mercredi 24 juin 2015

Interdire les néonicotinoïdes n'affectera pas les rendements agricoles

Extrait de http://www.unaf-apiculture.info/presse/2015_PresseEtAutre/2015UNAF_InterdictionNeonicArgumentaire_052015.pdf

De multiples études scientifiques viennent le confirmer, les néonicotinoïdes ne permettent pas une augmentation significative des rendements :
  • L’Agence européenne de l’environnement a analysé les rendements sur le tournesol et le maïs entre 1995 et 2007, période durant laquelle le Gaucho (imidaclorpide) a été autorisé puis interdit sur ces cultures, sans noter de différence significative de rendement.
  • De même, une équipe britannique a mené la comparaison sur le blé et le colza dans une review publiée dans le Journal of Applied Ecology. Au terme de cette analyse, les traitements préventifs déployés sur une vingtaine d’années n’ont pas eu d’impacts notables sur les rendements.
  • Outre Atlantique, le Center for Food Safety a examiné 19 publications scientifiques traitant de la relation entre les néonicotinoïdes et les rendements des principales cultures des Etats-Unis. Ces études montrent que les insecticides néonicotinoïdes n’ont pas permis une amélioration significative des rendements des cultures.
  • Plus récemment, en octobre 2014, l’Agence de Protection Environnementale des Etats-Unis (EPA) remet en question l’efficacité de ces substances sur la production de soja dans un rapport publié le 15 octobre 2014. Selon elle, « Les traitements de semences offrent peu ou pas d’avantages globaux à la production de soja dans la plupart des situations. »
  • Le document du parlement européen «Existing scientific evidence of the effects of the effects of the effect of neonicotinoid pesticides on bees» préconise, en substitution aux néonicotinoïdes la rotation des cultures, les méthodes de lutte biologiques (nématodes contre la chrysomèle), une protection des végétaux préventive et non chimique, et la promotion de l'agriculture biologique.
Si le monde agricole a d’autres choix que d’utiliser les néonicotinoïdes, il n’a pas d’autres choix que de compter sur l’abeille et les pollinisateurs sauvages pour le bon rendement des cultures, tant quantitatif que qualitatif.

Voir aussi :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ajouter des commentaires, ils seront affichés immédiatement, merci