dimanche 31 mai 2015

Les plantes mellifères en ville

Extrait de http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/jardinage/441148/dans-la-bibliotheque-les-plantes-melliferes-en-ville
  L’installation de plantes mellifères peut-elle aider les pollinisateurs ?
  Il n’y a aucun doute que pour venir en aide aux pollinisateurs, la création d’habitats avec des plantes mellifères et nectarifères est la manière la plus facile. Le but est de leur fournir de la nourriture jusqu’à la fin de la saison et de les fidéliser.
  Pour ce faire, il est important de choisir des végétaux qui fleuriront à différentes périodes. Le printemps ne pose pas de problème, car beaucoup d’arbres fleurissent à cette saison en ville : érable, pommier, févier, caragana, tilleul, gleditsia.
  Quels sont les meilleurs choix ?
  De nombreuses plantes sont riches en nectar et en pollen, en particulier chez les astéracées, les lamiacées et les fabacées :
  • agastache fenouil, 
  • aster de la Nouvelle-Angleterre, 
  • aster à grande feuille, 
  • asclépiade incarnate, 
  • monarde fistuleuse, 
  • penstemon hirsute, 
  • verge d’or — elle pousse à l’ombre et a une tige zigzagante —, 
  • verge nemoralis — elle ne drageonne pas et tolère les sols secs et pauvres —, 
  • verveine veloutée et la verveine stricta — cette dernière pousse en sol sec et pauvre —
  • rudbeckie hérissée.
  La pelouse est-elle intéressante pour les pollinisateurs ?
  Tout à fait, elle devient une riche source de nectar et de pollen si on maintient en fleurs, dans la pelouse, une grande diversité de végétaux tels que la bugle, le pissenlit, le lierre et la potentille. De plus, cette diversité végétale rend la pelouse plus résistante aux maladies et aux infestations de ravageurs.

L’abeille mellifère semble particulièrement attirée par :
  • bourrache, 
  • mélilot, 
  • phacélie, 
  • pissenlit, 
  • trèfle, 
  • verge d’or. 
Reconnu par ses pairs et par l’industrie horticole, Claude Vallée défend une approche plus « holistique » qui place les végétaux au coeur du développement des espaces. Une approche d’avenir où il faudra, selon lui, reconnaître le rôle majeur et les bienfaits qu’ils ont sur l’environnement, la santé et le bien-être des collectivités.

Voir aussi :

dimanche 24 mai 2015

Les articles essentiels

Voici certains articles essentiels du site http://abeilles-sur-saone.blogspot.fr/ :

Participez à la conservation d'abeilles noires résistant au varroa, ou à leur émergence

L'apiculture durable - Quelques propositions
Pour la survie des abeilles 

Conservatoire de colonies / ruches libres 
Pour que chaque apiculteur fasse émerger des souches d'abeilles résistantes

Opération jardins mellifères
Pour que chaque particulier, mairie, entreprise... plante des fleurs permettant aux abeilles de survivre

Augmenter la production de légumes de son potager
Pour que chaque personne cultivant son potager améliore son rendement grâce aux abeilles 


Pages utiles

samedi 23 mai 2015

Conservatoire de colonies / ruches libres

Chacun peut gérer son propre Conservatoire de ruches/colonies libres. Voici comment :

Laisser une partie de ses ruches vivre sans aucune intervention humaine. Ni nourrissage, ni ouverture, ni traitement, ni protection contre le froid, ni récolte...

Simplement y mettre un essaim nu ou sur cadre, puis le laisser totalement autonome durant toutes les années où il vivra. Il peut s'agir de ruches classiques, avec ou sans cadre, ou mieux de simples caisses de formes diverses sans cadre.

Si certaines colonies meurent, soit les remplacer par de nouveaux essaims, soit attendre qu'un nouvel essaim vienne naturellement s'implanter (ce qui est fort probable, attirés par l'odeur). Dans tous les cas persévérer.
A noter qu'après 2 mois(durée exacte?) la totalité des varroas sont morts, donc si un nouvel essaim arrive après ce délai les rayons sont exempts de varroa.

N'ayant pas besoin d'accéder à ces ruches, elles peuvent être placée dans n'importe quel endroit (dans un arbre, sous l'avancée d'un toit...), éventuellement éloigné de votre rucher.

Vous découvrirez de nombreux intérêts à cette démarche :
  • Le plaisir d'observer des insectes sauvages et se savoir qu'ils peuvent enfin savourer leur propre miel durant l'hiver
  • Avoir un groupe témoin montrant les chances naturelles de survie face au varroa et pesticides
  • Remettre en question les certitudes apicoles si une bonne partie d'entre elles survit
  • Tester de nouvelles formes de ruches
  • Apprendre à observer le comportement de colonies seulement par la planche d'envol (cf. livre "Au trou de vol")
  • Obtenir des essaims 100% naturels que vous pourrez récupérer pour de nouvelles ruches libres ou pour votre rucher
  • Et bien sûr obtenir des souches résistantes ! En effet, les colonies résistantes auront la possibilité d'y vivre et de générer de nouveaux essaims. Inversement, les colonies peu résistantes se multiplieront peu, mourront rapidement, et laisseront la place libre pour d'autres colonies potentiellement plus résistantes.
    Ce principe très simple permet de générer des souches résistantes. C'est simple et à la portée de tout apiculteur débutant.

Voir aussi 

vendredi 22 mai 2015

Des ruches au bord des autoroutes

Extrait de http://www.francetvinfo.fr/france/les-abeilles-s-installent-au-bord-des-autoroutes_916671.html

La ministre de l’Écologie étend la production du miel le long des autoroutes. 400 kilos de miel d'autoroutes ont déjà été récoltés et distribués à des fins pédagogiques.

Pas de métaux lourds dans le miel
"Les abeilles sont mieux sur des espaces où on n'utilise pas de produits phytosanitaires". Et ni la circulation, ni la pollution ne dérangent les abeilles. "Les métaux lourds, on n'en trouve pas dans le miel".
Les butineuses s'adaptent à des lieux très divers, des terrasses des centres commerciaux aux jardins de l'Assemblée nationale.

Voir aussi :

mercredi 20 mai 2015

Les Etats-Unis lancent un plan pour sauver les abeilles

Extrait de http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/05/20/les-etats-unis-lancent-un-plan-pour-sauver-les-abeilles_4636532_1652692.html#

La Maison Blanche a dévoilé un plan d’action pour sauver les abeilles et autres pollinisateurs en péril.

Restaurer 2,8 millions d’hectares d’habitat
Pour les scientifiques, une combinaison de plusieurs facteurs serait responsable de cette hécatombe, dont une mite parasite (varroa), un virus, la diminution des éléments nutritifs disponibles et la nocivité des pesticides.

Le plan d’action américain vise aussi à reconstituer les populations de papillons monarques : le nombre de ces papillons migrateurs a baissé de 90 % les deux dernières décennies.

Ce plan prévoit de limiter la mortalité des colonies d’abeilles pendant l’hiver à 15 % au maximum dans les dix ans et à restaurer 2,8 millions d’hectares d’habitat dans les cinq ans, grâce à des interventions fédérales et des partenariats entre secteurs public et privé.

Plus prudent sur les pesticides

De nombreuses agences fédérales sont mobilisées pour diversifier les espèces de plantes pour qu’elles soient mieux adaptées aux besoins nutritifs des abeilles et des autres pollinisateurs. Pour les scientifiques, les vastes régions agricoles pratiquant la monoculture, privent les abeilles de leurs sources de nourriture.
« Accroître l’étendue et la qualité de l’habitat des pollinisateurs est une partie importante de cet effort allant du développement de jardins à la restauration de millions d’hectares de terres domaniales et privées ».

Mais la Maison Blanche s’est montrée mesurée sur l’impact des insecticides. Les organisations de défense de la nature aux Etats-Unis estiment que l’administration Obama ne va pas assez loin, surtout pour réduire l’usage des pesticides.

Voir aussi :

vendredi 15 mai 2015

Les apiculteurs américains ont perdu 42% de leurs colonies d'abeilles en un an

Extrait de http://www.rtl.fr/actu/sciences-environnement/les-apiculteurs-americains-ont-perdu-42-de-leurs-colonies-d-abeilles-en-un-an-7778371215


Les apiculteurs américains ont perdu 42% de leurs colonies d'abeilles entre avril 2014 et avril 2015 ("colony  collapse disorder", soit effondrement des colonies). Ces pertes sont trop fortes pour être surmontées.

La mortalité importante des abeilles reste inexpliquée. Les mites [Varroa], parasites, maladies, pesticides et autre pollution ont tous été montrés du doigt.

Ces chiffres terribles menacent notre équilibre alimentaire. La science est claire. Nous devons agir maintenant pour protéger ces pollinisateurs essentiels contre les pesticides qui les menacent.

La Maison Blanche devrait rendre public prochainement un nouveau plan de protection des abeilles.
En 2012-2013, les Etats-Unis avaient connu leur pire épisode avec 45% des colonies d'abeilles qui avaient disparu.


Extrait de http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2015/05/14/007-abeille-mort-2014.shtml

La moitié des colonies ont péri en 2014, la pire année jamais enregistrée en Ontario. « En somme, on peut dire que ce qui tue nos abeilles, c'est la modernisation. L'agriculture moderne et les techniques d'apiculture moderne tuent les abeilles. » — Le directeur du centre de recherche sur les abeilles de l'Université de Guelph, le Dr Ernesto Guzman. L'utilisation d'abeilles comme pollinisateur en agriculture moderne est la principale cause des décès.
De plus, la monoculture à grande échelle expose les abeilles à d'importantes quantités de pesticides, en plus des maladies et des parasites.
L'Ontario a annoncé son intention de réglementer davantage les néonicotinoïdes, des insecticides agricoles tenus responsables de la mort de millions d'abeilles et d'autres insectes. Selon Ernesto Guzman, l'initiative est bonne, mais insuffisante.


Vu ailleurs 
  • "Imaginez si les producteurs laitiers perdaient la moitié de leurs vaches d’un coup. Les gens seraient aux abois" !
  • "Une agriculture sans pesticide, c'est possible, alors qu'une agriculture sans abeille, ce n'est pas possible"
Voir aussi :  

jeudi 14 mai 2015

Opération jardins mellifères

Etes-vous intéressé pour mener une Opération jardins mellifères ?


Principe 

Acheter un gros sac de fleures mellifères (40€ / 10kg)

Distribuer ces graines sur les marchés :
  • chacun se sert librement et 
  • met ce qu'il veut dans une tirelire pour financer des opérations abeilles et environnement (en général c'est très bénéficiaire)
Demander d'envoyer une photo du jardin fleuri pour prolonger le partenariat et l'implication.

Si vous êtes intéressé : Contacts


Voir aussi : Fleurir les pelouses pour : vos yeux & supprimer les tontes & manger du miel !
et : 

dimanche 10 mai 2015

Vidéo rapprochée d'abeilles en train de polliniser

Voici des abeilles et autres pollinisateurs filmés en train de polliniser.

Ils sont filmés en très gros plan :

http://www.ted.com/talks/louie_schwartzberg_the_hidden_beauty_of_pollination

Voir aussi :

samedi 9 mai 2015

Liste d'apiculteurs

Une liste d'apiculteurs est sur cette page : Au secours un essaim !!!

N'hésitez pas à les appeler si vous voyez un essaim d'abeilles, ils l'enlèveront gratuitement et vous concourrez à leur sauvegarde.

Merci.

Voir aussi :

Augmenter la production de légumes de son potager

Vous voulez augmenter la production de légumes de votre potager ?

Mettez-y une caisse avec un vieux cadre prêté par un apiculteur : un essaim d'abeilles sera attiré au printemps, en été ou au début de l'automne, il y éluera domicile et pollinisera vos légumes et arbres fruitiers. Vous obtiendrez les plus beaux légumes et fruits de la région. Surtout ne gardez pas ce secret pour vous, partagez-le !

Comment faire concrètement

(Article détaillé : Nichoir pour abeilles à miel sauvages (abeilles mellifères)
  • Fabriquez une caisse de 40x50 cm de cotés environ, ou récupérez une vieille ruche.
  • Si c'est une caisse, percez y un trou de 5 à 8 centimètres sur le coté, ou plusieurs trous de 1 cm.
  • Demandez à un apiculteur du coin de vous prêter/donner un ou plusieurs vieux cadres de ruches, bien noirs, dans lesquels les abeilles on habité un certain temps. L'odeur de ce cadre est magnifique et attirera les essaims.
  • Poser la caisse au pied de la haie ou du mur qui vous sépare des voisins (cela doit avoir 2m de haut et 4m de long), ou bien à 20 mètres des habitations et routes, ou bien à 10 mètres des champs/forêts. Ou bien sur un toit plat, ou dans un arbre.
Puis attendez patiemment 1 à 2 ans en général. Un essaim entrera tout seul dans votre "ruche". Il se débrouillera tout seul pour vivre sa vie et butiner/polliniser vos fleurs. Vous n'aurez rien à faire du tout, seulement les observer.

Elles stockeront du miel à la bonne saison pour s'en nourrir durant l'hiver. Et créeront immanquablement de nouveau essaims sains et robustes pour votre région. Si vous désirez récolter du miel, proposez à l'apiculteur un arrangement contre quelques pots de miels.

Il est possibles qu'après quelques année votre colonie déserte votre ruche ou meurt pour diverses raisons. Une autre prendra vite le relai l'année suivante, attirée par la charge d'odeurs de pollen, de miel, de cire, de propolis...

Nul doute qu'après 2 ans vous deviendrez vous-même apiculteur amateur et récolterez votre miel, le meilleur que vous ayez mangé depuis votre naissance !!!

Si toutefois vous ne souhaitez pas conserver l'essaim, appelez un apiculteur, il sera enchanté de le récupérer et vous offrira sans doute du miel !

Voir aussi :

vendredi 8 mai 2015

Les abeilles piquent... pas

Rassurons nos voisins, les abeilles piquent... seulement quand on est menaçant pour leur ruche.

C'est la raison pour laquelle les apiculteurs mettent une tenue spéciale seulement quand ils interviennent sur une ruche, jamais en dehors de cette situation !

Un peu comme un chien qui mord quand on rentre dans sa propriété, jamais quand il déambule dans la rue.

Alors pas de danger.
OK pour quelques ruches près de chez vous ?

Rappel de la loi : haie de 2 mètres de haut sur au moins 4 mètre de long. 

Voir aussi : 

C'est la combinaison des facteurs qui mène les abeilles à la mort

Image extraite de la conférence TED http://www.ted.com/talks/marla_spivak_why_bees_are_disappearing?language=fr#t-349091

C'est la combinaison des facteurs qui fait disparaitre les abeilles :
  • Maladies et Parasites (varroa...)
  • Monocultures
  • Champs sans aucune fleur
  • Pesticides
Chaque facteur pris isolément nuit aux abeilles. Mais combinés leurs effets sont multipliés et non additionnés.

Aucune espèce ne peut survivre avec une alimentation non variée, constamment empoisonnée, sous-alimentée, et en étant infestée de parasites.

Bonne nouvelle

C'est la combinaison des facteurs qui sauvera les abeilles :
  • Fleurs variées et locales dans les jardins, pelouses hautes ou transformées en fleurs mellifères, fossés, parcs publics
  • Prairies fleuries
  • Arbres et arbustes variés et locaux
  • Haies composées d'essences variées mélangées
  • Cultures biodynamique, permaculture, potagers mixant les plantes et fleurs
  • Pesticides naturels (purée d'ortie, etc...)
  • Multiplication des abeilles noires locales non importées, par essaimage naturel
  • Récolte systématique des essaims trouvés
  • Alimentation naturelle des abeilles l'hiver par leur propre miel
Voir aussi :

mercredi 6 mai 2015

Récupération de vos vieux cadres pour faire des ruches pièges

Ne jetez plus vos vieux cadres noirs ni vos vieilles ruches usagées. Ce sont d'excellents attire-essaim pour faire des ruches pièges.

De nombreux amateurs recherchent ces matériels pour récupérer des essaims. N'hésitez pas à les contacter (Contacts).

Voir aussi : 



mardi 5 mai 2015

Accueillir des ruches sur votre terrain

Si vous aussi vous souhaitez accueillir des ruches sur votre terrain, ou prêter un terrain à un apiculteur, n'hésitez pas à nous contacter (Contacts). En effet, des apiculteurs recherchent des emplacements pour mettre des ruches.

Que vous soyez particulier, agriculteur, entreprise ou collectivité, vous participerez ainsi à la survie des abeilles et aurez plus de fruits pollinisés !

C'est vous qui choisissez le nombre de ruches que vous souhaitez accueillir (1 à ...).  Il suffi d'être à 10m des voisins en campagne, ou bien à 20m en ville, ou bien d'avoir une haie ou un mur de 2m de haut sur 4 de long.

Pour optimiser les rapports entre apiculteur et prêteur de terrain (agriculteur ou non) vous pouvez vous inspirer de cet article : Vive les Agriculteurs !

Secteur :

  • Fontaines-Saint-Martin
  • Fontaines-Sur-Saone
  • Neuville-Sur-Saone
  • Sathonais
  • Cailloux-Sur-Fontaines
  • Fleurieux-Sur-Saone
  • Couzon-au-Mont-d'Or
  • Etc...
Merci.

Voir aussi :

samedi 2 mai 2015

Les abeilles ont besoin des fleurs (presque) toute l'année

Une des causes principales de la disparition des abeilles est qu'elles ne trouvent rien à butiner aux alentours de leur ruche durant de longues périodes.

Les abeilles ont besoin de butiner des fleurs de mars à octobre. Souvent entre le colza d’avril et le tournesol de juillet, c’est la disette.

Les fleurs (mellifère) leur amènent le nectar, qu'elles concentrent en miel, et le pollen, qui nourrit leurs larves. D'autres végétaux leur apportent des ressources indispensables (résine qu'elles transforment en propolis...).

Pour aider les abeilles plantons, et laissons pousser jusqu'à la floraison, toutes sortes de végétaux locaux.

Voir aussi Plante mellifère
et

vendredi 1 mai 2015

L'apiculture durable - Quelques propositions


Voici quelques propositions pour pratiquer une apiculture durable :

Cellules de reines
Les laisser vivre, elles permettent de remplacer très rapidement la reine si elle meurt et favorisent la multiplication de la colonie. Cela offre aussi une plus grande compétitions entre reines naissantes, ainsi seule la plus vigoureuse survivra.
En cas de division, des reines seront déjà prêtes à éclore.
A l'inverse, créer des reines à la chaîne (picking), en conservant toutes celles qui naissent, conduit à faire survivre aussi les reines de mauvaise qualité qui n'auraient eu aucune chance de survivre naturellement.

Cellules de mâles
Les laisser vivre, elles favorisent la variété génétique, offrant une plus grande compétitions entre mâles quand une reine se fait féconder. Ainsi elle a plus de chance d'être fécondée par des mâles de bonne qualité. De plus ils participent à la bonne vie de la colonie en la réchauffant (et par d'autres effets non encore découverts ?).

Essaims naturels
Les laisser essaimer, les apiculteurs (dont vous) ont ainsi plus de chance d'obtenir des essaims pour créer de nouvelles colonies, et cela permet de rémérer (renouveler la reine) de votre ruche sans rien avoir à faire. Vous aurez ainsi une reine toute jeune dans la ruche qui a essaimé ; si vous avez conservé les cellules de reine comme expliqué ci-dessus, de nouvelles reines ne tarderont pas à éclore si ce n'est déjà fait, raccourcissant au minimum le délai avant qu'une nouvelle reine fécondée commence à pondre ses 1000 à 3000 oeufs / jour.

Varroa
Non, il ne va quand même pas écrire qu'il faut les laisser vivre ?! Et si, laissons les vivre sans mettre de pesticide dans la ruche. Maintenir artificiellement une colonie particulièrement sensible au varroa empêche la nature de faire émerger des abeilles résistantes.
Les colonies trop infestées essaiment pour se débarrasser d'un bon nombre de varroas. Les apiculteurs (dont vous) auront ainsi plus de chance d'obtenir des essaims suffisamment sains pour créer de nouvelles colonies.
Un parasite ne survit que s'il ne tue pas tous ses hôtes. Autrement dit, les varroas ont on besoin vitale qu'il y ait des abeilles ! Un équilibre se forme donc naturellement entre l'optimum de varroas par ruche et l'optimum d'abeilles pour faire vivre ces parasites. 
Les produits utilisés pour détruire les varroas perdent progressivement leur efficacité car les varroas deviennent résistants. Traiter chimiquement sur le long terme des populations est une voie sans issue. Cela aurait seulement pu être une solution temporaire.
Faisons confiance aux abeilles pour trouver des solutions contre les varroas. Certaines colonies à miel sauvages savent y résister.

Insémination des reines
Laissons aux reines le "plaisir" de s'accoupler avec 10 à 20 mâles, et surtout de les choisir suivant leurs qualités. Elles sont les mieux placées pour en juger.

Variété génétique
Des mâles en grand nombre, de provenances locales variées. Des reines locales issues d'une compétition naturelle. Des accouplements basés sur la qualité des mâles. C'est ainsi que la nature a permis aux abeilles de vivre des millions d'années.
Une femelle s'accouple avec plusieurs mâles. En permettant à l'espèce d'accroître la diversité génétique de sa descendance, ce phénomène permet de renforcer ses capacités d'adaptation vis-à-vis de son environnement et de contribuer ainsi à sa survie.

Ouverture des ruches
N'ouvrons jamais les ruches pour observer la santé et la population, cela évite de refroidir le couvain et nous n'avons pas besoin de les nourrir pour compenser cette perte de calories.
L'observation de la planche d'envol (cf. livre "Au trou de vol") devrait suffire.

Récolte de miel
La récolte peut s'effectuer sans ouvrir la ruche en glissant depuis l'extérieur le chasse-abeille sous la hausse par différents mécanismes existants (si vous connaissez les références ajoutez des commentaires), puis en prélevant la hausse le lendemain.
Leur laisser la quantité de miel dont elles ont besoin pour l'hiver en leur laissant une hausse pleine, ou en faisant la récolte après l'hiver et non avant. La richesse de cette nourriture leur apporte le maximum de résistance pour combattre leurs varroas et maladies.
On fait moins de pots de miels, mais on en fera encore l'année suivante !

Nourrissage
Favorisons la végétation (mellifère) sauvage et locale, fauchons au lieu de tondre, etc... convainquons nos voisins et mairies de faire de même... cela permet aux abeilles de manger à leur faim. C'est le B-A-BA de la vie sur terre et cela fonctionne à merveille.
Réservons le sucre candi et les sirops pour les confiseries humaines, et la levure de bière pour nos bouteilles. C'est une nourriture trop pauvre pour être donnée à une abeille.

Froid et ventilation
L'humidité favorisant maladies et champignons, une aération large en bas, et éventuellement en haut pas des trous qu'elles peuvent obstruer si elles le souhaitent, semble utile toute l'année.
Le froid l'hiver a des avantages : il stoppe les pontes, donc stoppe les possibilités de reproduction du varroa ; les abeilles réduisent leur activité au seul chauffage du centre de l'essaim donc se reposent autant que possible (et vivent plus longtemps au printemps?). La reine ne pondant plus elle se repose (et vit aussi plus longtemps?).
Donc inutile de calfeutrer les ruches, les abeilles ont toujours su se débrouiller seules face au froid et à un passage d'air raisonnable.

Maladies et parasites
La variété génétique est un foisonnement de solutions possibles contres maladies et parasites. Certaines lignées disparaissent, d'autres sont favorisées. Cela permet la survie et l'évolution de l’espèce.

Multiplication des colonies à très grande échelle
La production française de miel a été divisée par 3 en quelques années. Le nombre de ruches et d'apiculteurs professionnels s'effondre. Les calamités se multiplient (maladies, parasites, pesticides, rareté de la flore).
La multiplication des colonies à grande échelle est donc indispensable. Pour y arriver, les techniques de duplication et de de division de ruches sont secondaires. On multiplie avant tout les colonies par un traitement de fond durable : former de nombreux amateurs à l'apiculture, implanter des ruches en de multiples endroits afin de réduire les risques et d'exploiter au mieux les ressources, sensibiliser le public et les enfants, re-semer des fleurs (mellifères) et replanter des espèces végétales variées et locales, bannir les pesticides de ses achats, recueillir tous les essaims qui se présentent, poser de multiples ruches pièges...

Conservatoire de ruches libres
Laisser une partie de ses ruches vivre sans aucune intervention humaine. Ni nourrissage, ni ouverture, ni traitement, ni protection contre le froid, ni récolte... Simplement y mettre un essaim nu ou sur cadre, puis le laisser totalement autonome durant toutes les années où il vivra. Il peut s'agir de ruches classiques, avec ou sans cadre, ou mieux de simples caisses de formes diverses sans cadre.
Si une colonie meurt, la remplacer par un nouvel essaim, ou attendre qu'un essaim revienne spontanément, et persévérer.
N'ayant pas besoin d'accéder à ces ruches, elles peuvent être placées dans n'importe quel endroit (dans un arbre, sous l'avancée d'un toit...), éventuellement éloignées de votre rucher.
Vous découvrirez de nombreux intérêts à cette démarche : le plaisir d'observer des insectes sauvages ; avoir un groupe témoin montrant les chances naturelles de survie face au varroa et pesticides ; remettre en question les certitudes apicoles si une bonne partie d'entre elles survit ; apprendre à observer le comportement de colonies seulement par la planche d'envol ; obtenir des essaims 100% naturels que vous pourrez récupérer pour de nouvelles ruches libre ou pour votre rucher ; et bien sûr obtenir des souches résistantes ! (Voir Conservatoire de ruches libres)



ALTERNATIVE A CES PROPOSITIONS DURABLES

Si vous n'êtes pas convaincu par tout ce qui précède, alors suivez les conseils apicoles largement répandus, à court terme cela marche très bien (mais à moyen et long terme...) :
- importez des reines et essaims (et leurs maladies/parasites)
- élevez des reines à la chaine
- inséminez les artificiellement
- faites des lignées génétiquement identiques
- ouvrez la ruche tous les 10 jours
- nourrissez : à chaque ouverture de ruche, à chaque division de ruche, avant l'hiver, au début du printemps, quand la pluie se prolonge...
- prenez une bonne partie du miel
- détruisez les cellules de mâles et les cellules royales
- ignorez les essaims sauvages, ils sont peut-être couverts de varroas et porteurs de maladies, en tout cas ce n'est pas rentable de les récupérer. (Il y a cependant des apiculteurs qui souhaitent récupérer des essaims : Au secours un essaim !!!)
- traitez 1 (à 2) fois par an contre le varroa
- dénoncez les apiculteurs qui ne traitent pas leurs ruches
- croisez les doigts pour que l'apiculture ne s'effondre pas encore plus...

Voir aussi :