lundi 29 février 2016

Pétition néonicotinoïdes aux Députés, Ministres Agriculture et Ecologie

L’UNAF est partenaire d'une pétition pour interdire les néonicotinoïdes adressée aux députés, au Ministre de l'Agriculture et au Ministre de l'Ecologie et du développement durable.

Nous vous proposons de vous joindre à ce mouvement par le lien suivant :

D’autre part, vous trouverez ci-dessous, une lettre d’information que nous vous demandons d’envoyer directement à votre Député après l’avoir complétée.
Si vous êtes de la 5è circonscription du Rhône (Caluire, Limonest, Neuville, Fontaines-Saint-Martin...) vous pouvez écrire à votre député Philippe Cochet très simplement sur http://www.philippecochet.com/contact.php (il suffit de copier/coller le texte du mail ci-dessous).

Merci à vous de la signer et de la relayer très largement autour de vous : à vos proches, sur vos sites internet et les réseaux sociaux…

Lettre d’information que nous vous demandons d’envoyer directement à votre Député  

Madame la Députée, Monsieur le Député,

Lors de l’examen en première lecture du projet de loi biodiversité le 19 mars 2015, l’Assemblée Nationale a enfin voté pour une interdiction rapide des néonicotinoïdes. Les apiculteurs ont salué cette décision politique courageuse. Malheureusement, pliant sous l’influence de lobbies de l’industrie chimique toujours aussi puissants1, les sénateurs ont récemment supprimé cette disposition fondamentale du projet de loi. Il vous revient donc la responsabilité de restaurer cette mesure.

Dès le mois de mars prochain, vous allez à nouveau devoir prendre vos responsabilités devant le peuple français très attentif à ce que sera votre décision. Une enquête IPSOS de 2011 a montré que 88% des Français sont informés de la disparition massive des abeilles et que 81% d’entre eux sont conscients que les pesticides en sont la première cause.

Bien sûr, vous avez entendu et entendrez encore tel ou tel expert nier l’impact catastrophique des néonicotinoïdes. Il en fut ainsi de tous les grands enjeux comme l’amiante ou le tabac ou plus récemment, le changement climatique, dont la société a enfin pris la mesure, notre pays en tête, grâce à la réussite de la COP 21. Les nombreuses alertes de la communauté scientifique concernant l’impact de cette classe d’insecticides systémiques sont parfois encore contestées alors qu’elles font pourtant aujourd’hui l’objet d’un large consensus scientifique.
Malgré cela, ce sujet ne semble pas être suffisamment pris au sérieux par bon nombre de parlementaires. En effet, nous déplorons que certains d'entre vous s'expriment sur le sujet en disant que la France ne peut pas retirer les néonicotinoïdes en invoquant diverses raisons : Europe, rendements agricoles, etc. C’est tout simplement faux. La France, sur son sol, peut et doit interdire les produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes. Et vous, représentant de la Nation, en avez le pouvoir.
Je vous demande donc solennellement de réintégrer l’interdiction des produits à base de néonicotinoïdes dans le projet de loi biodiversité. Comme tous nos concitoyens, conscients des enjeux que représente la survie des abeilles et ulcérés par l’insoutenable impuissance des politiques dans ce dossier depuis des années, nous serons particulièrement attentifs à votre positionnement sur le sujet et soyez assuré que nous la communiquerons largement au grand public par l’entremise des médias.

L’intérêt général, la protection des abeilles, la santé de nos enfants doivent, eux et eux seuls, guider votre décision. En vous remerciant de l’attention que vous porterez à notre requête, nous vous prions de recevoir, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de notre considération la plus distinguée.

Voir aussi :

jeudi 11 février 2016

Piéger nos essaims en leur offrant un support

Nous devrions tenter de piéger les essaims qui sortent de nos ruches, car il n'est pas rare d'en perdre de cette façon.

Sur un terrain un peu nu on sait pas trop où les essaims vont s'accrocher au moment où ils sortent des ruches et stationnent en attendant de trouver un endroit définitif. Dans ce cas, des poteaux avec quelque chose où un essaim peut s'accrocher (une planche horizontale...) leur permettrait de stationner, et avec un peu de chance on pourrait le cueillir avant qu'il ne parte plus loin.

Recouvrir le dessous de la planche et le poteau avec une vielle cire un peu noire pour attirer les abeilles par l'odeur. On peut aussi fixer une ruche ou ruchette sur la planche, au cas où l'essaim daignerait s'y installer. Ou fixer un cadre déjà utilisé dessous.

Encore plus simple

Ceux qui n'ont pas de poteau sous la main, ou qui ne veulent pas fixer un poteau, peuvent simplement relier 3 grosses tiges de bambous plus ou moins longues et les dresser en triangle, comme la structure d'une tante d'indiens.

Cette année après un hiver doux les essaims risquent de commencer très tôt. Posons ces pièges rapidement.

Voir aussi "scion russe" sur internet.

Voir aussi :



Cherche abeilles noires pour sauvegarder sa génétique

Extrait de http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/28/2206135-cherche-abeilles-noires.html

Peut-être avez-vous dans vos ruches des abeilles un peu plus noires que les autres. Dans ce cas, il se peut que ce soient des Apis Mellifera Mellifera, appelés plus communément abeilles noires. Il vous faut alors vérifier auprès du conservatoire pyrénéen (CPAN), qui tente depuis 2013 de préserver cette espèce locale.

Dans ce sens, il a lancé un appel à tous les apiculteurs locaux pour collecter des souches d'abeilles.

«Nous envoyons les échantillons que nous recevons au CNRS pour un prélèvement ADN. Car elle peut être visuellement noire mais pas de cette espèce», explique le conservatoire.

Si elle se révèle être une abeille noire, le CPAN proposera à l'apiculteur de récupérer la ruche. Quand le pool génétique sera sauvegardé, le conservatoire diffusera des reines et des essaims auprès des apiculteurs locaux.

Car pour le CPAN, l'abeille noire est vraiment celle de demain. Rustique, elle est plus résistante, et butine plus de fleurs et sur un périmètre plus important. Enfin, surtout, elle hiberne avec une double reine.

Alors avis aux apiculteurs.

Elle disparaît 
...car «l'apiculture moderne a incité les professionnels à importer d'autres races et à créer des hybrides». L'abeille noire est reconnaissable car son corps est entièrement noir jais et son tomentum (bandes de poil présentes sur chaque segment abdominal) étroit.

Voir aussi :