mercredi 29 avril 2015

Fleurir les pelouses pour : vos yeux & supprimer les tontes & manger du miel !

Extrait de http://www.rustica.fr/articles-jardin/fleurir-pelouses,8735.html

Transformer la pelouse (en partie du moins) en prairie fleurie, utiliser des fleurs sauvages. Rustiques, adaptées au terroir, elles transforment votre jardin en véritable refuge pour la biodiversité.

Pas besoin d'entretien régulier dans les prairies fleuries, en périphérie de la maison, en bordure de bosquets, dans le verger ou dans des endroits assez difficiles à cultiver, les talus par exemple.

Semis 

Privilégier l’automne [mais toutes saisons peuvent convenir]. Préparer soigneusement le terrain comme pour installer une pelouse. Veiller particulièrement à supprimer les racines de chardon, d’ortie et autres adventices vivaces.

Semer le mélange (à raison de 3 g/m2) à la volée puis rouler ou damer le terrain. Arroser les semis.

Aménager un gazon existant

Herser le gazon ou le scarifier en plusieurs passages croisés. Retirer ensuite soigneusement les mousses et autres débris de végétaux. Semer de façon dense les graines de fleurs sauvages, rouler le terrain puis arroser.
Il est aussi possible de retirer, dans plusieurs endroits répartis sur toute la pelouse, des carrés d’herbe, de la taille d’un fer de bêche. Bien ameublir la terre mise à nu et procéder au semis ou, mieux, installer des plants.

En sol frais à humide, privilégier le fromental, la flouve odorante, la fétuque élevée alors qu’en milieu bien drainé à sec, choisir l’agrostide des chiens ou l’agrostide vulgaire, la houlque molle…
 
Fleurs des prairies sèches
  • Achillée millefeuille,
  • Brunelle commune,
  • Campanules (à feuilles rondes, agglomérées…),
  • Centaurée scabieuse,
  • Chicorée sauvage,
  • Knautie des champs…

Fleuries des prés humides

  • Benoîte des ruisseaux,
  • Bugle rampant,
  • Cardamine des prés,
  • Reine des prés, petite pimprenelle,
  • Salicaire commune…
Entretenir sa prairie fleurie
 
Réserver la tondeuse aux allées qui traversent votre prairie fleurie car cette dernière ne se tond pas, elle se fauche. Utiliser une débroussailleuse à défaut de faux.
Il est primordial, avant de faucher, d’attendre que les fleurs soient montées à graines.
Dans la mesure du possible, faucher la prairie en plusieurs fois de façon à toujours laisser une zone de refuge pour la petite faune qu’elle accueille.

mardi 28 avril 2015

Remplacer la course au désherbant par la course aux orchidées

Villes et particuliers

Oubliez le désherbant, oubliez les "mauvaises herbes", laissez pousser les plantes vivaces qui s'implantent naturellement et trouvez leur nom dans un livre ou site de botanique.

Vous serez surpris d'admirer les splendides orchidées naturelles de votre région, et d'autres plantes toutes aussi intéressantes.

...Et les apiculteurs de votre région vous vendront un miel 10 fois meilleur, les abeilles ayant butiné des plantes riches en nectar et arômes. Et ayant survécu en meilleur santé.

Agriculteurs

Dites nous dans les commentaires ci-dessous ce qui pourrait vous motiver à laisser tomber les désherbants ? Merci.

Voir aussi Abeilles-sur-Saône: Vive les Agriculteurs !
et

dimanche 26 avril 2015

Désherber sans herbicides, c'est possible... et cela épargne les abeilles

Extrait de http://www.urbanbees.eu/sites/default/files/ressources/guide_gestion_ecologique.pdf


Désherber sans herbicides, c'est possible, vos enfants, vos animaux domestiques et les abeilles s'en porteront d'autant mieux. Voici comment faire :

Commencer par revoir les niveaux d’exigence en termes de désherbage. Réduire les surfaces à désherber, empêcher le développement des herbes, tolérer leur présence et enfin, si nécessaire, désherber. Concrètement :

Empêcher la pousse des adventices

Dans les massifs et au pied des arbres, ne pas laisser le sol à nu.

Couvrir les pieds de plantes avec un paillage organique permet de réduire le désherbage et les arrosages, de protéger et d’amender le sol et de fournir un refuge pour les insectes. Utiliser : débris de tonte ou de fauche, feuilles mortes, bois broyé ; en couche de 3 à 7 cm. En rajouter régulièrement.

Pour les milieux secs un paillage de galets peut être appliqué.

Dans les massifs mettre des plantes couvre-sol avec un réseau racinaire important.

Dans un sol humide : planter un arbre, grand consommateur d’eau, permet de réduire la présence de prêle.

Dans les allées :
  • Choisissez un stabilisé adapté et perméable – pavés non maçonnés, gravier concassé, gore...
  • Installez un géotextile sous le stabilisé pour empêcher l’enracinement des adventices.
  • Réduisez la taille et le nombre des allées : si des herbes se propagent sur le bord des chemins, c’est qu’ils sont peu utilisés et donc pas indispensables. Enherbez les allées superflues ou plantez-les de couvre-sol.
  • Et pourquoi ne pas laisser faire les visiteurs ? Délimitez un espace de passage en tondant des bandes dans les pelouses ; le chemin sera créé et entretenu naturellement par le piétinement.
Flore spontanée en milieu urbain 

Pour favoriser cette acceptation, organiser des actions de sensibilisation à destination du grand public, mais également des jardiniers, parfois réfractaires à l’idée de laisser ces « mauvaises herbes » et donc de faire du mauvais travail.

Installez des panneaux d’information sur la flore spontanée, un parcours botanique sur les plantes sauvages de la ville. Pour cela, appuyez-vous sur les jardiniers des espaces verts dans cette mise en valeur du patrimoine naturel local. Ce sera aussi pour eux l’occasion de valoriser que leur profession. Vous pouvez également organiser des ateliers de cuisine de plantes sauvages ou des balades sur la flore sauvage des rues.

Désherber sans produits chimiques

Les deux premières étapes ont permis de réduire fortement les surfaces à désherber.

Pour les zones où un désherbage s’avère indispensable, plusieurs méthodes alternatives aux herbicides existent :
  • Désherbage manuel à la binette, à la binette électrique, à la brosse (pour les surfaces imperméables), hersage avec une grille désherbante (pour les surfaces sablées)... Idéalement, ces techniques doivent être appliquées lorsque quelques jours de sécheresse sont annoncés.
  • Désherbage thermique à la flamme, à l’eau chaude, à la vapeur, à la mousse chaude. Ces techniques impliquent néanmoins d’utiliser des appareils coûteux, souvent lourds, émetteurs de gaz à effet de serre et très gourmand en eau. Ces méthodes ne doivent donc pas être vues comme des solutions pérennes, mais comme des moyens de transition vers des méthodes moins impactantes pour l’environnement et plus naturelles.Chaque collectivité doit prendre en compte les retours des jardiniers.
Gestion des espèces envahissantes

Limiter la propagation par des facteurs physico-chimiques ou biologiques, faucardage et fauche, pâturage, arrachage manuel, bâchage des plants (étouffement sans dispersion de débris), mise en concurrence avec des plantes plus hautes (arbres et arbustes qui pompent l’eau et bloquent la lumière).

Voir aussi :

samedi 25 avril 2015

Causes du syndrome d'effondrement des colonies d’abeilles


Extrait de http://www.tela-botanica.org/actu/article6858.html#


“L’effondrement des colonies d’abeilles” (CCD « Colony Collapse Disorder ») a deux grands types de facteurs :

1. Les facteurs liés aux pratiques des apiculteurs :

a) l’échange entre les continents des reines ou essaims ont véhiculé : acariens (Varroa destructor), champignons (Nosema ceranae), virus (DWV, très nombreux), etc. Chaque espèce (Apis mellifera en Europe et Apis cerana) en Asie sont résistantes aux parasites de leur propre territoire mais pas celui des autres contrées.
b) .../...
c) la sélection des abeilles qui privilégie les lignées peu agressives et très productrices, moins résistantes aux parasites.
d) la disparition du brassage génétique entre abeilles mellifères d’élevage et abeilles mellifères sauvages ne permettant plus l’introduction de gènes naturels de résistance dans le cheptel d’élevage. (Inversement, si une femelle s'accouple avec plusieurs mâles, cela permet à l'espèce d'accroître la diversité génétique de sa descendance, de renforcer ses capacités d'adaptation vis-à-vis de l'environnement colonisé et de contribuer ainsi à sa survie.)

2. Les facteurs liés à l’environnement :

a) l’usage généralisé des pesticides dans l’agriculture :
les abeilles sont particulièrement sensibles à leur présence à très faible dose,
l’abeille mellifère Apis melifera étant un animal social, ce qu’il faut étudier ce n’est pas l’abeille en tant qu’insecte, mais la colonie en tant qu’individu collectif. De ce fait, un produit qui semble non toxique à l’échelle individuelle, peu le devenir au niveau d’une colonie si le comportement de chaque individu est modifié, même très légèrement. C’est ce point qui fait controverse entre Bayer, Syngenta et autres producteurs de néonicotinoïdes qui étudient seulement les doses létales individuelles, et les apiculteurs qui raisonnent en termes de comportement des colonies.
la combinaison de plusieurs pesticides différents augmente considérablement leur effets par potentialisation. Certains fongicides (EBI) avec des insecticides (pyréthrénoides et néonicotinoides) pouvait multiplier par 100 à 1000 l’action de ces derniers !

b) la chute dramatique de la biodiversité, phénomène mondial aujourd’hui aussi important que le changement climatique qui affecte pratiquement tous les territoires. Dans nos contrées, ce sont principalement les pratiques culturales qui sont en cause en réduisant fortement la diversité des plantes à butiner, notamment en zone de grande culture (c’est un peu comme si les abeilles ne devaient se nourrir que chez MacDo), mais pas seulement :
les herbicides sont présents presque partout, il est très rare de voir des bandes non traitées réservées à la faune sauvage autour des champs cultivés,
le retournement des prairies permanentes au profit des prairies artificielles bien plus pauvres biologiquement se généralise,
les coupes brusques de foin ou autres fourrages sur de très grandes surfaces affament subitement tous les insectes pollinisateurs qui y butinaient,
la destruction des haies (500 000 km ont été détruits en France en l’espace de 50 ans) et la taille violente exercée sur les quelques haies restantes privent les abeilles et autres insectes de fleurs printanières essentielles (prunelliers, aubépines principalement) mais ronces également plus tard en saison.

c) l’action combinée de ces différents facteurs (pesticides, alimentation et parasites) a des effets bien plus considérables que la somme des actions unitaires de chacun d’entre eux, conduisant à l’effondrement de colonies entières.

Voir aussi :

Les essaims naturels ont commencé !!!

Tous à vos postes, les essaims naturels ont commencé dans certaines régions.

Si vous voyez un essaim dans un arbre, un mur, appelez vite un apiculteur qui interviendra gratuitement : Au secours un essaim !!!

Si vous êtes apiculteur : c'est le moment de placer des pièges à essaim : Piéger des essaims

Voir aussi :  

jeudi 23 avril 2015

Comment attirer les abeilles dans votre jardin

Extrait de http://www.rustica.fr/articles-jardin/comment-attirer-abeilles,8168.html

Voici comment attirer les abeilles dans votre jardin :
  • Installer des plantes à fleurs mellifères.
  • Épargner les plantes locales : Les plantes sauvages adaptées au sol et au climat attirent davantage les butineuses que les plantes exotiques. Les pissenlits figurent parmi leurs fleurs favorites, ainsi que le lierre qui fleurit à l’automne.
  • Renoncer aux pesticides : Ils peuvent tuer du même coup des ravageurs et ces précieux auxiliaires du jardinier que sont les pollinisateurs. Vous augmenterez ainsi vos récoltes au potager comme au verger.
  • Habitat : Les abeilles sauvages sont plus nombreuses que les domestiques qui sont, elles, logées par les apiculteurs. Solitaires ou non, bourdons et abeilles maçonnes apprécient les petites cavités creusées dans le bois ou le sol pour y stocker du nectar et y pondre leurs œufs.
  • Leur donner à boire : Eh oui, les abeilles boivent aussi de l’eau ! Au sol et au soleil, placer une vasque et les garnir de graviers et de galets. Remplir d’eau. Les insectes se poseront sur les galets émergés.
Image gracieusement fournie par http://apimoder.jimdo.com :

Voir aussi :

La Commission Européenne autorise le Miel allongé au sucre !?

Extrait de http://www.lamarseillaise.fr/var/developpement-durable/35147-miel-amer-comme-un-gout-de-trop-sucre

La Commission européenne autorise depuis le 1er janvier 2015 la commercialisation des miels avec 23 % de miel naturel et 77 % de glucose (à condition de le préciser sur l’étiquette).

Il est très difficile de déceler l’apport sucrier dans le pot. Les analyses sont très coûteuses. Les pots de miel sont de plus en plus des pots de sucre qui n’ont plus rien à voir avec le doux hydromel des dieux de la Grèce !

8 pots sur 10 proviennent de Chine ou du Vietnam, des pays moins regardant sur les normes et la traçabilité. « C’est bien simple : en dessous de 4 euros le kilo, le consommateur ne peut s’attendre qu’à des miels d’importation dont certains ont moins de 25% de produits fournis par les abeilles. » Henri Clément, de l’UNAF (Union nationale de l’apiculture française) précise même que l’on peut fabriquer un miel totalement artificiel. Peu de différence avec un sirop industriel.

Le miel de Chine revient à l’apiculteur chinois, 0,50 centimes d’euro le kilo. Mais le miel d’apiculteur français, lui, revient à 3 euros ou 4 euros le kilo à la production et il est vendu environ 10 euros chez le producteur.

On comprend qu’en autorisant la commercialisation du miel d’importation, d’une part, on tue la filière française, mais que d’autre part, dans cette guerre des prix, on incite indirectement les petits apiculteurs à ajouter du glucose dans le pot pour lutter contre le dumping des importateurs.

En 2013, la Commission européenne, pour donner le change, a interdit l’épandage du pesticide appelé « Gaucho », alors qu’une trentaine d’autres molécules neurotoxiques restent autorisées pour ne pas trop faire perdre de l’argent aux grands lobbys de l’agrochimie internationale. Miel alors !

Voir aussi :

lundi 6 avril 2015

Semences mellifères pour fournir aux abeilles du pollen et nectar

Les semences mellifères permettent, une fois fleuries, de fournir aux abeilles du pollen et du nectar utiles à leur alimentation. C'est une des façons d'aider les abeilles et autres pollinisateurs. C'est aussi un excellent vecteur pour sensibiliser les particuliers, mairies, agriculteurs et entreprises.

Des sacs de 5 ou 10 kg ne coûtent pas très cher (30 à 60 euros) et permettent de couvrir jusqu'à 10.000 m2 (1ha). Certains semis peuvent s'étaler de mars à octobre.

Si cela vous intéresse vous pouvez organiser l'achat et la diffusion de ces semences. Quelques heures suffisent à deux personnes pour une telle opération.

Par exemple on peut acheter un sac de 10 kg et donner les semences gratuitement sur un marché, en mettant à disposition une boite pour que ceux qui le souhaitent fassent un don permettant de rembourser l'achat du sac et de financer d'autres aminations.

C'est pas compliqué, alors pourquoi pas avec vous ? Pour nous contacter voir : Contacts.


Où semer ces jachères fleuries ?

En immeuble, quelques jardinières sur le balcon peuvent suffire pour accueillir ces fleurs.

Dans un jardin, un espace carré ou rond au fond du jardin peuvent être du plus bel effet. Vous pouvez aussi ensemencer une bande tout le long de votre haie, sans que cela n'empiète sur votre espace de jeu.

Dans une commune, les bords de route et une partie des jardins publics feront le ravissement des habitants et promeneurs.


Voir aussi : Aider les abeilles
et

dimanche 5 avril 2015

Recette pour fabriquer... du faux-miel !

Pour fabriquer du faux-miel ou augmenter les quantités de miel récoltées rien de plus facile, il suffit d'appliquer cette recette : https://www.youtube.com/watch?v=nGhQyHOWWFQ&authuser=0

Encore plus facile : acheter directement du faux-miel en supermarché, c'est marqué "Miel" sur l'étiquette mais cela coûte bizarrement beaucoup moins cher que chez un apiculteur.

Pour fabriquer du vrai miel c'est beaucoup plus compliqué, il faut une ruche, un essaim d'abeilles, un terrain entouré de fleurs de février à octobre, et exempt de pesticides... le truc impossible à trouver. Cet page peut cependant vous aider à débuter en apiculture : Ma première ruche.

Voir aussi

mercredi 1 avril 2015

Pesticide et santé : l’équation sans solution

Regardez l'émission d'ARTE "Pesticide et santé : l’équation sans solution" disponible jusqu'au 7 avril 2015 sur internet ou TV+7. Vous ne regarderez plus le ROUND-UP et les pesticides de la même façon... ni vos enfants et petits enfants...

Les abeilles disparaissent, ce n'est rien à côté de l'impact des pesticides sur les animaux d'élevage et maintenant sur les humains.

http://www.arte.tv/guide/fr/050772-000/pesticide-et-sante-l-equation-sans-solution

Voir aussi :