mercredi 23 mars 2016

Ruche active vide d'abeilles 15 jours plus tard, explication


Une colonie qui était active début mars est totalement vide d'abeilles 15 jours plus tard.

Que s'est-il passé ?

Avant l'hiver vous aviez certainement une colonie affaiblie pour x raisons (varroa ; reine mal fécondée, insecticides dans le pollen, etc ...).

L'activité que vous avez constaté au printemps était vraisemblablement une activité d'abeilles pillardes qui venaient récupérer les provisions stockées dans la ruche faible ou déjà morte.

Cela est parfois trompeur car on croit que ce sont les abeilles de la ruche qui travaillent alors que ce sont les abeilles des ruches environnantes qui pillent.

Le fait de constater qu'il n'y a plus que des cadres vides valide l’hypothèse.

Que faire maintenant ?

Tout "démonter", désinfecter au chalumeau et trouver un autre essaim !

Voir aussi :

vendredi 11 mars 2016

Préparer avant fin mars les pièges à essaim

L'hiver a été doux, donc l'essaimage va commencer tôt cette année. Il faut des maintenant rassembler le matériel qui permettra de piéger les essaims sauvages, et les essaims qui risquent de sortir de nos ruches malgré nos efforts.

L'idée est de préparer le plus grand nombre possible de ruchettes-pièges, de ruches-pièges, ou - pour les plus écolo - de caisses avec un trou ressemblant plus ou moins à un tronc d'arbre creux.

Il faut aussi collecter la plus grande quantité possible d'odeurs attirant les éclaireuses en quête d'un logement, c'est-à-dire :
  • Cadres bâtis plus ou moins noirs
  • Raclures de cire issues de la récolte de miel
  • Morceau de propolis
  • Éventuellement produits attire-essaim du commerce si cela fonctionne.
Préparer aussi l'emplacement et la façon dont ces pièges seront disposés, et la façon de badigeonner ces produits attractifs. Il faudra placer les pièges à 1 ou 2 mètres de haut, à quelques mètres des ruches et ruchers que l'on connaît, ainsi qu'aux endroit où l'on a récupéré des dessins dans les années précédentes.

Tous ces pièges devront être en place au plus tard dès le premier essaim rencontré dans la région (mi-avril depuis 2 ans pour Fontaines-Saint-Martin, Rhône).

La dernière chose essentielle est de se faire connaître pour que les gens qui voient un essaim vous appelle. Pour cela :
  • En parler à vos voisins
  • Mettre des petites annonces dans les magasins
  • Mettre des annonces gratuites sur les sites Internet apicoles ou généralistes (leboncoin...) en précisant la commune où vous pouvez intervenir.
Un peu de folie
C'est l'occasion de faire preuve d'imagination pour la forme des ruches ou pièges, et de placer des détecteurs de présence des abeilles, ou de pesage automatique des pièges, avec envoi d'une alerte par 3G. Ou de placer une webcam reliée à internet.
(Bien sûr ces équipements sophistiqués sont plus intéressants sur une ruche en fonctionnement que sur un simple piège !).

Voir aussi 

Fabriquer un piège à essaim en carton

samedi 5 mars 2016

Sacs de graines mellifères et jachères apicoles

Voici comment se procurez des sacs de 5 ou 10 kg de graines mellifères pour jardins ou jachères apicoles :

Les petits sachets de graines étant très coûteux, mieux vaut se mettre à plusieurs et acheter un gros sac. Vu le très faible prix une fois remis en petits sachets (environ 7 centimes les 10 grammes), ce peut aussi être l'occasion d'en offrir autour de vous ou sur les marchés.

Des marques et magasins sont cités ci-dessous simplement pour vous aider à commencer vos recherches.
Mélange Pronectar 

Mélange Pronectar en 10 kg.  
Environ 35€ pour 5kg chez Icko et des vendeurs apicoles, ou dans les magasins du groupe Dauphinoise : Coop Dauphinoise ; Agri Sud Est et Gamm-vert.


Chez Naturapi

http://www.naturapi.com/15644-jacheres-melliferes-rucher--le-kg.html

Comment semer une jachère apicole
 
http://www.jacheres-apicoles.fr/28-comment-semer-une-jachere-apicole-mode-demploi.html


Le financement des jachères apicoles

De plus en plus de solutions, le plus souvent départementales, existent pour diminuer les coûts d’implantation pour les agriculteurs, notamment en ce qui concerne les semences :

  • il est possible dans de plus en plus de départements de passer par les contrats JEFS mellifères des Fédérations Départementales de Chasseurs, qui financent les semences soit sur leurs fonds propres, soit grâce à des subventions des collectivités territoriales ;
  • dans certains départements / certaines régions, c’est la collaboration entre les mondes agricole et apicole qui a débouché sur la mise en place de programmes départementaux de financement de semences (exemples du Haut-Rhin, de la Dordogne, de l’Yonne, de l’Isère…)
  • dans d’autres cas, ce sont les distributeurs de produits agricoles qui ont mis en place des programmes pour leurs adhérents.

Si vous vous trouvez dans un département dans lequel aucun de ces modes de financement des semences ne s’est encore mis en place, sachez donc que le montage de ce type de dossier est possible (n’hésitez pas à contacter le Réseau Biodiversité pour les Abeilles qui est là pour aider dans ce type de démarche). 


Voir aussi :