samedi 26 novembre 2016

Les véritables(?) causes des mortalités d’abeilles


Voici le point de vue d'un site professionnel agricole, à votre libre appréciation...

Extrait de http://oise-agricole.reussir.fr/actualites/les-causes-de-mortalite-des-abeilles:3XX6HCTC.html

Les conclusions 2015 du ministère de l’Agriculture sont par importance : 1- Pathologies 2- Pratiques apicoles 3- Manque de ressources alimentaires et 4- Produits phytosanitaires.

1. Le varroa. C’est essentiellement l’insuffisance de lutte contre le varroa qui explique cette situation.

2. Les mauvaises pratiques apicoles. La lutte contre le varroa avec des produits acarides non homologués, de mauvaises préparations de l’hivernage, de couvain refroidi, de pénurie alimentaire et dépopulation en sortie d’hiver...
«Lorsqu’une stratégie de lutte collective contre le varroa est menée, les résultats sont là. Dans la Marne, où une lutte collective est organisée, les mortalités d’abeilles liées au varroa restent à des taux raisonnables de l’ordre de 9 à 13% selon les années».

3. La famine.
Il faudrait favoriser le développement d’une ressource alimentaire adaptée aux besoins des abeilles, c’est-à-dire une ressource en quantité suffisante tout au long de la saison, avec une diversité d’espèces et une qualité nutritive des pollens élevée : jachères, haies, lisières forestières, bords de champs, bandes enherbées le long des cours d’eau...

4. Pesticides. Ils ne concernent que 4% des mortalités d’abeilles. Parmi les substances le Spinosad est utilisé en agriculture biologique. «le label bio en agriculture ne signifie pas une absence de risque sur la santé des abeilles, ni la présence d’une ressource florale pour les abeilles».
Les cires sont les matrices principales de contamination à long terme par accumulation des toxiques dans les cires puisque la dégradation des résidus se fait de manière très lente. Ainsi, 5 ans sont nécessaires pour qu’une cire perde 50 % des résidus de fluvalinate, solution anti-varroa placée directement au cœur des ruches, mais également utilisée comme insecticide en agriculture.

Pourquoi continuer le focus disproportionné sur les pesticides, en s’obstinant de refuser de traiter les véritables sujets, à commencer par la lutte contre le varroa par un accompagnement des apiculteurs avec des formations adaptées à un métier de plus en plus complexe ?

Voir aussi :