lundi 6 juillet 2015

Participez à la conservation d'abeilles noires résistantes au varroa

Si vous souhaitez participez à la conservation ou à l'émergence d'abeilles (noires) résistant au varroa et aux autres fléaux, merci de me contacter (jbm747@gmail.com).

Je vous propose de développer ensemble le projet Conservatoire de colonies / ruches libres. L'objectif de ce projet est que chaque apiculteur fasse émerger des souches d'abeilles résistantes et locales en permettant à des colonies résistantes de vivre et d'essaimer naturellement.

Un des moyens est la conception, fabrication et diffusion de ruches très spéciales destinées uniquement à l'émergence de ces souches d'abeilles, c'est à dire des ruches :

...rendant volontairement impossible toutes les opérations habituelles (ouverture, nourrissage, division, traitement, récolte...)

...mais favorisant au maximum la survie hivernale, le combat des abeilles contre le varroa, leur essaimage naturel

...et le plus design/écolo possible pour séduire les artistes et les amoureux de la nature.

Cette ruche serait plutôt octogonale ou cylindrique pour éviter l'humidité des coins ; d'une largeur proche des Warré pour qu'elles n'aient aucune difficulté à trouver leur miel l'hiver ; en bois ou plastic, éventuellement avec vitres d'observation pour le plaisir ; installable à terre, ou suspendue à un arbre, ou fixée sous une avancée de toit ; aisée à remplir d'un essaim ; sans aucun cadre pour laisser aux abeilles le soin de fabriquer les rayons correspondant exactement à leur besoin ; éventuellement truffée d'électronique pour enregistrer les vibrations, filmer l'intérieur et l'extérieur, peser la ruche, envoyer les infos par SMS...
Et suffisamment design pour être mémorable dès le 1er coup d'oeil.

Que vous soyez apiculteur, artiste, ingénieur, autodidacte, bricoleur, ou simplement attiré par les abeilles, vous pouvez apporter votre contribution à ce projet original.

Si cette idée vous tente contactez-moi !! (jbm747@gmail.com)



PS : Voici certains articles essentiels concernant la survie des abeilles :

Voir aussi :

mercredi 1 juillet 2015

Distance de sécurité entre ruches et voisinage

Conformément aux dispositions des deux derniers alinéas de l’article L211-7 du Code Rural, ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche sans discontinuité. Ces clôtures doivent avoir une hauteur de 2 mètres au-dessus du sol et s’étendre sur au moins 2 mètres de chaque côté de la (ou des) ruche(s).

Voir aussi :

mercredi 24 juin 2015

Interdire les néonicotinoïdes n'affectera pas les rendements agricoles

Extrait de http://www.unaf-apiculture.info/presse/2015_PresseEtAutre/2015UNAF_InterdictionNeonicArgumentaire_052015.pdf

De multiples études scientifiques viennent le confirmer, les néonicotinoïdes ne permettent pas une augmentation significative des rendements :
  • L’Agence européenne de l’environnement a analysé les rendements sur le tournesol et le maïs entre 1995 et 2007, période durant laquelle le Gaucho (imidaclorpide) a été autorisé puis interdit sur ces cultures, sans noter de différence significative de rendement.
  • De même, une équipe britannique a mené la comparaison sur le blé et le colza dans une review publiée dans le Journal of Applied Ecology. Au terme de cette analyse, les traitements préventifs déployés sur une vingtaine d’années n’ont pas eu d’impacts notables sur les rendements.
  • Outre Atlantique, le Center for Food Safety a examiné 19 publications scientifiques traitant de la relation entre les néonicotinoïdes et les rendements des principales cultures des Etats-Unis. Ces études montrent que les insecticides néonicotinoïdes n’ont pas permis une amélioration significative des rendements des cultures.
  • Plus récemment, en octobre 2014, l’Agence de Protection Environnementale des Etats-Unis (EPA) remet en question l’efficacité de ces substances sur la production de soja dans un rapport publié le 15 octobre 2014. Selon elle, « Les traitements de semences offrent peu ou pas d’avantages globaux à la production de soja dans la plupart des situations. »
  • Le document du parlement européen «Existing scientific evidence of the effects of the effects of the effect of neonicotinoid pesticides on bees» préconise, en substitution aux néonicotinoïdes la rotation des cultures, les méthodes de lutte biologiques (nématodes contre la chrysomèle), une protection des végétaux préventive et non chimique, et la promotion de l'agriculture biologique.
Si le monde agricole a d’autres choix que d’utiliser les néonicotinoïdes, il n’a pas d’autres choix que de compter sur l’abeille et les pollinisateurs sauvages pour le bon rendement des cultures, tant quantitatif que qualitatif.

Voir aussi :

Scandale des insecticides néonicotinoïdes

Extrait de http://www.rhone-apiculture.fr/Insecticides-neonicotinoides-Mais.html

Résultats des analyses effectuées sur des prélèvements d’abeilles et de pollen, sur des ruches placées en zone fruitière dans les Monts du Lyonnais :

La mortalité d’hivernage 2014 - 2015 a atteint des niveaux catastrophiques dans notre département, et cette tendance s’accentue d’année en année.
Des pertes de 50 à 90 % des colonies ont été enregistrées ce printemps chez de nombreux collègues.
Au contact de ces produits, les mâles et les reines n’ont plus la fertilité nécessaire pour assurer la pérennité de la grappe. Nous retrouvons au printemps de nombreuses colonies orphelines. Ou dans la ruche, il ne reste que la reine et une vingtaine d’abeilles. La petite grappe avec la reine, finit d’agoniser sur une partie de cadre vide, à quelques centimètres de la nourriture.

Les insecticides néonicotinoïdes sont la principale cause de ces disparitions de nos colonies d’abeilles.

80 à 90 % du problème vient des pesticides, et il ne reste que 10 % à 20 % pour toutes les autres causes (maladies, disparition des ressources, incompétence des apiculteurs ...).

Les résultats qui suivent sont sans appel et pourtant seul le produit initial est détecté et quantifié, et pas les métabolites qui sont pourtant présents.

IMIDACLOPRIDE (Confidor …)
0,96 ng/g dans le pollen de cerisier
0,53 ng/g dans les abeilles butinant le nectar de pommier

ACETAMIPRIDE (Suprème …)
2,87 ng/g dans le pollen de pêchers (plus qu’en 2013, rémanence dans les sols ?)
1,62 ng/g dans le pollen de cerisier
Entre 0,2 et 0,5 ng/g dans les abeilles butinant le nectar de pêchers, cerisiers, pommiers

THIACLOPRIDE (Calypso …)
2,76 ng/g dans le pollen de pommiers
16,50 ng/g dans les abeilles butinant le nectar de pommiers (quantité inimaginable …)
Entre 0,2 et 0,5 ng/g dans le pollen et les abeilles sur cerisiers

La plus grande partie de ces polluants n’est pas arrivée par l’extérieur de la fleur, mais avec la sève de l’arbre. Que le traitement soit fait avant ou pendant la floraison ne change pas fondamentalement le problème, sauf bien entendu si l’abeille se trouve prise dans le nuage de pulvérisation. Ces produits ont une rémanence moyenne d’environ une demi-vie en 9 mois. Il n’est donc pas difficile d’imaginer les quantités de polluants que contiendra le fruit au moment de sa consommation, suite à l’utilisation de ces pesticides dits systémiques, car véhiculés par la sève.

Avec de telles quantités de néonicotinoïdes, nos protégées n’ont aucune chance de survivre.
Ces produits agissent au niveau des abeilles, sur la navigation individuelle, l’apprentissage, la collecte de nourriture, la longévité, la résistance aux maladies ... avec en plus une baisse de la fécondité des reines et une augmentation des accouplements stériles.
Ceci explique bien les mortalités catastrophiques de colonies que nous subissons depuis une vingtaine d’années.

Pour information, les 14 ruches laissées en zone fruitière pour faire les prélèvements 2014, ont toutes disparu en cours de saison ou n’ont pas passé l’hiver. Cela ne paraît pas aberrant vu les résultats des analyses.
Il faut maintenant être kamikaze, inconscient (ou très bien payé) pour amener ses ruches en pollinisation sur ces cultures fruitières.

Comme pour mes collègues, mon cheptel se réduit d’année en année et je me demande maintenant comment le reconstituer. Cela exige un travail et un investissement important, avec le risque de ne rien retrouver l’année suivante. C’est démoralisant. J’ai l’impression que la plupart de nos décideurs ne se sentent pas concernés.

La seule solution évidente pour éviter le désastre complet et la disparition des abeilles et des apiculteurs, est l’interdiction immédiate de l’utilisation de ces insecticides néonicotinoïdes.

Voir aussi :

mardi 23 juin 2015

Les oiseaux prédateurs de la chenille processionnaire

Les oiseaux sont des prédateurs efficaces de la chenille processionnaire (INRA : Les oiseaux insectivores prédateurs de la processionnaire ...). Donc mettons tous les 30m des nids d'oiseau spécifiques aux mésanges ou aux coucous. Les oiseaux se chargeront de nous débarrasser des chenilles.

Quel lien avec l'apiculture ?

C'est un exemple de lutte naturelle contre un parasite gênant. Reste à trouver des luttes naturelles contre le varroa.

Voir aussi :

samedi 20 juin 2015

Des ruches originales

Voici des ruches originales :
Voir aussi :

vendredi 19 juin 2015

Polyculture et diversité génétique des reines, même combat

Extrait de http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20150616.OBS0886/60-ans-que-l-agriculture-a-tout-faux.html

Des chercheurs français viennent de démontrer que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans.

Une démarche totalement nouvelle pour la science

Les résultats de recherches montrent que les polycultures ont eu en moyenne un rendement meilleur que les monocultures, surtout en condition de sécheresse. En irrigation, les parcelles en plantes mélangées ont présenté un rendement supérieur de 2 tonnes par hectare. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par hectare ! La biodiversité génétique apporte un second enseignement. Les parcelles contenant dix génotypes différents pour une seule espèce, au lieu d’un seul, ont présenté une meilleure stabilité de rendement d’une année sur l’autre.

Les plantes se partagent les ressources en eau et nutriment

"Dans les parcelles en polycultures, les plantes n’extraient pas l’eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol, leurs racines étant extrêmement différentes. Il y a donc une meilleure exploitation de la ressource disponible". Le rendement plus stable avec un nombre de génotypes plus important s’explique par les capacités individuelles de résistance de chaque individu, ce qui augmente les chances qu’au moins une partie de la population soit moins affectée par le manque d’eau. Avec un seul génotype, la totalité des plantes souffrent en même temps.

CLONES plus vulnérables

Aujourd’hui, la grande majorité des surfaces semées en grandes cultures (maïs, blé, oléagineux) sont occupées par des plantes qui ont exactement le même patrimoine génétique. Or, cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d’épuisement des sols, biologiques de multiplication des ravageurs s’attaquant à des clones présentant tous la même faiblesse et surtout climatiques avec l’augmentation des températures. Le maïs perdra au milieu du siècle 10% de rendement.

"Nos résultats montrent qu’il est désormais plus intéressant de parier sur la biodiversité pour augmenter les rendements". De plus en plus d’agriculteurs et quelques semenciers commencent à envisager de changer radicalement de pratiques agronomiques. Ce changement va autant toucher la science que les agriculteurs. "Il devrait être possible pour les agronomes de définir et améliorer des mélanges d’espèces qui puisse augmenter les rendements en optimisant les conditions dans lesquelles les végétaux se complètent entre eux. Les mêmes outils et technologies qui ont été développées et employées pour améliorer la monoculture pourraient d’ores et déjà être employés pour la production en polyculture".


Commentaire d'Abeilles-sur-Saône

Pour les mêmes raisons la diversité génétique des reines, et la diversité des formes d'apiculture (Apiculture durable), sont indispensables pour améliorer la résistance des abeilles face aux Varroas et Pesticides.

La diversité florale environnante est aussi absolument indispensable (fleurs sauvages au bord des routes, polycultures, etc...).


Voir aussi :

La moitié de la pollinisation est assurée par les abeilles sauvages

Extrait de http://www.romandie.com/news/La-moitie-de-la-pollinisation-est-assuree-par-les-abeilles-sauvages/603168.rom

Une moitié de la pollinisation des cultures est assurée par 125 espèces d'abeilles sauvages et de bourdons.

Il y a en Europe centrale 750 espèces d'abeilles sauvages.
Seuls 2% des espèces sont responsables des 80% de la pollinisation imputée à l'ensemble des abeilles sauvages.

La valeur ajoutée apportée par les abeilles sauvages par hectare de culture est en moyenne de 3000 dollars. L'abeille domestique apporte une contribution identique.

Ces espèces peuvent être favorisées par des mesures éprouvées comme l’agriculture biologique, les bandes fleuries et les ourlets herbacés.

Redondance fonctionnelle


Il existe plusieurs bonnes raisons de promouvoir les espèces rares, même si elles contribuent peu à la pollinisation. Il est par exemple difficile de dire aujourd’hui quelles seront les espèces importantes demain pour la pollinisation, dans des conditions climatiques qui auront changé.

Il est important que plusieurs espèces soient disponibles pour une même fonction. Cette redondance fonctionnelle augmente la probabilité qu’au moins une espèce continue à fournir la prestation écosystémique en cas de modification des conditions.

En outre, les espèces rares de pollinisateurs sont essentielles à la survie de nombreuses plantes sauvages qui ne sont pas pollinisées par les abeilles généralistes.


Complément de http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20150622.OBS1261/sauver-plus-d-abeilles-sauvages-pour-sauver-nos-recoltes.html:

Le colza ne dépend qu'à 20% de la pollinisation, le melon à plus de 90%.

Voir aussi :

Apiculture durable par essaimage/construction/reines naturels

Extraits de https://www.facebook.com/notes/francis-pautrat/comprendre-les-abeilles-et-pratiquer-une-apiculture-respectueuse-de-leur-nature/10153149542494584 (source Institut de Recherche au Goetheanum, www.forschungsinstitut.ch)


Des études démontrent scientifiquement les trois caractéristiques essentielles pour la santé des colonies :
  • la reproduction par l’instinct d’essaimage, 
  • l’élaboration des rayons par construction naturelle (sans support) et 
  • la fécondation "sur place" (naturel) de la reine.
Reproduction par l’instinct d’essaimage

L’essaimage contribue à réduire certaines maladies bactériennes des colonies comme la loque européenne et la loque américaine et la pression de l’acarien varroa diminue (car les abeilles essaimeuses exportent une partie des acariens). L’essaimage est un acte guérisseur.
La première année, les colonies issues d’essaims rapportent rarement assez de miel pour faire une récolte. Pourtant, la perspective d’avoir des colonies plus saines ainsi que de nombreuses jeunes colonies le compense largement.

Des rayons érigés par construction naturelle

En cas de loque américaine et de loque européenne, il est recommandé de créer avec les colonies infestées des essaims artificiels qu’on place pendant trois jours à la cave. On les installe ensuite sur des cadres et ils se guérissent en produisant de la cire par construction naturelle.
Les colonies en construction naturelle se débrouillent mieux avec le varroa que celles équipées de cires gaufrées, elles ont une plus faible tendance à essaimer et elles élèvent des mâles moins longtemps en fin de saison.
Les inconvénients économiques d’une production de miel plus réduite sont contrebalancés par un meilleur état sanitaire des colonies, car les rayons en construction naturelle sont moins chargés en pesticides que ceux que les abeilles élaborent sur des cires gaufrées : les rayons ne portent pas le passé des trente dernières années – c’est bien le temps de survie des poisons dans la cire.

Pas d’élevage artificiel de reines

Sept jours après que l’ancienne reine ait quitté la ruche avec la moitié de la colonie, les premières jeunes reines éclosent. La subsistance du reste de la colonie est ainsi assurée, sans aucune intervention d’apiculteurs.
L’accouplement multiple
Lors de ses vols nuptiaux qui peuvent durer plusieurs jours, chaque reine s’accouple avec 7 à 12 faux-bourdons parmi des centaines de mâles provenant des colonies de toute la région. Du fait que les reines parcourent en moyenne 5 km, alors que les mâles n’en parcourent que 3, la probabilité qu’une reine s’accouple avec les mâles de sa propre colonie est réduite. 
La diversité génétique la plus grande possible a largement fait ses preuves au cours de l’évolution ! Les abeilles construisent de plus grands nids à couvain et plus de surfaces de rayons. La régulation de la température s’est améliorée. L’intensité de la danse frétillante augmente proportionnellement au nombre des faux-bourdons fécondant la reine. Par ailleurs, les abeilles visitent des sources de nectar plus éloignées. La résistance aux maladies infectieuses est accrue et la défense contre des spores de loque américaine introduites est renforcée.

La diversité génétique est la garantie d’un large potentiel de caractères comportementaux. L’accouplement multiple garantit un équilibre bien réparti entre toutes les fonctions et tous les modes de comportement indispensables à l’intérieur de la ruche et dans l’environnement. De ce point de vue, les objectifs d’élevage portant sur des caractéristiques individuelles sont voués à l’échec.
Du fait que la perte de diversité génétique constitue l’un des grands problèmes de l’apiculture moderne, il est conseillé de renforcer les colonies en renonçant à l’élevage contrôlé par croisements et de favoriser l’accouplement "sur place" (naturel). Pour atteindre la diversité génétique, et donc un maximum de qualités, multiplions les colonies selon l’instinct d’essaimage et par accouplement "sur place" (naturel).

Il est possible de travailler avec l’instinct d’essaimage, en anticipant la formation des essaims. Depuis la ponte des œufs jusqu’à l’operculation des alvéoles royales s’écoulent exactement neuf jours, et dès que la première cellule est fermée,l’ancienne reine peut essaimer avec la moitié de toutes les abeilles.

Pendant la saison d’essaimage (de mi-avril à fin mai), l’on ne peut se dispenser de vérifier les colonies tous les neuf jours pour voir si des cellules royales ont été formées. Si on en trouve, on va rechercher l’ancienne reine dans la ruche et on la place dans une caisse vide avec quelques milliers d’abeilles. Dans l’obscurité et la fraîcheur d’une cave, cette entité se développe en essaim. Avec les jeunes reines qui se développent dans la colonie mère, de nouvelles colonies pourront être constituées.

L’adaptation au lieu d’implantation

Dans trois régions, les abeilles sont parvenues à survivre en présence du varroa sans aucun contrôle chimique. Un équilibre entre colonies et parasites avait été atteint naturellement de plusieurs façons : un nombre plus élevé de femelles de varroas stériles car les abeilles ont évacué du nid à couvain les larves infestées par des acariens en état de se reproduire ; la ponte des femelles de varroas dans les cellules de couvain retardée par une substance inconnue et volatile qui émanerait des larves et ralentirait la ponte des œufs ; colonies de plus en plus petites élevant moins de couvain. 

« L’emploi de populations d’abeilles domestiques locales procure aux colonies une chance accrue de survie ; les fortes pertes de colonies récemment observées dans de nombreuses régions peuvent être attribuées à l’emploi d’abeilles mal adaptées. Par conséquent, les activités d’élevage locales devraient être promues et encouragées sur la base de toute la gamme autochtone d’Apis mellifera » qui se forment par accouplement "sur place" (naturel) et sans achat de nouvelles reines.

Voir aussi :

samedi 13 juin 2015

Déceler l'essaimage 14 jours avant, en enregistrant les vibrations sonores !

Extrait de http://www.rhone-apiculture.fr/Mesures-de-resonances-mecaniques.html

Le signal sonore augmente régulièrement pendant plusieurs jours qui précèdent l’essaimage. À ce jour, les signes caractéristiques de la fièvre d’essaimage ont été identifiés. Aujourd’hui il est déjà possible de prévoir la venue de l’essaimage, et cela 12 à 14 jours avant que cela se produise, sans ouvrir la ruche, quelles que soient les conditions climatiques.

Cette connaissance seule, promet déjà une nouvelle ère dans l’apiculture. Mais il est certain que d’autres découvertes à venir sur le bruissement de la colonie vont améliorer davantage encore la pratique apicole. Elles permettront d’élargir considérablement notre vision et la compréhension de la vie de la colonie.

Imaginons qu’un jour prochain l’apiculteur pourra se brancher avec compréhension sur le réseau d’informations qui circulent dans le bruissement de la colonie. Imaginons aussi qu’il pourra reconnaître la signification de l’ensemble des informations circulantes dans une population donnée. Ce jour-là il pourra surveiller son cheptel, connaître tout ce qui se passe dans ses colonies. Ses interventions directes ne seront réalisées qu’en cas de besoin, déclenchées préalablement par un signal venant de la surveillance des informations internes de la ruche.

D’ores et déjà plus d’une cinquantaine de domaines ont été repérés, comme étant prioritaires à découvrir. Parmi eux, citons par exemple la perte accidentelle de la reine. Elle sera immédiatement repérable et cela sans ouvrir la ruche.

Bien d’autres informations, désordres ou maladies, seront probablement un jour ou l’autre détectables et le système permettra de veiller efficacement sur la santé de nos colonies :

Repérer les colonies infectées ou déjà malades
Découvrir et identifier certains agents pathogènes
Être alerté immédiatement du contact des abeilles avec des produits phytosanitaires dangereux ...

Un article scientifique consacré au sujet a était publié par la revue « Computers and Electronics in Agriculture » www.elsevier.com/locate/compag

Voir aussi : 

mercredi 10 juin 2015

Pétition aux sénateurs contre les pesticides néonicotinoïdes

Extrait d'un message de Pollinis

D'ici quelques semaines, les sénateurs français vont décider d'interdire, ou non, les pesticides tueurs d'abeilles. Si les sénateurs décident l'interdiction immédiate de ces pesticides en France, cela créera un précédent en Europe, obligeant par effet boule de neige les autres pays à s'aligner.

Il y a quelques mois déjà, les sénateurs ont rejeté la proposition d'un des leurs de faire un moratoire sur les néonicotinoïdes en France. La majorité des sénateurs voit cette interdiction d'un très mauvais œil. Même le gouvernement rechigne à se prononcer pour l'interdiction. Et évidemment, les lobbies qui défendent les intérêts des firmes agrochimiques poussent à fond pour que les sénateurs rejettent le texte !

Déjà, on constate que la pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau aux néonicotinoïdes commence à avoir des effets catastrophiques sur la biodiversité de ces milieux : jusqu'à 42% de micro-organismes en moins en France et en Allemagne, entraînant un déclin rapide et incontrôlable des poissons d'eau douce…

Et pendant que les insectes non ciblés comme les abeilles et autres pollinisateurs succombent sous l'effet de ces poisons déversés massivement dans les champs, les organismes cibles, comme le doryphore ou la punaise du pêcher, responsables de famines historiques, développent à toute vitesse des résistances qui bientôt les rendront complètement insensibles à ces substances censées les tenir éloignés des cultures. Pour envoyer le message #StopNeonics aux sénateurs de votre département, cliquer ici.

Voir aussi : 

mardi 9 juin 2015

Pétition pour les abeilles - Interdiction des pesticides néonicotinoïdes

Vous le savez, en mars dernier, les députés ont adopté, en 1ère lecture de la loi biodiversité, un amendement visant à l’interdiction des néonicotinoïdes à partir du 1er janvier 2016. Début juillet, ce sera au tour des sénateurs de se prononcer sur la question.

Dans ce sens, la pétition lancée par la Fondation Nicolas Hulot « Halte au massacre des abeilles ! » a déjà recueilli 70 000 signatures. Les signatures seront remises à Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Marisol Touraine avant le vote des sénateurs.

https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/stop_pesticides/ajax/validerFormulaire

Un fort soutien citoyen donnera un signal positif aux sénateurs et aux Ministres en charge du dossier. Merci pour vos efforts !

Voir aussi :

Fabriquer une ruche en "palettes cimentières"

Extrait de http://www.ruche-naturelle.fr/ruche-en-palette/

Les "palettes cimentières" sont faciles à trouver, auprès des artisans des bâtiment, sur les chantiers de construction.
Ce type de palette a été conçue pour durer et résister au transport de parpaing et de sacs de ciment ! Les pointes utilisées sont en acier striées évitant leur arrachement lors des manutentions, qui n'ont rien à voir avec une palette alimentaires du super marché...

Les professionnels qui reconditionnent ces palettes, utilisent la scie sabre pour séparer les planches des chevrons, se servir d'un pied de biche pour démonter ces modèles cimentières une fausse bonne idée !
 
 
Voir aussi :

vendredi 5 juin 2015

Les plantes TRES mellifères à semer

Vous voulez semer/cultiver des plantes TRES mellifères ? Consultez http://www.interapi.itsap.asso.fr/mellifere/
Extrait :

Plantes à Potentiel Mellifère Excellent 

Coriandre : Rendement en miel d'environ 325 kg/ha. Floraison plus de 4 semaines de juin à fin juillet.

Mélilot blanc bisannuel  : Rendement en miel de 450 kg/ha. Hauteur de 40 à 150 cm. Floraison d'un à deux mois de mai à septembre, l'année suivant celle du semis.

Phacélie : Rendement en miel d'environ 550 kg/ha. Floraison de 7 à 9 semaines après le semis, pour une durée de 5 à 8 semaines de mi-avril à mi-novembre. Tous types de sols.

Vipérine commune : Rendement en miel d'environ 400 kg/ha en moyenne. Bisannuelle de 30 à 90 cm
La floraison dure cinq semaines d'avril à début septembre. Apprécie les sols maigres (peu profonds voire caillouteux).

Plantes à Potentiel Mellifère Bon :
  • Bleuet, 
  • Bourrache, 
  • Luzerne, 
  • Mélilot jaune, 
  • Sainfoin, 
  • Trèfle d'Alexandrie, 
  • Trèfle hybride
Tous les détails sur http://www.interapi.itsap.asso.fr/mellifere/ 

Voir aussi :  

mercredi 3 juin 2015

Division de ruche sans recherche de reine

Voici une méthode pour diviser une ruche sans rechercher la reine :

Opérer quand les mâles sont prêts à féconder les nouvelles reines, c'est à dire depuis l'arrivée des essaims naturels dans votre région (fin avril...) jusqu'à mi-juillet.On peut opérer à une heure quelconque (?).

Choisir une ruche bien peuplée et en bonne santé.

Constituer autant de ruchettes que possible avec dans chacune au strict minimum :
  • un cadre ayant de façon certaine du couvain jeune (larves de 1 jour et oeufs, sachant qu'un oeuf mesure 1,5 mm de long pour 0,3 mm de diamètre), 
  • un cadre de nourriture (miel et pollen),
  • les abeilles couvrant ces cadres. Elles doivent être en nombre suffisant pour butiner et pour produire chaleur et gelée royale nécessaires aux cellules royales.
Tous les cadres de la ruche mère peuvent ainsi être ainsi répartis dans des ruchettes. Donc au maximum on peut produire 5 ruchettes par ruche (c'est un maximum théorique). 
Compléter ces ruchettes avec 1 ou 2 cadres (partiellement ou totalement) gaufrés. Utiliser de préférence des ruchettes petites et bien isolées du froids pour aider à maintenir la chaleur dans les 1eres semaines nécessaires à l'éclosion d'une nouvelle reine.

Dans l'une de ces ruchettes (peu importe laquelle) se trouve la reine. Cette ruchette se peuplera rapidement.
Ne laisser qu'une des ruchettes sur place, peu importe laquelle. Elle attirera les butineuses qui reviendront. Placer les autres sur un (ou plusieurs) site à plus de 3 km.
L'environnement de toutes les ruchettes doit absolument être nourricier (voir Les plantes TRES mellifères).

Les ruchettes orphelines produiront leur reine. Cette reine pondra ses 1ers oeufs 21 à 26 jours après la division (12 à 15 jours après si on avait introduit des cellules royales).
On peut recommencer les mêmes divisions 3 à 4 semaines après le début de la ponte jusqu’à mi-juillet.

Variantes

Il est possible de mettre plus de cadres de couvain ou de nourriture dans les ruchettes. Cela diminue le nombre de nouvelles colonies mais augmente leurs chances de redémarrage.

Si on ne prélève que quelques cadres d'une ruche, il est vital de s'assurer qu'il lui reste du couvain jeune, larves d'une jour et oeufs (ou bien la reine). Dans le cas contraire la colonie est condamnée à mourir car serait incapable de produire une nouvelle reine.


Alternatives possibles
  • Nourrir les ruchettes (plus efficace à court terme, mais aide des colonies peu robustes à survivre)
  • Introduire des cellules royales (1eres pontes plus rapides, mais risques d'avoir des reines de moins bonne qualité car non sélectionnées par les abeilles sur leurs qualités)
Pour ces alternatives voir Méthode JOS GUTH de production professionnelle d’essaims

Voir aussi :

dimanche 31 mai 2015

Les plantes mellifères en ville

Extrait de http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/jardinage/441148/dans-la-bibliotheque-les-plantes-melliferes-en-ville
  L’installation de plantes mellifères peut-elle aider les pollinisateurs ?
  Il n’y a aucun doute que pour venir en aide aux pollinisateurs, la création d’habitats avec des plantes mellifères et nectarifères est la manière la plus facile. Le but est de leur fournir de la nourriture jusqu’à la fin de la saison et de les fidéliser.
  Pour ce faire, il est important de choisir des végétaux qui fleuriront à différentes périodes. Le printemps ne pose pas de problème, car beaucoup d’arbres fleurissent à cette saison en ville : érable, pommier, févier, caragana, tilleul, gleditsia.
  Quels sont les meilleurs choix ?
  De nombreuses plantes sont riches en nectar et en pollen, en particulier chez les astéracées, les lamiacées et les fabacées :
  • agastache fenouil, 
  • aster de la Nouvelle-Angleterre, 
  • aster à grande feuille, 
  • asclépiade incarnate, 
  • monarde fistuleuse, 
  • penstemon hirsute, 
  • verge d’or — elle pousse à l’ombre et a une tige zigzagante —, 
  • verge nemoralis — elle ne drageonne pas et tolère les sols secs et pauvres —, 
  • verveine veloutée et la verveine stricta — cette dernière pousse en sol sec et pauvre —
  • rudbeckie hérissée.
  La pelouse est-elle intéressante pour les pollinisateurs ?
  Tout à fait, elle devient une riche source de nectar et de pollen si on maintient en fleurs, dans la pelouse, une grande diversité de végétaux tels que la bugle, le pissenlit, le lierre et la potentille. De plus, cette diversité végétale rend la pelouse plus résistante aux maladies et aux infestations de ravageurs.

L’abeille mellifère semble particulièrement attirée par :
  • bourrache, 
  • mélilot, 
  • phacélie, 
  • pissenlit, 
  • trèfle, 
  • verge d’or. 
Reconnu par ses pairs et par l’industrie horticole, Claude Vallée défend une approche plus « holistique » qui place les végétaux au coeur du développement des espaces. Une approche d’avenir où il faudra, selon lui, reconnaître le rôle majeur et les bienfaits qu’ils ont sur l’environnement, la santé et le bien-être des collectivités.

Voir aussi :

dimanche 24 mai 2015

Les articles essentiels

Voici certains articles essentiels du site http://abeilles-sur-saone.blogspot.fr/ :

Participez à la conservation d'abeilles noires résistant au varroa, ou à leur émergence

L'apiculture durable - Quelques propositions
Pour la survie des abeilles 

Conservatoire de colonies / ruches libres 
Pour que chaque apiculteur fasse émerger des souches d'abeilles résistantes

Opération jardins mellifères
Pour que chaque particulier, mairie, entreprise... plante des fleurs permettant aux abeilles de survivre

Augmenter la production de légumes de son potager
Pour que chaque personne cultivant son potager améliore son rendement grâce aux abeilles 


Pages utiles

samedi 23 mai 2015

Conservatoire de colonies / ruches libres

Chacun peut gérer son propre Conservatoire de ruches/colonies libres. Voici comment :

Laisser une partie de ses ruches vivre sans aucune intervention humaine. Ni nourrissage, ni ouverture, ni traitement, ni protection contre le froid, ni récolte...

Simplement y mettre un essaim nu ou sur cadre, puis le laisser totalement autonome durant toutes les années où il vivra. Il peut s'agir de ruches classiques, avec ou sans cadre, ou mieux de simples caisses de formes diverses sans cadre.

Si certaines colonies meurent, soit les remplacer par de nouveaux essaims, soit attendre qu'un nouvel essaim vienne naturellement s'implanter (ce qui est fort probable, attirés par l'odeur). Dans tous les cas persévérer.
A noter qu'après 2 mois(durée exacte?) la totalité des varroas sont morts, donc si un nouvel essaim arrive après ce délai les rayons sont exempts de varroa.

N'ayant pas besoin d'accéder à ces ruches, elles peuvent être placée dans n'importe quel endroit (dans un arbre, sous l'avancée d'un toit...), éventuellement éloigné de votre rucher.

Vous découvrirez de nombreux intérêts à cette démarche :
  • Le plaisir d'observer des insectes sauvages et se savoir qu'ils peuvent enfin savourer leur propre miel durant l'hiver
  • Avoir un groupe témoin montrant les chances naturelles de survie face au varroa et pesticides
  • Remettre en question les certitudes apicoles si une bonne partie d'entre elles survit
  • Tester de nouvelles formes de ruches
  • Apprendre à observer le comportement de colonies seulement par la planche d'envol (cf. livre "Au trou de vol")
  • Obtenir des essaims 100% naturels que vous pourrez récupérer pour de nouvelles ruches libres ou pour votre rucher
  • Et bien sûr obtenir des souches résistantes ! En effet, les colonies résistantes auront la possibilité d'y vivre et de générer de nouveaux essaims. Inversement, les colonies peu résistantes se multiplieront peu, mourront rapidement, et laisseront la place libre pour d'autres colonies potentiellement plus résistantes.
    Ce principe très simple permet de générer des souches résistantes. C'est simple et à la portée de tout apiculteur débutant.

Voir aussi 

vendredi 22 mai 2015

Des ruches au bord des autoroutes

Extrait de http://www.francetvinfo.fr/france/les-abeilles-s-installent-au-bord-des-autoroutes_916671.html

La ministre de l’Écologie étend la production du miel le long des autoroutes. 400 kilos de miel d'autoroutes ont déjà été récoltés et distribués à des fins pédagogiques.

Pas de métaux lourds dans le miel
"Les abeilles sont mieux sur des espaces où on n'utilise pas de produits phytosanitaires". Et ni la circulation, ni la pollution ne dérangent les abeilles. "Les métaux lourds, on n'en trouve pas dans le miel".
Les butineuses s'adaptent à des lieux très divers, des terrasses des centres commerciaux aux jardins de l'Assemblée nationale.

Voir aussi :

mercredi 20 mai 2015

Les Etats-Unis lancent un plan pour sauver les abeilles

Extrait de http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2015/05/20/les-etats-unis-lancent-un-plan-pour-sauver-les-abeilles_4636532_1652692.html#

La Maison Blanche a dévoilé un plan d’action pour sauver les abeilles et autres pollinisateurs en péril.

Restaurer 2,8 millions d’hectares d’habitat
Pour les scientifiques, une combinaison de plusieurs facteurs serait responsable de cette hécatombe, dont une mite parasite (varroa), un virus, la diminution des éléments nutritifs disponibles et la nocivité des pesticides.

Le plan d’action américain vise aussi à reconstituer les populations de papillons monarques : le nombre de ces papillons migrateurs a baissé de 90 % les deux dernières décennies.

Ce plan prévoit de limiter la mortalité des colonies d’abeilles pendant l’hiver à 15 % au maximum dans les dix ans et à restaurer 2,8 millions d’hectares d’habitat dans les cinq ans, grâce à des interventions fédérales et des partenariats entre secteurs public et privé.

Plus prudent sur les pesticides

De nombreuses agences fédérales sont mobilisées pour diversifier les espèces de plantes pour qu’elles soient mieux adaptées aux besoins nutritifs des abeilles et des autres pollinisateurs. Pour les scientifiques, les vastes régions agricoles pratiquant la monoculture, privent les abeilles de leurs sources de nourriture.
« Accroître l’étendue et la qualité de l’habitat des pollinisateurs est une partie importante de cet effort allant du développement de jardins à la restauration de millions d’hectares de terres domaniales et privées ».

Mais la Maison Blanche s’est montrée mesurée sur l’impact des insecticides. Les organisations de défense de la nature aux Etats-Unis estiment que l’administration Obama ne va pas assez loin, surtout pour réduire l’usage des pesticides.

Voir aussi :

vendredi 15 mai 2015

Les apiculteurs américains ont perdu 42% de leurs colonies d'abeilles en un an

Extrait de http://www.rtl.fr/actu/sciences-environnement/les-apiculteurs-americains-ont-perdu-42-de-leurs-colonies-d-abeilles-en-un-an-7778371215


Les apiculteurs américains ont perdu 42% de leurs colonies d'abeilles entre avril 2014 et avril 2015 ("colony  collapse disorder", soit effondrement des colonies). Ces pertes sont trop fortes pour être surmontées.

La mortalité importante des abeilles reste inexpliquée. Les mites [Varroa], parasites, maladies, pesticides et autre pollution ont tous été montrés du doigt.

Ces chiffres terribles menacent notre équilibre alimentaire. La science est claire. Nous devons agir maintenant pour protéger ces pollinisateurs essentiels contre les pesticides qui les menacent.

La Maison Blanche devrait rendre public prochainement un nouveau plan de protection des abeilles.
En 2012-2013, les Etats-Unis avaient connu leur pire épisode avec 45% des colonies d'abeilles qui avaient disparu.


Extrait de http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2015/05/14/007-abeille-mort-2014.shtml

La moitié des colonies ont péri en 2014, la pire année jamais enregistrée en Ontario. « En somme, on peut dire que ce qui tue nos abeilles, c'est la modernisation. L'agriculture moderne et les techniques d'apiculture moderne tuent les abeilles. » — Le directeur du centre de recherche sur les abeilles de l'Université de Guelph, le Dr Ernesto Guzman. L'utilisation d'abeilles comme pollinisateur en agriculture moderne est la principale cause des décès.
De plus, la monoculture à grande échelle expose les abeilles à d'importantes quantités de pesticides, en plus des maladies et des parasites.
L'Ontario a annoncé son intention de réglementer davantage les néonicotinoïdes, des insecticides agricoles tenus responsables de la mort de millions d'abeilles et d'autres insectes. Selon Ernesto Guzman, l'initiative est bonne, mais insuffisante.


Vu ailleurs 
  • "Imaginez si les producteurs laitiers perdaient la moitié de leurs vaches d’un coup. Les gens seraient aux abois" !
  • "Une agriculture sans pesticide, c'est possible, alors qu'une agriculture sans abeille, ce n'est pas possible"
Voir aussi :  

jeudi 14 mai 2015

Opération jardins mellifères

Etes-vous intéressé pour mener une Opération jardins mellifères ?


Principe 

Acheter un gros sac de fleures mellifères (40€ / 10kg)

Distribuer ces graines sur les marchés :
  • chacun se sert librement et 
  • met ce qu'il veut dans une tirelire pour financer des opérations abeilles et environnement (en général c'est très bénéficiaire)
Demander d'envoyer une photo du jardin fleuri pour prolonger le partenariat et l'implication.

Si vous êtes intéressé : Contacts


Voir aussi : Fleurir les pelouses pour : vos yeux & supprimer les tontes & manger du miel !
et : 

dimanche 10 mai 2015

Vidéo rapprochée d'abeilles en train de polliniser

Voici des abeilles et autres pollinisateurs filmés en train de polliniser.

Ils sont filmés en très gros plan :

http://www.ted.com/talks/louie_schwartzberg_the_hidden_beauty_of_pollination

Voir aussi :

samedi 9 mai 2015

Liste d'apiculteurs

Une liste d'apiculteurs est sur cette page : Au secours un essaim !!!

N'hésitez pas à les appeler si vous voyez un essaim d'abeilles, ils l'enlèveront gratuitement et vous concourrez à leur sauvegarde.

Merci.

Voir aussi :

Augmenter la production de légumes de son potager

Vous voulez augmenter la production de légumes de votre potager ?

Mettez-y une caisse avec un vieux cadre prêté par un apiculteur : un essaim d'abeilles sera attiré au printemps, en été ou au début de l'automne, il y éluera domicile et pollinisera vos légumes et arbres fruitiers. Vous obtiendrez les plus beaux légumes et fruits de la région. Surtout ne gardez pas ce secret pour vous, partagez-le !

Comment faire concrètement

(Article détaillé : Nichoir pour abeilles à miel sauvages (abeilles mellifères)
  • Fabriquez une caisse de 40x50 cm de cotés environ, ou récupérez une vieille ruche.
  • Si c'est une caisse, percez y un trou de 5 à 8 centimètres sur le coté, ou plusieurs trous de 1 cm.
  • Demandez à un apiculteur du coin de vous prêter/donner un ou plusieurs vieux cadres de ruches, bien noirs, dans lesquels les abeilles on habité un certain temps. L'odeur de ce cadre est magnifique et attirera les essaims.
  • Poser la caisse au pied de la haie ou du mur qui vous sépare des voisins (cela doit avoir 2m de haut et 4m de long), ou bien à 20 mètres des habitations et routes, ou bien à 10 mètres des champs/forêts. Ou bien sur un toit plat, ou dans un arbre.
Puis attendez patiemment 1 à 2 ans en général. Un essaim entrera tout seul dans votre "ruche". Il se débrouillera tout seul pour vivre sa vie et butiner/polliniser vos fleurs. Vous n'aurez rien à faire du tout, seulement les observer.

Elles stockeront du miel à la bonne saison pour s'en nourrir durant l'hiver. Et créeront immanquablement de nouveau essaims sains et robustes pour votre région. Si vous désirez récolter du miel, proposez à l'apiculteur un arrangement contre quelques pots de miels.

Il est possibles qu'après quelques année votre colonie déserte votre ruche ou meurt pour diverses raisons. Une autre prendra vite le relai l'année suivante, attirée par la charge d'odeurs de pollen, de miel, de cire, de propolis...

Nul doute qu'après 2 ans vous deviendrez vous-même apiculteur amateur et récolterez votre miel, le meilleur que vous ayez mangé depuis votre naissance !!!

Si toutefois vous ne souhaitez pas conserver l'essaim, appelez un apiculteur, il sera enchanté de le récupérer et vous offrira sans doute du miel !

Voir aussi :

vendredi 8 mai 2015

Les abeilles piquent... pas

Rassurons nos voisins, les abeilles piquent... seulement quand on est menaçant pour leur ruche.

C'est la raison pour laquelle les apiculteurs mettent une tenue spéciale seulement quand ils interviennent sur une ruche, jamais en dehors de cette situation !

Un peu comme un chien qui mord quand on rentre dans sa propriété, jamais quand il déambule dans la rue.

Alors pas de danger.
OK pour quelques ruches près de chez vous ?

Rappel de la loi : haie de 2 mètres de haut sur au moins 4 mètre de long. 

Voir aussi : 

C'est la combinaison des facteurs qui mène les abeilles à la mort

Image extraite de la conférence TED http://www.ted.com/talks/marla_spivak_why_bees_are_disappearing?language=fr#t-349091

C'est la combinaison des facteurs qui fait disparaitre les abeilles :
  • Maladies et Parasites (varroa...)
  • Monocultures
  • Champs sans aucune fleur
  • Pesticides
Chaque facteur pris isolément nuit aux abeilles. Mais combinés leurs effets sont multipliés et non additionnés.

Aucune espèce ne peut survivre avec une alimentation non variée, constamment empoisonnée, sous-alimentée, et en étant infestée de parasites.

Bonne nouvelle

C'est la combinaison des facteurs qui sauvera les abeilles :
  • Fleurs variées et locales dans les jardins, pelouses hautes ou transformées en fleurs mellifères, fossés, parcs publics
  • Prairies fleuries
  • Arbres et arbustes variés et locaux
  • Haies composées d'essences variées mélangées
  • Cultures biodynamique, permaculture, potagers mixant les plantes et fleurs
  • Pesticides naturels (purée d'ortie, etc...)
  • Multiplication des abeilles noires locales non importées, par essaimage naturel
  • Récolte systématique des essaims trouvés
  • Alimentation naturelle des abeilles l'hiver par leur propre miel
Voir aussi :

mercredi 6 mai 2015

Récupération de vos vieux cadres pour faire des ruches pièges

Ne jetez plus vos vieux cadres noirs ni vos vieilles ruches usagées. Ce sont d'excellents attire-essaim pour faire des ruches pièges.

De nombreux amateurs recherchent ces matériels pour récupérer des essaims. N'hésitez pas à les contacter (Contacts).

Voir aussi : 



mardi 5 mai 2015

Accueillir des ruches sur votre terrain

Si vous aussi vous souhaitez accueillir des ruches sur votre terrain, ou prêter un terrain à un apiculteur, n'hésitez pas à nous contacter (Contacts). En effet, des apiculteurs recherchent des emplacements pour mettre des ruches.

Que vous soyez particulier, agriculteur, entreprise ou collectivité, vous participerez ainsi à la survie des abeilles et aurez plus de fruits pollinisés !

C'est vous qui choisissez le nombre de ruches que vous souhaitez accueillir (1 à ...).  Il suffi d'être à 10m des voisins en campagne, ou bien à 20m en ville, ou bien d'avoir une haie ou un mur de 2m de haut sur 4 de long.

Pour optimiser les rapports entre apiculteur et prêteur de terrain (agriculteur ou non) vous pouvez vous inspirer de cet article : Vive les Agriculteurs !

Secteur :

  • Fontaines-Saint-Martin
  • Fontaines-Sur-Saone
  • Neuville-Sur-Saone
  • Sathonais
  • Cailloux-Sur-Fontaines
  • Fleurieux-Sur-Saone
  • Couzon-au-Mont-d'Or
  • Etc...
Merci.

Voir aussi :

samedi 2 mai 2015

Les abeilles ont besoin des fleurs (presque) toute l'année

Une des causes principales de la disparition des abeilles est qu'elles ne trouvent rien à butiner aux alentours de leur ruche durant de longues périodes.

Les abeilles ont besoin de butiner des fleurs de mars à octobre. Souvent entre le colza d’avril et le tournesol de juillet, c’est la disette.

Les fleurs (mellifère) leur amènent le nectar, qu'elles concentrent en miel, et le pollen, qui nourrit leurs larves. D'autres végétaux leur apportent des ressources indispensables (résine qu'elles transforment en propolis...).

Pour aider les abeilles plantons, et laissons pousser jusqu'à la floraison, toutes sortes de végétaux locaux.

Voir aussi Plante mellifère
et

vendredi 1 mai 2015

L'apiculture durable - Quelques propositions


Voici quelques propositions pour pratiquer une apiculture durable :

Cellules de reines
Les laisser vivre, elles permettent de remplacer très rapidement la reine si elle meurt et favorisent la multiplication de la colonie. Cela offre aussi une plus grande compétitions entre reines naissantes, ainsi seule la plus vigoureuse survivra.
En cas de division, des reines seront déjà prêtes à éclore.
A l'inverse, créer des reines à la chaîne (picking), en conservant toutes celles qui naissent, conduit à faire survivre aussi les reines de mauvaise qualité qui n'auraient eu aucune chance de survivre naturellement.

Cellules de mâles
Les laisser vivre, elles favorisent la variété génétique, offrant une plus grande compétitions entre mâles quand une reine se fait féconder. Ainsi elle a plus de chance d'être fécondée par des mâles de bonne qualité. De plus ils participent à la bonne vie de la colonie en la réchauffant (et par d'autres effets non encore découverts ?).

Essaims naturels
Les laisser essaimer, les apiculteurs (dont vous) ont ainsi plus de chance d'obtenir des essaims pour créer de nouvelles colonies, et cela permet de rémérer (renouveler la reine) de votre ruche sans rien avoir à faire. Vous aurez ainsi une reine toute jeune dans la ruche qui a essaimé ; si vous avez conservé les cellules de reine comme expliqué ci-dessus, de nouvelles reines ne tarderont pas à éclore si ce n'est déjà fait, raccourcissant au minimum le délai avant qu'une nouvelle reine fécondée commence à pondre ses 1000 à 3000 oeufs / jour.

Varroa
Non, il ne va quand même pas écrire qu'il faut les laisser vivre ?! Et si, laissons les vivre sans mettre de pesticide dans la ruche. Maintenir artificiellement une colonie particulièrement sensible au varroa empêche la nature de faire émerger des abeilles résistantes.
Les colonies trop infestées essaiment pour se débarrasser d'un bon nombre de varroas. Les apiculteurs (dont vous) auront ainsi plus de chance d'obtenir des essaims suffisamment sains pour créer de nouvelles colonies.
Un parasite ne survit que s'il ne tue pas tous ses hôtes. Autrement dit, les varroas ont on besoin vitale qu'il y ait des abeilles ! Un équilibre se forme donc naturellement entre l'optimum de varroas par ruche et l'optimum d'abeilles pour faire vivre ces parasites. 
Les produits utilisés pour détruire les varroas perdent progressivement leur efficacité car les varroas deviennent résistants. Traiter chimiquement sur le long terme des populations est une voie sans issue. Cela aurait seulement pu être une solution temporaire.
Faisons confiance aux abeilles pour trouver des solutions contre les varroas. Certaines colonies à miel sauvages savent y résister.

Insémination des reines
Laissons aux reines le "plaisir" de s'accoupler avec 10 à 20 mâles, et surtout de les choisir suivant leurs qualités. Elles sont les mieux placées pour en juger.

Variété génétique
Des mâles en grand nombre, de provenances locales variées. Des reines locales issues d'une compétition naturelle. Des accouplements basés sur la qualité des mâles. C'est ainsi que la nature a permis aux abeilles de vivre des millions d'années.
Une femelle s'accouple avec plusieurs mâles. En permettant à l'espèce d'accroître la diversité génétique de sa descendance, ce phénomène permet de renforcer ses capacités d'adaptation vis-à-vis de son environnement et de contribuer ainsi à sa survie.

Ouverture des ruches
N'ouvrons jamais les ruches pour observer la santé et la population, cela évite de refroidir le couvain et nous n'avons pas besoin de les nourrir pour compenser cette perte de calories.
L'observation de la planche d'envol (cf. livre "Au trou de vol") devrait suffire.

Récolte de miel
La récolte peut s'effectuer sans ouvrir la ruche en glissant depuis l'extérieur le chasse-abeille sous la hausse par différents mécanismes existants (si vous connaissez les références ajoutez des commentaires), puis en prélevant la hausse le lendemain.
Leur laisser la quantité de miel dont elles ont besoin pour l'hiver en leur laissant une hausse pleine, ou en faisant la récolte après l'hiver et non avant. La richesse de cette nourriture leur apporte le maximum de résistance pour combattre leurs varroas et maladies.
On fait moins de pots de miels, mais on en fera encore l'année suivante !

Nourrissage
Favorisons la végétation (mellifère) sauvage et locale, fauchons au lieu de tondre, etc... convainquons nos voisins et mairies de faire de même... cela permet aux abeilles de manger à leur faim. C'est le B-A-BA de la vie sur terre et cela fonctionne à merveille.
Réservons le sucre candi et les sirops pour les confiseries humaines, et la levure de bière pour nos bouteilles. C'est une nourriture trop pauvre pour être donnée à une abeille.

Froid et ventilation
L'humidité favorisant maladies et champignons, une aération large en bas, et éventuellement en haut pas des trous qu'elles peuvent obstruer si elles le souhaitent, semble utile toute l'année.
Le froid l'hiver a des avantages : il stoppe les pontes, donc stoppe les possibilités de reproduction du varroa ; les abeilles réduisent leur activité au seul chauffage du centre de l'essaim donc se reposent autant que possible (et vivent plus longtemps au printemps?). La reine ne pondant plus elle se repose (et vit aussi plus longtemps?).
Donc inutile de calfeutrer les ruches, les abeilles ont toujours su se débrouiller seules face au froid et à un passage d'air raisonnable.

Maladies et parasites
La variété génétique est un foisonnement de solutions possibles contres maladies et parasites. Certaines lignées disparaissent, d'autres sont favorisées. Cela permet la survie et l'évolution de l’espèce.

Multiplication des colonies à très grande échelle
La production française de miel a été divisée par 3 en quelques années. Le nombre de ruches et d'apiculteurs professionnels s'effondre. Les calamités se multiplient (maladies, parasites, pesticides, rareté de la flore).
La multiplication des colonies à grande échelle est donc indispensable. Pour y arriver, les techniques de duplication et de de division de ruches sont secondaires. On multiplie avant tout les colonies par un traitement de fond durable : former de nombreux amateurs à l'apiculture, implanter des ruches en de multiples endroits afin de réduire les risques et d'exploiter au mieux les ressources, sensibiliser le public et les enfants, re-semer des fleurs (mellifères) et replanter des espèces végétales variées et locales, bannir les pesticides de ses achats, recueillir tous les essaims qui se présentent, poser de multiples ruches pièges...

Conservatoire de ruches libres
Laisser une partie de ses ruches vivre sans aucune intervention humaine. Ni nourrissage, ni ouverture, ni traitement, ni protection contre le froid, ni récolte... Simplement y mettre un essaim nu ou sur cadre, puis le laisser totalement autonome durant toutes les années où il vivra. Il peut s'agir de ruches classiques, avec ou sans cadre, ou mieux de simples caisses de formes diverses sans cadre.
Si une colonie meurt, la remplacer par un nouvel essaim, ou attendre qu'un essaim revienne spontanément, et persévérer.
N'ayant pas besoin d'accéder à ces ruches, elles peuvent être placées dans n'importe quel endroit (dans un arbre, sous l'avancée d'un toit...), éventuellement éloignées de votre rucher.
Vous découvrirez de nombreux intérêts à cette démarche : le plaisir d'observer des insectes sauvages ; avoir un groupe témoin montrant les chances naturelles de survie face au varroa et pesticides ; remettre en question les certitudes apicoles si une bonne partie d'entre elles survit ; apprendre à observer le comportement de colonies seulement par la planche d'envol ; obtenir des essaims 100% naturels que vous pourrez récupérer pour de nouvelles ruches libre ou pour votre rucher ; et bien sûr obtenir des souches résistantes ! (Voir Conservatoire de ruches libres)



ALTERNATIVE A CES PROPOSITIONS DURABLES

Si vous n'êtes pas convaincu par tout ce qui précède, alors suivez les conseils apicoles largement répandus, à court terme cela marche très bien (mais à moyen et long terme...) :
- importez des reines et essaims (et leurs maladies/parasites)
- élevez des reines à la chaine
- inséminez les artificiellement
- faites des lignées génétiquement identiques
- ouvrez la ruche tous les 10 jours
- nourrissez : à chaque ouverture de ruche, à chaque division de ruche, avant l'hiver, au début du printemps, quand la pluie se prolonge...
- prenez une bonne partie du miel
- détruisez les cellules de mâles et les cellules royales
- ignorez les essaims sauvages, ils sont peut-être couverts de varroas et porteurs de maladies, en tout cas ce n'est pas rentable de les récupérer. (Il y a cependant des apiculteurs qui souhaitent récupérer des essaims : Au secours un essaim !!!)
- traitez 1 (à 2) fois par an contre le varroa
- dénoncez les apiculteurs qui ne traitent pas leurs ruches
- croisez les doigts pour que l'apiculture ne s'effondre pas encore plus...

Voir aussi :