mardi 27 décembre 2016

Valse mortuaire de l'apiculture jusqu'à disparition des abeilles

Premier temps de la valse : depuis la nuit des temps les colonies sauvages d'abeilles à miel prolifèrent, donc les humains se contentent de prélever leur miel.

Deuxième temps de la valse : la préoccupation des apiculteurs est d'augmenter la production de miel grâce aux ruches en paille, en bois, puis "à cadre".

Dernier temps de la valse : depuis la Révolution industrielle et les importations/exportations d'abeilles, les apiculteurs doivent faire face :
  • aux pesticides
  • à la monoculture et à la disparition des variétés de fleurs
  • aux maladies et parasites en tous genres (VARROA, frelon asiatique, Aethina tumida, etc...)
RESULTAT

L'objectif des apiculteurs N'EST  PLUS DE PRODUIRE DU MIEL, MAIS DE GARDER DES COLONIES EN VIE !!!

CAUSES

Des personnes influentes (ou lobbies) disent que les pesticides ne sont pas responsables, qu'il s'agit de mauvaises pratiques apicoles, d'une mauvaise lutte contre le varroa, de problème multi-factoriels...

Admettons que les causes soient multi-factorielles.

SOLUTIONS

Nous avons soit la solution "moderne", sur lesquels se penchent labos et gros producteurs apicoles : sélection/manipulation génétique, au risque d'un appauvrissement génétique donc d'une moindre résilience.

Soit la solution "classique" : toujours plus de lutte chimique contre le varroa, et multiplications des colonies par élevage intensif de reines et nourrissage intensif des abeilles par du sucre+protéines.

Soit la solution "écolo" : multiplication des colonies par essaimage naturel et local, au risque de perdre chaque année 90% des colonies, mais en espérant que les 10% restants aient une variété génétique et épigénétique suffisante pour résister aux calamités.

Autres articles :

samedi 17 décembre 2016

Contre le déclin des abeilles, les chercheurs ont peut-être trouvé une issue

Extrait de http://www.huffingtonpost.fr/2016/12/08/declin-abeilles-miel-environnement

Parmi les causes du déclin de l'abeille européenne Apis mellifera, on trouve la pollution environnementale, bien sûr, liée aux activités agricoles employant des produits phytosanitaires, mais également des vecteurs de maladie comme le parasite varroa. Les colonies infestées meurent en quelques années, voire en quelques mois.

"La filière dépense 10% de son chiffre d'affaires chaque année pour lutter contre le parasite. Il existe des insecticides efficaces, mais des résistances sont apparues. Et les résidus persistent dans les produits apicoles."

Or, des petites populations d'abeilles européennes survivent à ce "pou" maléfique. Elles développent des comportements qui empêchent la multiplication du parasite. L'expression de ce caractère peut être transmise à la descendance.

L'INRA, ITSAP-Institut de l'abeille et Labogena travaillent à mettre au point un outil qui détermine si telle ou telle abeille exprime ces comportements, grâce au séquençage du génome. En pratique, les apiculteurs enverraient quelques-unes de leurs abeilles au laboratoire d'analyses, qui signalerait celles porteuses ou non de ces caractères, et les éleveurs décideraient quelles colonies sélectionner pour obtenir plusieurs générations d'abeilles résistantes au varroa.

"Nous avons terminé la première phase d'étude de ce processus, nous espérons pouvoir mettre en place cette pratique dès 2020."

"Les abeilles ne peuvent évoluer positivement que si on les laisse vivre dans leur environnement d'origine. Si elles sont confrontées à d'autres espèces, cela homogénéise la diversité génétique naturelle, ce qui met en danger de nombreuses sous-espèces de l'abeille noire, dite domestique."
Le projet européen BeeHope a pour vocation à créer une dynamique entre les citoyens, les apiculteurs, les élus, les scientifiques et les formateurs apicoles, afin de contribuer à la valorisation et à la protection de notre patrimoine à tous: l'abeille noire.

Voir aussi :

vendredi 16 décembre 2016

Des abeilles pour mesurer la qualité de l'air, l’eau et le sol

Extrait de http://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2016/12/16/les-abeilles-se-piquent-du-bon-air

Un métal, une dioxine dans les airs et l’abeille change de comportement, voire meurt. Les insectes jaune et noir sont utilisés dans le cadre de la biosurveillance.

Les cinq ruches du site de Préval Haut-Doubs, à Pontarlier, ont servi à quantifier les polluants, typiquement présents dans le cadre d’incinération et de valorisation de déchets, à savoir les métaux, les dioxines et furannes et les hydrocarbures aromatiques polycycliques.

10 millions de prélèvements

« L’abeille réagit immédiatement à la pollution. Sur un rayon de 3 km, elle peut effectuer jusqu’à 10 millions de prélèvements, dans l’air, l’eau et le sol. 

Voir aussi :

Formation par le Syndicat d'Apiculture du Rhône

Comme chaque année, le Syndicat d'Apiculture du Rhône vient d'ouvrir les inscriptions aux cours gratuits de son Rucher Ecole. Ces cours théoriques et pratiques de très bonne qualité sont pris d'assaut, inscrivez-vous TRES RAPIDEMENT si vous êtes intéressés et souhaitez avoir une place.

Il est toujours utile d'avoir des informations et des échanges variés sur les techniques apicoles.

Cours : http://rhone-apiculture.fr/-Le-Rucher-Ecole-.html
L'adhésion de 22€ au Syndicat est une condition obligatoire : http://rhone-apiculture.fr/-Adhesion-.html.

Bonnes fêtes à vous et vos abeilles

Voir aussi :

samedi 26 novembre 2016

Les véritables(?) causes des mortalités d’abeilles


Voici le point de vue d'un site professionnel agricole, à votre libre appréciation...

Extrait de http://oise-agricole.reussir.fr/actualites/les-causes-de-mortalite-des-abeilles:3XX6HCTC.html

Les conclusions 2015 du ministère de l’Agriculture sont par importance : 1- Pathologies 2- Pratiques apicoles 3- Manque de ressources alimentaires et 4- Produits phytosanitaires.

1. Le varroa. C’est essentiellement l’insuffisance de lutte contre le varroa qui explique cette situation.

2. Les mauvaises pratiques apicoles. La lutte contre le varroa avec des produits acarides non homologués, de mauvaises préparations de l’hivernage, de couvain refroidi, de pénurie alimentaire et dépopulation en sortie d’hiver...
«Lorsqu’une stratégie de lutte collective contre le varroa est menée, les résultats sont là. Dans la Marne, où une lutte collective est organisée, les mortalités d’abeilles liées au varroa restent à des taux raisonnables de l’ordre de 9 à 13% selon les années».

3. La famine.
Il faudrait favoriser le développement d’une ressource alimentaire adaptée aux besoins des abeilles, c’est-à-dire une ressource en quantité suffisante tout au long de la saison, avec une diversité d’espèces et une qualité nutritive des pollens élevée : jachères, haies, lisières forestières, bords de champs, bandes enherbées le long des cours d’eau...

4. Pesticides. Ils ne concernent que 4% des mortalités d’abeilles. Parmi les substances le Spinosad est utilisé en agriculture biologique. «le label bio en agriculture ne signifie pas une absence de risque sur la santé des abeilles, ni la présence d’une ressource florale pour les abeilles».
Les cires sont les matrices principales de contamination à long terme par accumulation des toxiques dans les cires puisque la dégradation des résidus se fait de manière très lente. Ainsi, 5 ans sont nécessaires pour qu’une cire perde 50 % des résidus de fluvalinate, solution anti-varroa placée directement au cœur des ruches, mais également utilisée comme insecticide en agriculture.

Pourquoi continuer le focus disproportionné sur les pesticides, en s’obstinant de refuser de traiter les véritables sujets, à commencer par la lutte contre le varroa par un accompagnement des apiculteurs avec des formations adaptées à un métier de plus en plus complexe ?

Voir aussi :

vendredi 29 avril 2016

Recensement et conseils pour éviter d'être victime des pesticides

Recensement et conseils pour éviter d'être victime des pesticides :


Voir aussi les articles à ce sujet :  Pesticide

dimanche 10 avril 2016

Premier essaim de la saison et Liste d'apiculteurs

Premier essaim de la saison, à Fontaines-Saint-Martin. Il n'est resté que 15 minutes stationné sur un arbuste et est parti avant de le cueillir, dommage !!!!!

Si vous voyez un essaim n'attendez pas, prévenez un apiculteur, il sera très content et vous sauverez ces abeilles.

Liste d'apiculteurs : Au secours un essaim !!!

Voir aussi : 

mercredi 23 mars 2016

Ruche active vide d'abeilles 15 jours plus tard, explication


Une colonie qui était active début mars est totalement vide d'abeilles 15 jours plus tard.

Que s'est-il passé ?

Avant l'hiver vous aviez certainement une colonie affaiblie pour x raisons (varroa ; reine mal fécondée, insecticides dans le pollen, etc ...).

L'activité que vous avez constaté au printemps était vraisemblablement une activité d'abeilles pillardes qui venaient récupérer les provisions stockées dans la ruche faible ou déjà morte.

Cela est parfois trompeur car on croit que ce sont les abeilles de la ruche qui travaillent alors que ce sont les abeilles des ruches environnantes qui pillent.

Le fait de constater qu'il n'y a plus que des cadres vides valide l’hypothèse.

Que faire maintenant ?

Tout "démonter", désinfecter au chalumeau et trouver un autre essaim !

Voir aussi :

vendredi 11 mars 2016

Préparer avant fin mars les pièges à essaim

L'hiver a été doux, donc l'essaimage va commencer tôt cette année. Il faut des maintenant rassembler le matériel qui permettra de piéger les essaims sauvages, et les essaims qui risquent de sortir de nos ruches malgré nos efforts.

L'idée est de préparer le plus grand nombre possible de ruchettes-pièges, de ruches-pièges, ou - pour les plus écolo - de caisses avec un trou ressemblant plus ou moins à un tronc d'arbre creux.

Il faut aussi collecter la plus grande quantité possible d'odeurs attirant les éclaireuses en quête d'un logement, c'est-à-dire :
  • Cadres bâtis plus ou moins noirs
  • Raclures de cire issues de la récolte de miel
  • Morceau de propolis
  • Éventuellement produits attire-essaim du commerce si cela fonctionne.
Préparer aussi l'emplacement et la façon dont ces pièges seront disposés, et la façon de badigeonner ces produits attractifs. Il faudra placer les pièges à 1 ou 2 mètres de haut, à quelques mètres des ruches et ruchers que l'on connaît, ainsi qu'aux endroit où l'on a récupéré des dessins dans les années précédentes.

Tous ces pièges devront être en place au plus tard dès le premier essaim rencontré dans la région (mi-avril depuis 2 ans pour Fontaines-Saint-Martin, Rhône).

La dernière chose essentielle est de se faire connaître pour que les gens qui voient un essaim vous appelle. Pour cela :
  • En parler à vos voisins
  • Mettre des petites annonces dans les magasins
  • Mettre des annonces gratuites sur les sites Internet apicoles ou généralistes (leboncoin...) en précisant la commune où vous pouvez intervenir.
Un peu de folie
C'est l'occasion de faire preuve d'imagination pour la forme des ruches ou pièges, et de placer des détecteurs de présence des abeilles, ou de pesage automatique des pièges, avec envoi d'une alerte par 3G. Ou de placer une webcam reliée à internet.
(Bien sûr ces équipements sophistiqués sont plus intéressants sur une ruche en fonctionnement que sur un simple piège !).

Voir aussi 

Fabriquer un piège à essaim en carton

samedi 5 mars 2016

Sacs de graines mellifères et jachères apicoles

Voici comment se procurez des sacs de 5 ou 10 kg de graines mellifères pour jardins ou jachères apicoles :

Les petits sachets de graines étant très coûteux, mieux vaut se mettre à plusieurs et acheter un gros sac. Vu le très faible prix une fois remis en petits sachets (environ 7 centimes les 10 grammes), ce peut aussi être l'occasion d'en offrir autour de vous ou sur les marchés.

Des marques et magasins sont cités ci-dessous simplement pour vous aider à commencer vos recherches.
Mélange Pronectar 

Mélange Pronectar en 10 kg.  
Environ 35€ pour 5kg chez Icko et des vendeurs apicoles, ou dans les magasins du groupe Dauphinoise : Coop Dauphinoise ; Agri Sud Est et Gamm-vert.


Chez Naturapi

http://www.naturapi.com/15644-jacheres-melliferes-rucher--le-kg.html

Comment semer une jachère apicole
 
http://www.jacheres-apicoles.fr/28-comment-semer-une-jachere-apicole-mode-demploi.html


Le financement des jachères apicoles

De plus en plus de solutions, le plus souvent départementales, existent pour diminuer les coûts d’implantation pour les agriculteurs, notamment en ce qui concerne les semences :

  • il est possible dans de plus en plus de départements de passer par les contrats JEFS mellifères des Fédérations Départementales de Chasseurs, qui financent les semences soit sur leurs fonds propres, soit grâce à des subventions des collectivités territoriales ;
  • dans certains départements / certaines régions, c’est la collaboration entre les mondes agricole et apicole qui a débouché sur la mise en place de programmes départementaux de financement de semences (exemples du Haut-Rhin, de la Dordogne, de l’Yonne, de l’Isère…)
  • dans d’autres cas, ce sont les distributeurs de produits agricoles qui ont mis en place des programmes pour leurs adhérents.

Si vous vous trouvez dans un département dans lequel aucun de ces modes de financement des semences ne s’est encore mis en place, sachez donc que le montage de ce type de dossier est possible (n’hésitez pas à contacter le Réseau Biodiversité pour les Abeilles qui est là pour aider dans ce type de démarche). 


Voir aussi :

lundi 29 février 2016

Pétition néonicotinoïdes aux Députés, Ministres Agriculture et Ecologie

L’UNAF est partenaire d'une pétition pour interdire les néonicotinoïdes adressée aux députés, au Ministre de l'Agriculture et au Ministre de l'Ecologie et du développement durable.

Nous vous proposons de vous joindre à ce mouvement par le lien suivant :

D’autre part, vous trouverez ci-dessous, une lettre d’information que nous vous demandons d’envoyer directement à votre Député après l’avoir complétée.
Si vous êtes de la 5è circonscription du Rhône (Caluire, Limonest, Neuville, Fontaines-Saint-Martin...) vous pouvez écrire à votre député Philippe Cochet très simplement sur http://www.philippecochet.com/contact.php (il suffit de copier/coller le texte du mail ci-dessous).

Merci à vous de la signer et de la relayer très largement autour de vous : à vos proches, sur vos sites internet et les réseaux sociaux…

Lettre d’information que nous vous demandons d’envoyer directement à votre Député  

Madame la Députée, Monsieur le Député,

Lors de l’examen en première lecture du projet de loi biodiversité le 19 mars 2015, l’Assemblée Nationale a enfin voté pour une interdiction rapide des néonicotinoïdes. Les apiculteurs ont salué cette décision politique courageuse. Malheureusement, pliant sous l’influence de lobbies de l’industrie chimique toujours aussi puissants1, les sénateurs ont récemment supprimé cette disposition fondamentale du projet de loi. Il vous revient donc la responsabilité de restaurer cette mesure.

Dès le mois de mars prochain, vous allez à nouveau devoir prendre vos responsabilités devant le peuple français très attentif à ce que sera votre décision. Une enquête IPSOS de 2011 a montré que 88% des Français sont informés de la disparition massive des abeilles et que 81% d’entre eux sont conscients que les pesticides en sont la première cause.

Bien sûr, vous avez entendu et entendrez encore tel ou tel expert nier l’impact catastrophique des néonicotinoïdes. Il en fut ainsi de tous les grands enjeux comme l’amiante ou le tabac ou plus récemment, le changement climatique, dont la société a enfin pris la mesure, notre pays en tête, grâce à la réussite de la COP 21. Les nombreuses alertes de la communauté scientifique concernant l’impact de cette classe d’insecticides systémiques sont parfois encore contestées alors qu’elles font pourtant aujourd’hui l’objet d’un large consensus scientifique.
Malgré cela, ce sujet ne semble pas être suffisamment pris au sérieux par bon nombre de parlementaires. En effet, nous déplorons que certains d'entre vous s'expriment sur le sujet en disant que la France ne peut pas retirer les néonicotinoïdes en invoquant diverses raisons : Europe, rendements agricoles, etc. C’est tout simplement faux. La France, sur son sol, peut et doit interdire les produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes. Et vous, représentant de la Nation, en avez le pouvoir.
Je vous demande donc solennellement de réintégrer l’interdiction des produits à base de néonicotinoïdes dans le projet de loi biodiversité. Comme tous nos concitoyens, conscients des enjeux que représente la survie des abeilles et ulcérés par l’insoutenable impuissance des politiques dans ce dossier depuis des années, nous serons particulièrement attentifs à votre positionnement sur le sujet et soyez assuré que nous la communiquerons largement au grand public par l’entremise des médias.

L’intérêt général, la protection des abeilles, la santé de nos enfants doivent, eux et eux seuls, guider votre décision. En vous remerciant de l’attention que vous porterez à notre requête, nous vous prions de recevoir, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de notre considération la plus distinguée.

Voir aussi :

jeudi 11 février 2016

Piéger nos essaims en leur offrant un support

Nous devrions tenter de piéger les essaims qui sortent de nos ruches, car il n'est pas rare d'en perdre de cette façon.

Sur un terrain un peu nu on sait pas trop où les essaims vont s'accrocher au moment où ils sortent des ruches et stationnent en attendant de trouver un endroit définitif. Dans ce cas, des poteaux avec quelque chose où un essaim peut s'accrocher (une planche horizontale...) leur permettrait de stationner, et avec un peu de chance on pourrait le cueillir avant qu'il ne parte plus loin.

Recouvrir le dessous de la planche et le poteau avec une vielle cire un peu noire pour attirer les abeilles par l'odeur. On peut aussi fixer une ruche ou ruchette sur la planche, au cas où l'essaim daignerait s'y installer. Ou fixer un cadre déjà utilisé dessous.

Encore plus simple

Ceux qui n'ont pas de poteau sous la main, ou qui ne veulent pas fixer un poteau, peuvent simplement relier 3 grosses tiges de bambous plus ou moins longues et les dresser en triangle, comme la structure d'une tante d'indiens.

Cette année après un hiver doux les essaims risquent de commencer très tôt. Posons ces pièges rapidement.

Voir aussi "scion russe" sur internet.

Voir aussi :



Cherche abeilles noires pour sauvegarder sa génétique

Extrait de http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/28/2206135-cherche-abeilles-noires.html

Peut-être avez-vous dans vos ruches des abeilles un peu plus noires que les autres. Dans ce cas, il se peut que ce soient des Apis Mellifera Mellifera, appelés plus communément abeilles noires. Il vous faut alors vérifier auprès du conservatoire pyrénéen (CPAN), qui tente depuis 2013 de préserver cette espèce locale.

Dans ce sens, il a lancé un appel à tous les apiculteurs locaux pour collecter des souches d'abeilles.

«Nous envoyons les échantillons que nous recevons au CNRS pour un prélèvement ADN. Car elle peut être visuellement noire mais pas de cette espèce», explique le conservatoire.

Si elle se révèle être une abeille noire, le CPAN proposera à l'apiculteur de récupérer la ruche. Quand le pool génétique sera sauvegardé, le conservatoire diffusera des reines et des essaims auprès des apiculteurs locaux.

Car pour le CPAN, l'abeille noire est vraiment celle de demain. Rustique, elle est plus résistante, et butine plus de fleurs et sur un périmètre plus important. Enfin, surtout, elle hiberne avec une double reine.

Alors avis aux apiculteurs.

Elle disparaît 
...car «l'apiculture moderne a incité les professionnels à importer d'autres races et à créer des hybrides». L'abeille noire est reconnaissable car son corps est entièrement noir jais et son tomentum (bandes de poil présentes sur chaque segment abdominal) étroit.

Voir aussi :