyant une partie des alvéoles se vider, viennent les remplir à nouveau en ré-ouvrant l’opercule qui n’a pas été touchée par l’opération. A aucun moment la cire n’est détruite. Le miel frais et naturel coule à la demande !
    --- fin de l'extrait ---


    Canular ?

    Cet article est sceptique sur l'invention : http://www.lesoir.be/806048/article/demain-terre/environnement/2015-02-26/un-robinet-miel-connecte-aux-ruches-revolution-ou-coup-bluff-notre-expert-y 

    De quoi donner des idées...

    ...à ceux qui veulent inventer un procédé encore plus ingénieux, empêchant que ce mécanisme détruise les éventuelles alvéoles occupées par une larve ou du pollen, ou mieux : récoltant individuellement et automatiquement chaque alvéole dès qu'elle est operculée.

    Voir aussi :


    lundi 23 février 2015

    Ils font tout pour sauver l'abeille noire

    Extrait de http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/23/2054038-ils-font-tout-pour-sauver-l-abeille-noire.html

    (Le CPAN est le conservatoire pyrénéen de l'abeille noire)

    Une race d'abeilles qui s'éteint, avec ses capacités naturelles d'adaptation, d'économie et de résistance acquises depuis les dernières glaciations…

    L'enjeu du conservatoire est à la fois écologique car il permet de sauvegarder un patrimoine naturel pyrénéen et économique en participant au développement d'une apiculture durable.

    Actuellement, l'association recherche et collecte des souches d'abeilles noires. Le projet consiste ensuite à multiplier les colonies tout en préservant un pool génétique le plus large possible.

    Carte d'identité de l'abeille noire
    Nom latin : apis mellifera mellifera.
    Nom commun : abeille noire.
    Origine : Europe de l'ouest/Pyrénées.
    Couleur : noire.
    Age : l'espèce à 500 000 ans.
    Taille : de 11 à 13 mm.
    Signe particulier : poilue.


    Extrait de http://www.nordeclair.fr/info-locale/la-ruee-vers-les-cours-du-rucher-ecole-ia51b12892n674542 :
    «  Le but c’est d’inonder les 3 km autour du rucher du Héron [à côté de Lille] pour en faire un sanctuaire de l’abeille noire  »

    Voir aussi

    dimanche 22 février 2015

    "Drame silencieux en train de se jouer en ce moment-même"

    Extrait de http://www.leveil.fr/actualite/Un-drame-silencieux-la-disparition-des-abeilles-106019

    Un rapport de l'Institut national de la recherche agronomique parle d'un "drame silencieux qui est en train de se jouer en ce moment-même". Les conséquences pourraient se révéler catastrophiques pour notre environnement, la biodiversité et l'avenir de notre alimentation si nous n'intervenons pas rapidement. Des scientifiques sont de plus en plus nombreux à penser que les abeilles sauvages qui assurent presque à elles seules la reproduction et la survie de plus de 70 % des plantes à fleurs à travers le monde sont en rapide déclin.

    Une espèce de plante à fleurs sur dix serait déjà menacée d'extinction en France.

    ...pesticides de plus en plus toxiques... agriculture intensive... recul de la biodiversité... monoculture... destruction des haies contribuent à la disparition des abeilles et des plantes.

    "Il faut dresser d'urgence un panorama des populations d'abeilles sauvages et un inventaire des plantes qui en dépendent".

    La lutte biologique devrait être privilégiée...le fauchage raisonné (plus tardif) appliqué sur le réseau routier départemental, étendu aux chemins communaux.

    Voir aussi :

    samedi 21 février 2015

    Vive les Mairies !

    Les Mairies peuvent beaucoup apporter à l'environnement, et donc à l'apiculture. Les apiculteurs et les Mairies peuvent collaborer pour la sauvegarde et l'enrichissement de l'environnement. Pour cela :

    Les apiculteurs peuvent 
    • Participer aux réunions et Commissions municipales sur l'environnement et les espaces verts.
    • Inviter les Mairies à participer aux Assemblées Générales des associations d'apiculteurs.
    • Expliquer aux Mairies les contraintes qui pèsent sur les abeilles (manque de diversité florale, pesticides, ...) et les solutions à portée des Maires (voir ci-dessous).

    Les Mairies peuvent

    • Prêter un terrain clos de préférence (à 10m des voisins en rase campagne, ou bien à 20m en ville, ou bien ayant une haie ou un mur de 2m de haut sur 4 de long)
    • Laisser quelques terrains municipaux en jachère ou couverts de ronces. Cela contribue à l'environnement et à réduire les dépenses ! 
    • Effectuer un fauchage tardif des talus 
    • Favoriser l'implantation de haies (sauvages) constituées de végétaux variés et locaux.
    • Renoncer à tout pesticide dans les terrains communaux.
    • Inciter les agriculteurs à faire de même.

    A nous tous de participer ! 

    Voir aussi 

    mercredi 18 février 2015

    Lutte contre les frelons asiatiques, et recensement


    Les frelons asiatiques gagnent du terrain en France. Ils adorent déguster nos abeilles sauvages ou domestiques.

    A quoi ressemble le frelon asiatique ?
    Voir http://www.aquoiressemble.fr/a-quoi-ressemble-le-frelon-asiatique.html

    Le meilleur piège
    Favoriser la multiplication des oiseaux prédateurs du frelon. A chaque fois qu'on casse un maillon de l'environnement ou de la chaîne alimentaire il s'en suit des problèmes. Faire l'inverse.

    Parmi les prédateurs du frelon il y aurait : Pic vert (mais qui a l'inconvénient de s'attaquer aux ruches), Mésange.

    Pièges à frelons asiatiquesATTENTION : les pièges à frelons sont sujet à controverse car ils risquent de tuer d'autres insectes et de conduire à la sélection des frelons les plus résistants
    Voir le nouveau modèle de piège que chacun peut bricoler gratuitement : http://anti-frelon-asiatique.com/piege-a-femelles-fondatrices-100-selectif-version-aaafa-2015/

    Extrait :
    Pièges 100% sélectif à utiliser du 15 février au 1er mai. Les frelons européens et les papillons ne peuvent pas entrer. Evite la noyade aux petits insectes attirés aussi dans le piège.
    1 – installer le piège dès qu’il fait + de 13°Celsius
    2 – installer le piège près d’un tas de bois, d’un plan d’eau, ou / et dans des zones fleuries (fleurs riches en nectar ou butinent les abeilles et plus particulièrement dans les camélias d’hiver à fleurs simples très riches en nectar)
    3 – installer le piège idéalement tous les jours entre 10h00 et 15h00
    4 – retirer impérativement les pièges au 1er mai

    Recensement
    Le recensement des frelons asiatiques permet d'anticiper les pertes et d'orienter la résistance.
    Plusieurs sites permettent de recenser les frelons asiatiques, mais ils sont plus ou moins simples à utiliser. Si vous connaissez un site aussi pratique à utiliser que les 4 formulaires du menu "Participer" de ce site, merci de l'indiquer au Webmaster (voir Contacts). Nous l'ajouterons dans les Sites intéressants.

    Voir aussi sur le site Abeilles-sur-Saône :

    mardi 17 février 2015

    Les abeilles, parfaites petites citadines : la fin du monde s’éloigne ?

    Extrait de http://www.atlantico.fr/decryptage/abeilles-parfaites-petites-citadines-fin-monde-eloigne-peu-bruno-parmentier-2005685.html
    Atlantico : Des chercheurs ont récemment comparé la façon dont les abeilles se développaient dans trois environnements différents. ... les abeilles trouvaient en ville une plus grande diversité de fleurs et de plantes, grâce notamment au développement des fermes de ville, et des espaces verts.

    En ville, on trouve certes de la pollution atmosphérique, mais également d'avantage de biodiversité que dans les campagnes d’agriculture intensive, et finalement moins d’insecticides. On pourra en quelque sorte constituer des réserves de biodiversité en ville !
    Si cette étude peut alimenter un certain espoir, en quoi le fait que des abeilles pourraient survivre dans les villes n'est-il pas suffisant ? Si les abeilles des champs continuent de mourir, on n’aura tout simplement plus rien à manger en ville ! 
    Conclusion

    Vive les abeilles en ville... et à la campagne !
    Et vive les jardins de ville comme ici : http://www.reporterre.net/A-Lisbonne-les-parcs-deviennent

    Voir aussi :  

    Surmortalité des abeilles : malnutrition et parasitisme pointés du doigt

    Extrait de http://www.temoignages.re/developpement/environnement/surmortalite-des-abeilles-malnutrition-et-parasitisme-pointes-du-doigt,81514.html

    Pour faire face à cette situation, le Réseau Biodiversité pour les Abeilles lance un appel aux pouvoirs publics pour qu’ils s’engagent sur le terrain aux côtés des apiculteurs et de tous ceux qui peuvent faire une fleur aux abeilles : agriculteurs, collectivités territoriales, jardiniers amateurs.
    Lorsque l’on réussit à mettre en place un garde-manger pour abeilles, comme par exemple une jachère apicole, le bénéfice pour les abeilles est immédiat.

    Des observations menées par le Réseau Biodiversité pour les Abeilles ont montré que la présence d’une telle réserve de pollen et de nectar sur seulement 0,5 % de la zone de butinage des abeilles permet de couvrir les 2/3 des besoins nutritionnels des abeilles.


    Appel aux Mairies, aux entreprises et aux particuliers

    N'hésitez pas à laisser quelques terrains municipaux ou privés en jachère, ou couverts de ronces. Cela contribue à l'environnement et à réduire les dépenses ! Voir Vive les Mairies ! et Aider les abeilles

    Voir aussi :

    jeudi 12 février 2015

    « Boîte aux abeilles » pour la récup’ facile d’essaims en hauteur

    Voici la « boîte aux abeilles » pour la récup’ facile d’essaims en hauteur, inventée par un apiculteur de la région.

    Un bête carton avec du ruban adhésif pour étanchéifier, 2 ouvertures latérales avec un tissu style moustiquaire, un ‘capot’ qui se rabat sans fuite et des lanières pour le transport ou l’accroche avec une corde + crochet si l’essaim est en hauteur.

    Il m’a déjà aidé quelques fois quand un essaim se posait dans un arbre : je coupais la branche sur laquelle il se tenait et hop je les mets dans la boite avant le transfert en ruchette.


    (Si vous aussi avez des idées à partagées n'hésitez pas à les proposer au webmaster indiqué sur Contacts).



    Vive les Agriculteurs !

    Les Apiculteurs ont tendance à incriminer les agriculteurs à cause :
    • des pesticides (oubliant que la plupart des apiculteurs mettent aussi dans les ruches des pesticides contre le varroa)
    • de la nono-culture qui génère de grandes périodes sans fleurs à butiner
    • de l'immensité des champs sans arbres ni haies, raréfiant les sources de pollen, de nectar et de propolis.
    De leur côté, les agriculteurs aimeraient :
    • réduire les pesticides car ils leur coûtent cher et nuisent à leur propre santé, diminuer les intrants et la pollution
    • préserver les auxiliaires indispensables aux cultures, et les pollinisateurs (les pollinisateurs sauvages disparaissant, les ruches deviennent vitales)
    • avoir des ruches à proximité quand les abeilles sont indispensables pour polliniser les cultures
    • augmenter le rendement (estimation de 30%) grâce à une excellente pollinisation des semences de colza et tournesol, et des cultures de melon, kiwi, pommier, abricotier, oignon, carotte, chicorée, poireau, fenouil, persil, radis, chou
    • améliorer leur image de marque
    Pour tout cela, on peut s'inspirer de la Charte des Bonnes Pratiques Agricoles et Apicoles de Bayer (http://www.bayer-agri.fr/fileadmin/bayer/02-BPA/CHARTE_BEE_CARE-21-03-13-HD.pdf) :

    L’apiculteur et l'agriculteur peuvent ensemble :
    • Définir l’emplacement des ruches
    • Échanger sur les cultures et les activités prévues sur les parcelles voisines du rucher
    • Faire un bilan en fin de saison : production des ruches et des parcelles agricoles
    • Définir éventuellement un prix de location des ruches en période de pollinisation
    L’apiculteur peut s’engager à :
    • Informer l’agriculteur des dates d’installation/retrait et d’ouverture/fermeture de ses ruches
    • Informer les agriculteurs voisins de la présence du rucher
    • Fournir ses coordonnées à l’agriculteur et aux agriculteurs voisins
    • Véhiculer une bonne image des Agriculteurs attentifs à la santé des pollinisateurs
    • Offrir du miel à l'agriculteur car sans cultures/haies/arbres pas d'abeilles ! 
    • Proposer son aide pour semer des jachères...?
    L’agriculteur peut s’engager à :
    • Avertir avant d'appliquer un traitement
    • Pas d'insecticide/acaricide (même avec la Mention Abeille) en période de floraison ou d’exsudats, sur toutes les cultures visitées par les abeilles et autres insectes pollinisateurs
    • Pas de mélanges de traitements car les effets néfastes se cumulent
    • Traiter à la tombée de la nuit (même avec la Mention Abeille), quand les abeilles sont rentrées à la ruche 
    • Utiliser des buses à limitation de dérive et traiter par vent < 19 km/h
    • Introduire un couvert végétal durant l’inter-culture, produisant du nectar/pollen (colza, moutarde, phacélie, sarrazin, tournesol, trèfle, luzerne en particulier)
    • Aménager des bandes enherbées (CIPAN...), jachères, haies... favorables aux pollinisateurs.
    A nous tous de participer ! 

    Voir aussi

    Une illustration très bien faite extrait de : http://www.itsap.asso.fr/downloads/publications/cahier_technique_pollinisation_web.pdf
     

    Voir aussi :

    mardi 10 février 2015

    Polliniser les semences anciennes

    Des passionnés du goût cultivent (sur Fontaines-Saint-Martin ou ailleurs) des semences anciennes de fruits et de légumes. Pour cela ils ont besoin que des insectes pollinisateurs butinent leurs fleurs.

    Les potagers et vergers constitués d'espèces plus classiques ont aussi besoin des insectes pollinisateurs pour obtenir fruits et légumes.

    Quoi de mieux que quelques ruches à proximité ? (à 3 km maxi ; de préférence à moins de 1km)

    Encore faut-il que les abeilles trouvent à butiner de mars à octobre quand le potager n'est pas en fleur ! (voir Aider les abeilles).

    Voir aussi : 

    samedi 7 février 2015

    Pourquoi développer la mixité chez les apiculteurs ?

    Nous proposons de développer la mixité car les apiculteurs sont majoritairement des hommes.

    Pourquoi une telle proposition ?

    Il est frappant de voir le petit nombre de femmes dans les assemblées d'apiculteurs. Soit elles n'y participent pas pour divers raisons, soit les apiculteurs sont plutôt masculins.

    Dans les deux cas cela appauvrit l'avenir de l'apiculture et de l'environnement. En effet, les solutions actuelles ne permettent pas à l'apiculture de survivre dans de bonnes conditions face aux fléaux actuels : effondrement des colonies d'abeilles ; multiplication des parasites, prédateurs et maladies ; maladie des végétaux mellifères (cynips du châtaigniers...) ; raréfaction des fleurs. Autant de problèmes sans solutions satisfaisantes.

    Un autre point de vue est nécessaire. Une nouvelle vision apportée par les populations peu représentées aujourd'hui permettrait peut-être de trouver des solutions plus efficaces que les solutions actuelles qui sont :
    • nourrissage des colonies (par du sucre candi l'hiver et du sirop de sucre à d'autres périodes)
    • insecticide placé dans les ruches contre le parasite varroa
    • lignées d'abeilles sélectionnées pour leur productivité au détriment de leur résistance

    Mesdames, si vous avez la fibre environnementale, n'hésitez pas à vous lancer dans l'apiculture et/ou à rejoindre une association apicole. Pour info, les abeilles ne piquent que si on les embête, pas si on les élève !

    Voir aussi :